Alorsils dessineront des poussins plus que parfaits, tout Ă  fait jolis et bien proportionnĂ©s. Or, un des enfants a dessinĂ© un oeuf. Et pour lui, c’est un poussin, le poussin est dans l’oeuf, et sur l’oeuf il a dessinĂ© une craque, car le poussin va bientĂŽt naĂźtre. C’est ça une imagination dĂ©bridĂ©e. Elle ne se satisfait pas des l’histoire de vous, de moi et c’est l’histoire de ceux qui ne savent ou ne savaient pas dire non. Un collĂšgue ou un ami vous demande un coup de main et malgrĂ© tout ce que vous avez Ă  faire, eh bien vous importe que ce soit pour faire plaisir, pour plaire ou pour ne pas dĂ©ranger, dire oui n’est pas toujours une solution gagnante pour votre interlocuteur, pas non plus pour vous, et encore moins pour la relation qui vous changement qui m’a fait radicalement gagner du temps est le moment oĂč j’ai commencĂ© Ă  dire non. C’était difficile au dĂ©but. Mais maintenant je dis non rĂ©guliĂšrement. J’ai rĂ©ussi Ă  me crĂ©er une carapace de protection et une personnalitĂ© de travail qui peut dire non. Plus on dit non, moins on nous dĂ©range ! 🙂 – Luc, responsable de dĂ©but, on souhaite rĂ©pondre Ă  toutes les demandes, la motivation est au top, on essaye de satisfaire tout le monde mais... ce n'est pas possible. Apprendre Ă  dire non m’a rendu beaucoup plus productif ! – Nicolas, engineering la valeur ajoutĂ©e du “non”Dire non est en soit une formidable rĂ©serve de temps, mais c'est aussi parfois la meilleure chose Ă  que vous soyez expert dans un domaine assez technique et que lors d’une rĂ©union, votre hiĂ©rarchie vous confie un travail avec un objectif clair et vous impose une mĂ©thode pour rĂ©aliser ce projet qui n’est pas conforme ou pas optimisĂ©e. En tant qu’expert, si vous vous contentez de dire oui, vous ne montrez pas toute votre valeur peut sembler Ă©vident, mais c’est plus difficile de dire non pour certain d’entre pouvez-vous rĂ©pondre lors de cette rĂ©union Permettez-moi de prendre 2 heures avant de vous rĂ©pondre, car il me semble que les normes ont Ă©voluĂ© dans ce domaine, il vaut mieux que je valide ce point, sans quoi nous risquons de partir dans la mauvaise direction et de perdre un temps prĂ©cieux, mettant en pĂ©ril notre objectif.»De la sorte, vous Ă©viterez beaucoup de problĂšmes ; mais ce qui est intĂ©ressant, c’est que le mot "non" n’a jamais Ă©tĂ© prononcĂ©. Votre interlocuteur ne le prendra pas comme un refus et vous faites la dĂ©monstration de votre valeur dans l’équipe en prenant une posture protectrice, dans ce cas prĂ©cis. Mesurez l'intĂ©rĂȘt de mettre des limitesEn vĂ©ritĂ©, on recherche nous aussi ce fameux non, cette limite Ă  ne pas franchir. On a tous besoin d’un cadre de pensĂ©e ou d'un cadre de travail. Mais Ă  l’inverse, par exemple lorsque nous demandons conseil Ă  un vendeur ou Ă  un entrepreneur pour des travaux, nous attendons des conseils et que l’on nous fixe des limites pour nous aider dans nos dĂ©cisions. Par exemple, si vous hĂ©sitez entre 2 machines dans un magasin, que vous demandez conseil pour vous aider dans votre choix et que le vendeur vous rĂ©torque que ces deux machines sont parfaites, et bien il ne vous aide pas vraiment car vous devrez choisir de maniĂšre plus subjective votre machine, ou tourner les talons et vous rendre dans un autre magasin pour enfin trouver non peut donc ĂȘtre trĂšs positif. Et comprenez que pour dire oui, il faut savoir dire non. Et j'irais mĂȘme un peu plus loin en ajoutant que savoir dire non, c’est apprendre Ă  se dire oui Ă  les difficultĂ©s Ă  dire nonDans le dĂ©sordre, nous pourrions citer comme Ă©tant Ă  l’origine d’une difficultĂ© Ă  refuser la crainte de l’autoritĂ© ;l'angoisse de devoir se justifier ou s'excuser ;la hantise de dĂ©cevoir, de ne pas ĂȘtre aimĂ© ou de blesser ;l'apprĂ©hension du conflit ou de reprĂ©sailles ;une peur du ridicule et du jugement par de ces difficultĂ©s sont lĂ©gitimes, mais la grande majoritĂ© d’entre elles ne le sont en disant non, vous me dites que je peux rendre un service encore plus grand ? Oui, tout Ă  fait, chaque situation est diffĂ©rente mais il faut avant tout s’écouter pour savoir dans quel cas dire non. Écoutez-vous, essayez simplement Ă  l’avenir de dire non quand vous ne voulez vraiment pas quelque non avec confianceQuelle que soit la mĂ©thode, la premiĂšre difficultĂ© sera de dire non sans trop se justifier. Étonnamment, trop de justification peut vexer ou bloquer l’ nous situer, posons un dĂ©cor Un manager vous demande de faire un travail trĂšs rapidement et pour un budget trĂšs serrĂ©, il vous supplie, dit que vous ĂȘtes son dernier recours, son sauveur et que sans vous la boĂźte va couler, avec les yeux brillants comme dans les dessins animĂ©s...Attendez stop ! Si vous ĂȘtes comme moi, vous seriez bien tentĂ© pour dire oui ! Mais il faut y rĂ©sister ! Voici 3 techniques pour dire DĂ©calez la rĂ©ponseDĂ©caler la rĂ©ponse dans le temps est en apparence la mĂ©thode la plus simple.“Je vous rĂ©ponds par mail ce soir. Je consulte mon agenda, je fais le point sur ma to-do, et je vous confirme si je peux m’engager.”2. Posez une question ou reformulezQuestionner et reformuler consistent Ă  demander plus de est une excellente mĂ©thode et trĂšs efficace pour amĂ©liorer la communication en gĂ©nĂ©ral !“Pourquoi est-ce urgent ?” “Pourquoi ne pas m'avoir contactĂ© plus tĂŽt ?” “Qui devait se charger de ce projet ?” “Pourquoi le budget est-il si faible ?”“Êtes-vous conscient que dans un dĂ©lai si court et avec si peu de budget, je risque de livrer quelque chose d’imparfait, moche ou non fonctionnel ?”3. La mĂ©thode DESCIci, l’idĂ©e est de schĂ©matiser la demande en la posant quasiment comme une 1 description – “Si je comprend bien, vous me demandez de rĂ©aliser en un temps trĂšs court et pour un budget trĂšs serrĂ© ce projet ?” Phase 2 explication – en quoi c’est problĂ©matique “Je travaille dĂ©jĂ  sur un dossier. Je risque de livrer un travail de moindre qualitĂ© et vous serez déçu, je ne tiens pas Ă  dĂ©cevoir et lĂ  je crains fort de ne pas pouvoir rendre un travail de qualitĂ©.” Phase 3 solutions ou conditions – “Si vous acceptiez que ce travail ne soit pas fonctionnel, c’est possible de faire quelque chose de joli, mais ça ne marchera pas ou il faudra augmenter votre budget afin que je complĂšte mon Ă©quipe pour rĂ©aliser convenablement le projet.”Phase 4 consĂ©quences – “Comme expliquĂ© ci-dessus, si vous ne pouvez pas augmenter votre budget et que vous souhaitez un projet fonctionnel, je serai contraint, Ă  regret, de ne pas pouvoir vous aider.”En brefDire non, c’est poser un cadre et commencer Ă  se est une formidable rĂ©serve de temps que l’on pourra utiliser Ă  bon appropriĂ© de dire non lorsque cela nous coĂ»te trop, mĂȘme sans parler d’ non peut-ĂȘtre trĂšs positif pour vous, pour les autres et pour la relation que vous dire non, c’est donner encore plus de valeur Ă  votre existe plusieurs techniques pour apprendre Ă  dire non, comme dĂ©caler la rĂ©ponse, poser ou reformuler le problĂšme, ainsi que la mĂ©thode non, c'est pas facile, mais il faut se forcer pour gagner du temps prĂ©cieux ! Bon courage pour mettre en pratique. Passons au deuxiĂšme sujet autour de la productivitĂ© et du travail en Ă©quipe les rĂ©unions. La rĂ©unionnite est en en effet une maladie grave qui se rĂ©pand dans Ă  peu prĂšs toutes les entreprises... PrĂȘt Ă  vous battre contre ? À tout de suite ! Cest notre appel pour cette annĂ©e. Dans cette alliance, le maillon faible, c’est nous. Nous manquons si souvent d’amour pour Dieu. Nous dĂ©sobĂ©issons si souvent Ă  sa parole. Nous avons besoin de revenir Ă  son amour et Ă  sa grĂące. Heureusement, dans cette alliance, le maillon fort, c’est Dieu. Son amour nous garde en lui. Rien ne
Je vous souhaite d’ĂȘtre follement aimĂ©e » C’est le seul vƓu que tous les hommes devraient formuler pour toutes les femmes, et la seule promesse Ă  leur confier quand elles sont petites filles. Tant de temps passera que l’on ne peut concevoir. L’impardonnable, un jour, est de n’avoir pas cru aux contes de fĂ©es. Puisque la pire folie – et pourtant la seule excusable- est de croire en la vie quoi qu’il advienne – et comme c’est l’insupposable qui doit advenir-, il y aura, si on l’a assez voulu, ce moment oĂč la prophĂštie adviendra, oĂč la promesse sera tenue. D’ailleurs, elle l’a dĂ©jĂ  Ă©tĂ©. Ce que j’ai aimĂ© que je l’ai gardĂ© ou non, je l’aimerai toujours » - Il paraĂźt que l'amour n'est pas la grande affaire dans l'existence des hommes, qu'ils ne grandissent pas en pensant qu'il y a devant eux cette chose affolante, ce souci d'ĂȘtre Ă  quelqu'un d'autre oĂč se tient tout le sens possible de leur vie. Il paraĂźt que de telles fables sont l'affaire exclusive des femmes. Que ce sont elles seules qui calculent tout de leur temps en raison de l'amour qui viendra. Je ne sais pas. Il me semble que j'ai toujours pensĂ© que l'amour m'attendait, que j'allais Ă  sa rencontre, et que si par malheur je le manquais, j'aurais tout manquĂ© avec lui. Qu'il n'y avait au fond rien d'autre que cela Ă  attendre de la vie. Rien d'autre, oui, si ce n'est l'amour. Et comme l'Ă©crit un poĂšte, tout le reste m'est feuilles mortes. » - L’amour est la mesure parfaite et rĂ©inventĂ©e, la raison merveilleuse et imprĂ©vue. 
 Tout amour est le nouvel amour. Car rien n’efface jamais ni mĂȘme la nouveutĂ© de l’amour vrai. Neuf, il l’a Ă©tĂ© une fois et il le reste Ă  jamais. ArrivĂ©e de toujours, qui s’en ira partout." 




































.. Car je ne prĂ©voyais rien de ce qui allait me rendre Ă  la vie, m’enseigner qu’on n’en a jamais tout Ă  fait fini de souffrir. Je veux dire d’aimer. Le temps travaille. Il est mĂȘme le seul Ă  le faire. Il est cette taupe dont parle le poĂšte et qui creuse ses galeries sous la terre. PrĂ©parant le grand Ă©coulement panique oĂč tout s’abandonne au mĂȘme basculement vers le bas. Ce vertige, on l’appelle aimer. Un nouvel amour vient, et, comme on a dĂ©jĂ  un peu vieilli, il y en a eu beaucoup d’autres avant lui. Et pourtant, il est seul. Tout ce que l’on vous a donnĂ© avant lui, il vous le donne une fois de plus. Tout ce que l’on vous a ĂŽtĂ©, il vous en prive Ă  nouveau. L’expĂ©rience d’avoir aimĂ©, d’avoir souffert est sans usage. Dans le dĂ©faut d’amour, dans le don d’amour, chaque fois, toute la douleur vous revient. Et si la souffrance la plus rĂ©cente est si insupportable, c’est qu’elle contient en elle toute la somme des douleurs anciennes. Il n’y a pas de dernier mot. Tant que dure la vie, tout peut recommencer. Et ce recommencement est une grĂące aussi. » 
 Dans toute histoire d’amour, il y a ce point d’équilibre oĂč l’on se tient un seul instant, dont ensuite reste Ă  jamais la nostalgie, et Ă  partir duquel on surplombe soudain tout le temps de sa vie. Le passĂ© semble alors tout entier derriĂšre soi. C’est Ă  peine s’il a jamais existĂ©. Le prĂ©sent est lĂ  et il fait s’ouvrir devant soi, Ă  ses pieds, le vide fabuleux d’un merveilleux avenir au bord duquel on se trouve encore, ivre d’un vertige stupide auquel on veut s’abandonner, tombant pour de bon et sans aucun remords vers un nouveau demain. Il suffit de se pencher lĂ©gĂšrement vers l’avant et tout bascule ensuite. Un geste est juste indispensable, magique et bienveillant, tout comme la dĂ©licatesse d’une main posĂ©e sur soi et qui vous pousse amoureusement vers oĂč plus rien ne vous retient. Nous avions dĂ©jĂ  passablement bu mais nous Ă©tions Ă©veillĂ©s au beau milieu de la nuit comme si la soirĂ©e seulement dĂ©butait. Lou a fait le geste que j’espĂ©rais. C’est elle qui m’a forcĂ© vers le vide. Elle m’a demandĂ© si j’imaginais que nous pourrions avoir une histoire ensemble. Je lui ai rĂ©pondu que cette histoire, elle savait bien qu’elle avait dĂ©jĂ  commencĂ©. Alors, j’ai caressĂ© sa joue, passĂ© ma main dans ses cheveux et j’ai posĂ© trĂšs doucement mes lĂšvres sur les siennes. » 
 Lou avait une fille qui se nommait LĂ©a. Je l’ai rencontrĂ© alors qu’elle n’avait pas encore deux ans. 
 J’ai Ă©tĂ© – j’aurai Ă©tĂ© malgrĂ© tout – l’homme auprĂ©s de qui cette petite fille a grandi, apprenant Ă  parler, dĂ©couvrant le monde, la merveille pourtant d’ĂȘtre en vie, toute la fantaisie des apparences qui laisse si perplexes les tout petits enfants. ImmĂ©diatement, LĂ©a a pris ma prĂ©sence avec le plus grand naturel. J’étais lĂ , pourquoi pas ? Sa mĂšre semblait m’aimer. Sans doute faisais-je l’affaire aussi bien qu’un autre. Et s’il faut un homme dans la vie des femmes et dans celle de leurs filles, Ă  tout prendre, j’en valais bien un autre. Dans la rue, quand nous nous promenions tous les trois, avec confiance, elle mettait sa main dans la mienne. Le soir, avant de s’endormir, elle demandait que je vienne dans sa chambre, lui lise un livre parfois, l’embrasse enfin et lui souhaite bonne nuit. Souvent elle se rĂ©veillait vers les trois ou quatre heures du matin et, comme une petite somnanbule, elle grimpait l’escalier qui conduisait Ă  la chambre de Lou. 
 Elle voulait vĂ©rifier notre prĂ©sence et qu’il y avait au dessus d’elle, un homme et une femme sur l’existence desquels elle pouvait compter mĂȘme au moment des heures les plus profondes de la nuit. J’étais cet homme. Stupidement, je me dis parfois que si ma vie a servi, c’était Ă  cela. Pas pour le reste qui n’existe que dans la fausse lumiĂšre du jour la vanitĂ© sociale d’exister, d’avoir un nom Ă  honorer, un rĂŽle Ă  remplir, une rĂ©putation menteuse dont on rĂ©pond devant les autres. Non juste ĂȘtre lĂ , dans la vĂ©ritĂ© de la nuit, pour une femme et sa fille, comme je l’avais Ă©tĂ© pour Alice et Pauline, pour Lou et LĂ©a. » 
 Il n’y a de roman que d’amour. On veut apprendre d’oĂč vient cette aimantation des corps aimants qui les attache les uns aux autres et fait soudainement exister entre eux ce lien que rien ne dĂ©liera jamais plus. Ce dĂ©sir de savoir n’a pas de cesse ; rien ne l’altĂšre. MĂȘme le temps qui passe et oĂč l’énergie s’use, mĂȘme la grande routine d’avoir dĂ©jĂ  vĂ©cu ne peuvent rien sur lui. On se dit que le rĂ©cit continue, le mĂȘm au sein duquel toutes les histoires n’en font plus qu’une le long tourment tournoyant d’aimer. L’ñge avance et la curiositĂ© de l’enfance, Ă©trangement, ne s’efface pas. . Nantes, Ă©tĂ© 2004- Ă©tĂ© 2005. Extraits de Le Philippe Forest. Le nouvel amour. Ed. gallimard. L'utilisation des commentaires est dĂ©sactivĂ©e pour cette note.
CetĂ©largissement de l’affirmation aux dimensions mĂȘmes de la totalitĂ© naturelle est assurĂ©ment le fil conducteur de l’amour spinoziste dans Éthique. Un mĂȘme principe sous-tend cette triade : le dĂ©sir. L’économie des dĂ©sirs humains est en outre fondĂ©e sur un principe d’accroissement continuel du degrĂ© d’intensitĂ©. Hi
la famille ! On dit quoi ? Aujourd’hui, on se rend au lycĂ©e. Oui au lycĂ©e. Ça vous Ă©tonne ? On va parler des types d’élĂšves qu’on retrouve dans notre systĂšme Ă©ducatif. Que l’on soit dĂ©sordonnĂ© ou au contraire trĂšs disciplinĂ©, j’espĂšre que chacun retrouvera dans cette petite liste l’élĂšve qu’il est ou qu’il fut jadis, voire mĂȘme reconnaĂźtra son enfant. Allons-y !1- Commençons par les gars du premier banc qui veulent seulement djoum* dans la bouche du professeur Les Jean-Ecole. DĂšs 6h30, il est dĂ©jĂ  lĂ , il lit ses leçons et fait ses exercices. Parfois quand la salle est sale, il la balaie pendant que toi tu wanda si ce n’est pas la malchance. Il aime l’école. Quand le cours commence, la chanson de l’annĂ©e commence aussi. Moi Monsieur ! Moi Madame ! ». Toujours entrain de lever son doigt. Dis donc, arrĂȘte mĂȘme ça nor ? Comme naturellement c’est un gĂ©nie, il est premier en toutes les matiĂšres sauf en sport on ne peut pas ĂȘtre premier partout !. C’est le genre de mbom* qui casse toujours l’ambiance avec son single Taisez-vous ! ». Dis donc il m’énerve quand il fait ça, il ne sait pas – L’ami des profs. Ne me demandez pas comment ça se fait. Tout ce que je sais, c’est que malgrĂ© sa proximitĂ© avec les profs, il n’a jamais de bonnes notes – tu marches avec le prof de maths et tu ne dĂ©passes mĂȘme pas le coefficient ? Yosh ! – OĂč il fait comment oh ? C’est lui qui connaĂźt. Bizarrement, c’est lui le chef de classe hein ! Quand le prof le commissionne, il est content. Quand il porte aussi le sac du prof, il est content. Insulte le, tape le, il ne peut pas changer. S’afficher avec les profs semble ĂȘtre son but. Il aime les activitĂ©s culturelles. Ça donne la moyenne en maths ? On donne l’argent lĂ -bas ? Il fait alors quoi lĂ -bas ? C’est lui seul qui sait. DĂšs qu’on le voit PrĂ©siii ! PrĂ©siii ! » PrĂ©sident de quoi mĂȘme? Du fan club ?3 – Le prĂ©sident. Le vrai en tout cas, pas le genre de 2 Ă  25 lĂ  ! L’argent c’est quoi pour lui ? Tenue* sur mesure, petites chaussures, gros tĂ©lĂ©phone, petit jus Ă  la main 
 c’est la fraĂźcheur que tu veux voir ? Toujours entrain de baratiner les filles. C’est un champion quand il faut recopier les devoirs des gens. L’école ce n’est pas son truc, son pĂšre lui a juste demandĂ© le Bac, aprĂšs direction Mbeng ! DĂšs qu’il y a une position, il lĂšve le bateau, il te donne la biĂšre jusqu’à ce que tu rampes. Il aime les femmes. D’ailleurs, la plupart des go de la salle ont une histoire avec lui. Toutes gĂšrent ses humeurs, normal c’est un – La star. Tous les surveillants connaissent son nom. Pas pour l’école hein ! C’est juste qu’elle n’est jamais conforme. Talons par ci, restes de greffe* brĂ©silienne par lĂ , mini-jupe pala-pala , Ă©cusson rarement brodĂ©. Mbom, elle m’a dĂ©jĂ  gagnĂ© ! On lui reconnaĂźt nĂ©anmoins deux qualitĂ©s. Oui oui, elle est aussi intelligente. Qu’est-ce que vous croyez ? . Primo elle comprend le school mais pas Ă  fond. Secondo elle a une dĂ©marche 
 style mannequin. Mollah ! Elle carbure !!! Pas ce que Coco ArgentĂ©e dit lĂ ! Je suis la go des way forts ! » Maaafff ! Ma co’o balance ça ! Ou bien ?5 – Le beau gosse. Toujours frais, bien coiffĂ©, bien mis, bien dans ses baskets, beau comme un Dieu. MooomĂŽ, tout ça pour lui ? Le gars est tellement beau que les filles lui font parvenir des petits mots tout le temps. Oui, petit jaloux, je t’entends dĂ©jĂ  dire le cochon grattĂ© lĂ  ? Il y a mĂȘme quoi sur lui ? Parce qu’il est brun ? » Oui, il est cochon grattĂ© EtP8Koi ? En tout cas, il est gĂ©nĂ©ralement calme hein ! Mais si tu le cherches, tu vas le trouver et tu sauras pourquoi les français ont associĂ© les mots franc »et tireur » !6 – Le footballeur. Il ne voulait pas lui ĂȘtre lĂ . Son affaire, c’est le foot. Son prof principal, c’est Samuel ETO’O. Donc vos affaires de commentaire composĂ© ou de homework* lĂ , ce n’est pas son problĂšme. Quand il rĂ©flĂ©chit trop, il pense au parifoot. Si dans ton sac il y a les cahiers, chez lui, ce sont ses godasses et son maillot On ne sait jamais !. C’est un ennemi du tableau. Quand le prof le dĂ©signe pour un exercice, c’est comme ci un arbitre lui a donnĂ© un carton rouge. Mon frĂšre ne bouge plus, il cherche seulement la route des vestiaires. Donc un seul mot avec lui Ndamba*!7 – Le fantĂŽme. Comme son nom l’indique, il est lĂ  sans ĂȘtre lĂ . C’est le famlah* ? C’est la malĂ©diction ? On lui a fait ça au letch ? Man no know. Tout ce que je sais c’est qu’il ne parle jamais. Le jour oĂč le prof fait l’appel, lui-mĂȘme ndem* sur l’élĂšve lĂ . Vous ĂȘtes de cette classe ? » Ah ! Toi aussi tu ne le vois pas assis lĂ  ? C’est quelle question ça ?. En tout cas, prĂ©sent oh ! Absent oh ! C’est son pĂšre qui paye sa pension nor ? Donc calmez-vous !8 – Le chef du Shaba. C’est le Champion du dĂ©sordre et des injures. Il t’insulte, tu as honte d’aller pisser ! Son but est de nuire le plus possible. Les profs sont fatiguĂ©s de le mettre Ă  la porte. Il comprend alors ? Retenez juste qu’il y a 2 types, ceux qui viennent accompagner les autres – prĂ©sents tous les jours mais absents pour les rĂ©sultats – et les noyeurs qui troublent chaque fois en mettant tout leur cerveau dans leurs tibias. Donc mĂ©fiez-vous !9 – Le Muna bĂŽbĂŽ. Agitez-vous, jacassez-mĂȘme, mon petit est imperturbable. Il est toujours dans son coin.SystĂšme bĂŽbĂŽ une place Il ne se mĂ©lange que trĂšs rarement aux autres. Il a les feuilles, le money, le nkap, les do’os*, les jetons, bref
 Il est lourd ! Sois mĂȘme frais comme le maquereau, mon petit ne te gĂšre pas. GĂ©nĂ©ralement timide, il est devient vif quand une go se pointe. Donc ne vient pas – L’anti-water. Mollah, c’est un problĂšme ! Comment la tenue de quelqu’un peut ĂȘtre sale un lundi matin ? Ma personne, c’est mauvais !! Ce genre d’élĂšve n’a pas de pression. Il est ami avec tout le monde. Il sent tout ce que vous pouvez imaginer de nausĂ©abond mais ça ne le gĂȘne pas. Sa tenue, n’en parlons mĂȘme pas ! Bleue ou blanche au dĂ©part, elle est devenue noire, non jaune, non bleue-cassĂ©e 
 je ne sais mĂȘme plus. Na arc-en-ciel this ? Me no know. Yoooosh ! Na pĂŽpĂŽ ndĂŽti !N’hĂ©sitez surtout pas Ă  complĂ©ter la liste hein ! Je sais qu’il en existe encore plein, donc je compte sur vous. famille !TraductionDjoum entrer Mbom gars Tenue uniforme scolaire Greffe tissage, extension capillaire homework devoir Ă  la maison Ndamba jouer au football Famlah sorcellerie Ndem Ă©chouer Do’os argent KingaChodĂłr (@kingaewelina) added a photo to their Instagram account: “Aimer c’est du dĂ©sordre alors aimonsđŸ˜ŠđŸ€”đŸ€·đŸŒâ€â™€ïžđŸ˜‰â€

Aimer c'est du dĂ©sordre
. alors aimons! Mur des “Je t'aime” - Abbesses - Paris Mur des Je t'aime Oct 30, 2018 sgoat44 reblogged this from majesticafe sgoat44 liked this marcykita liked this aquablogsposts liked this merchemaldonado liked this merchemaldonado reblogged this from naufragando-entre-ideas severeladyexpert-blog liked this naufragando-entre-ideas reblogged this from majesticafe yourcheryl78 liked this majesticafe posted this

Nousnous occupons du dĂ©sordre. Vous le nommez – nous le nettoyons. Vous pouvez Ă©galement aimer : Slogans de nettoyage Ă  sec. Notre activitĂ© consiste Ă  faire briller la vĂŽtre. Nous nettoyons toutes les saletĂ©s, pas seulement les saletĂ©s payantes . Relaxez-vous, C’est fait. Toujours Ă©tincelants. Nettoyer vos soucis. Une chose de moins Ă  se soucier. moins
PrĂ©face au livre Les certitudes irrationnelles de CuĂ©not. PlanĂšte 1967 De mĂ©moire de rose on n’a jamais vu mourir un jardinier FONTENELLE Le savant est un homme qui sait ce que tout le monde ignore et qui ignore ce que tout le monde sait EINSTEIN Platon m’éclaira soudain, je compris que l’opinion vraie n’est pas la science ALAIN Un chef-d’Ɠuvre achevĂ©, cela impose le respect. MĂȘme M. Kossyguine le comprend, qui consacre six minutes de sa vie Ă  contempler la Joconde. Il est vrai que Vinci consacra quatre ans de la sienne Ă  la peindre. Quatre annĂ©es de mĂ©ditation, pinceau en main, devant un visage de femme qu’est-ce donc qu’un visage? Mais qu’est-ce plutĂŽt qu’un homme? LĂ©onard, qui Ă©tait LĂ©onard, a pu scruter le mystĂšre d’un sourire pendant quatre rĂ©volutions solaires. Qui donc est dans le vrai, de lui ou de nous qui regardons sans les voir tous ces sourires vĂ©naux acharnĂ©s Ă  nous vendre leur dentifrice? C’est LĂ©onard, bien entendu. Il a mis quatre ans pour peindre la Joconde, mais la nature a travaillĂ© prĂšs de quarante millions de siĂšcles pour inventer Mona Lisa. Si l’on se rappelait sans cesse que tout homme est le rĂ©sultat de quatre milliards d’annĂ©es de recherches du grand laboratoire cosmique, sans doute aurait-on pour lui plus de respect encore que M. Kossyguine pour les peintures du Louvre. L’homme est dĂ©valuĂ© parce qu’il existe Ă  plus de trois milliards d’exemplaires qui ne cessent de se reproduire. Que deviendrait la Joconde multipliĂ©e en autant de copies, toutes authentiques ? Nous n’aurions plus un regard pour elle. Inversement, on ne se met pas sans tremblement Ă  la place du mĂ©decin qui tiendrait dans ses mains la vie du dernier homme de la planĂšte. Il me semble pour ma part que si j’étais ce dernier homme, l’angoisse m’écraserait de manquer au respect de mon ĂȘtre fragile, rĂ©sumĂ© de tant d’aventures et de peines. Eh bien, en fait, tout homme est ce dernier homme et tout mĂ©decin ce mĂ©decin. C’est par une concession pragmatique Ă  la faiblesse de notre imagination que les hĂŽpitaux sont organisĂ©s comme des usines Ă  fabriquer de la santĂ©. C’est parce qu’il faut bien que l’hĂŽpital marche avec des hommes mĂ©diocres comme nous sommes tous, animĂ©s par des sentiments mĂ©diocres et agitant des pensĂ©es mĂ©diocres. Si l’hĂŽpital exigeait dans ses mĂ©canismes une sublime conscience de ce qu’il est vraiment, il se mettrait aussitĂŽt en panne et les malades mourraient. Le soin des hommes fonctionne comme la guerre, sur des rĂšgles toutes prosaĂŻques il n’est pas question d’hĂ©roĂŻsme dans les manuels d’infanterie. Il n’est question que de discipline, de corvĂ©es, de labeurs. Mais de mĂȘme que l’observance de la discipline militaire exige parfois l’hĂ©roĂŻsme et que le sublime procĂšde alors du mĂ©diocre, de la mĂȘme façon la manipulation routiniĂšre de la misĂšre physique peut, moyennant l’intervention d’un certain truchement, ouvrir sur les dimensions invisibles de l’homme. Ce truchement, c’est la douleur, qui nous restitue infailliblement Ă  notre singularitĂ©. On souffre toujours, on meurt toujours seul. Tout se partage, sauf la douleur. L’ĂȘtre le plus tendre et le plus aimĂ© ne peut, quand vous souffrez, que se pencher sur vous et se tordre les mains. Tout son amour ne vous soulage de rien. Et parce que c’est lĂ  un Ă©tat de violence contraire Ă  notre condition et la douleur un dĂ©sordre, tout patient est Ă  la fois un peu moins et un peu plus qu’un homme, un peu moins par la privation qu’il endure, un peu plus par tout ce qu’il dĂ©couvre en lui-mĂȘme d’inconnu en se dĂ©battant. L’homme bien portant est un prisonnier paresseux qui rĂȘve sur sa paillasse, ignorant qu’il est en prison. Mais que la prison prenne feu et le paresseux va pour la premiĂšre fois frapper de son front et palper de ses mains le mur enfin dĂ©couvert, Ă  la recherche d’une issue. Ce corps qui l’oppresse oblige son Ăąme Ă  la rĂ©volte et par un effet dialectique crĂ©e en lui la dualitĂ© que rien jusque-lĂ  ne lui permettait de soupçonner. Pourquoi l’ñme voudrait-elle se dĂ©solidariser d’un corps heureux d’ĂȘtre et d’ĂȘtre tel qu’il est? C’est quand le corps se fait piĂšge que l’on dĂ©couvre l’envie d’y Ă©chapper. Mais comment y Ă©chapper? Si l’envie suffisait Ă  crĂ©er les choses, il y a belle lurette qu’on aurait dĂ©couvert les Îles FortunĂ©es et le pays du PĂšre NoĂ«l. Aussi bien n’est-ce pas l’envie de la clĂ© qui ouvre la porte mais bien la patience de la fabriquer. L’homme qui souffre commence par perdre son contrĂŽle et s’affoler. Ce n’est pas possible! Cela ne va pas durer! Ce feu qui me brille n’est qu’un cauchemar dont je vais m’éveiller! Mais on ne s’éveille pas. Ou plutĂŽt on ne s’éveille pas de la façon que l’on croyait. La douleur ne s’en va pas. Elle est lĂ , toujours Ă©gale Ă  elle-mĂȘme. Les bons conseillers vous disent qu’on s’y habitue ce n’est pas vrai. On s’habitue Ă  tout, sauf Ă  souffrir. Mais au-delĂ  de la douleur et au-delĂ  de soi-mĂȘme, quelque chose d’autre s’éveille qui depuis toujours dormait ou plus probablement n’existait pas. C’est ici qu’en toute rigueur l’existence prĂ©cĂšde l’essence l’ĂȘtre de secours que l’on se dĂ©couvre ne commence seulement Ă  exister qu’à mesure qu’on le cherche. Certains meurent sans l’avoir mĂȘme entrevu, convaincus qu’ils n’étaient rien d’autre que leur intolĂ©rable misĂšre. Qui sait? Peut-ĂȘtre ceux-lĂ  meurent-ils entiĂšrement et les autres pas? Et le mĂ©decin est lĂ , toujours prĂ©sent, tĂ©moin professionnel de cet enfantement. C’est dans les hĂŽpitaux plus qu’en aucun autre lieu que s’entassent les hommes en proie Ă  leur propre diffĂ©rence. Il leur faut cette prison pour dĂ©couvrir parfois que leur domaine Ă©tait plus vaste qu’ils ne croyaient et qu’il ne tenait qu’à eux de le parcourir. Nulle expĂ©rience ne devient Ă  la longue plus familiĂšre au mĂ©decin que celle de voir l’homme souffrant se transformer sous l’aiguillon qui le tenaille. L’extraordinaire devient pour lui quotidien. MĂȘme l’affrontement de la mort, aventure unique s’il en est, intransmissible par dĂ©finition — du moins dans le cadre de nos activitĂ©s dites rationnelles — entre bientĂŽt dans la routine du mĂ©decin. Il sait comment meurt chaque tempĂ©rament, chaque Ăąge, chaque maladie, chaque complexion. Il ne tarde guĂšre Ă  classer plus ou moins consciemment les diffĂ©rents types d’agonies, Ă  reconnaĂźtre les cris, les gestes, les priĂšres dont elles s’accompagnent. L’hĂŽpital est lĂ  pour ça pour banaliser l’unique, pour ramener autant que possible Ă  une mĂ©canique ce qui, vĂ©cu subjectivement par chaque patient, ne ressemble Ă  rien et ne rappelle rien. La solitude du malade est rationalisĂ©e, sa singularitĂ© multipliĂ©e. SingularitĂ© et solitude lui sont pleinement abandonnĂ©es par l’organigramme qui le prend en charge; c’est son affaire Ă  lui, on ne s’en occupe pas, sinon pour les lui rendre autant que possible supportables. Le mĂ©decin en revanche les survole par sa technique. Comment pourrait-il faire son travail s’il n’en Ă©tait pas ainsi, s’il ne savait pas rĂ©duire Ă  un concept la douleur d’autrui ? Mais parce qu’il est attentif Ă  toute manifestation objective de l’expĂ©rience vĂ©cue par son patient et que cette expĂ©rience est chaque fois unique, le mĂ©decin dispose, pour peu qu’il en ait la curiositĂ©, d’un matĂ©riel si l’on peut dire d’observation auquel aucun autre n’est comparable entre ses mains et livrĂ© Ă  la sagacitĂ© de son esprit, ce n’est pas seulement de la Joconde qu’il dispose, mais du chef-d’Ɠuvre sans Ă©gal dans la nature, du produit de quatre milliards d’annĂ©es de mĂ©ditation cosmique, de l’objet le plus complexe et le plus perfectionnĂ© de l’univers connu, de l’homme pour tout dire, et dans son Ă©tat effervescent, activĂ© par la douleur. Si M. Kossyguine ne juge pas indigne de son attention tant sollicitĂ©e par d’autres soucis de mĂ©diter six minutes devant un pan de tissu recouvert, il y a cinq siĂšcles, d’une croĂ»te colorĂ©e, c’est qu’il sait que ces six minutes ne seront pas perdues et qu’elles feront naĂźtre en lui des idĂ©es nouvelles. Si la rĂ©putation de la Joconde ne lui donnait pas cette certitude, ou du moins cet espoir, il ne se dĂ©placerait pas pour elle. Au gĂ©nie de Vinci, M. Kossyguine fait crĂ©dit d’une ampleur supĂ©rieure Ă  la sienne dans le domaine de ce qui peut s’exprimer avec un pinceau et des couleurs. Il ne sait pas d’avance ce que lui rĂ©vĂ©lera la Joconde. Il s’attend Ă  ĂȘtre surpris. Pour croire que l’on puisse ĂȘtre surpris par la Joconde et non par son modĂšle, ne faut-il pas souffrir d’une certaine infirmitĂ© mentale? Vinci n’était pas satisfait de son chef-d’Ɠuvre. La preuve, c’est qu’il a reprĂ©sentĂ© plusieurs autres fois son modĂšle sans penser, je prĂ©sume, qu’il se rĂ©pĂ©tait ; le visage de Mona Lisa n’était donc selon lui nullement Ă©puisĂ© par les quatre annĂ©es de labeur que le tableau nous offre en un coup d’Ɠil. Et Vinci limitait sa recherche Ă  un visage. Qu’eĂ»t-ce Ă©tĂ© si, par un autre artifice, il avait pu saisir dans son entier l’ĂȘtre de Mona? Eh bien, c’est cet ĂȘtre-lĂ  que la maladie livre au mĂ©decin et je dirai surtout au chirurgien dont le scalpel tranche dans le mystĂšre mĂȘme du vivant et du souffrant. Que l’on discute ce mot de mystĂšre » dans les phĂ©nomĂšnes de physique inanimĂ©e, je veux bien, encore que le vivant repose dĂ©jĂ  dans l’inanimĂ© et que ma propre virtualitĂ© ait Ă©tĂ© dĂ©jĂ  prĂ©sente dans la poussiĂšre sidĂ©rale d’oĂč naquit la Terre avec tout ce qu’elle porte, y compris la pensĂ©e humaine. Mais qu’on en refuse a priori la possibilitĂ© dans notre corps d’oĂč tout nous vient, n’est-ce pas folie? Nous ignorons jusqu’au mĂ©canisme de la sensation la plus brute. Nous suivons bien, par exemple, l’influx nerveux rĂ©sultant de l’excitation de la rĂ©tine le long du nerf optique, Ă  travers le chiasma, les bandelettes optiques jusqu’au corps genouillĂ© externe, au tubercule quadrijumeau antĂ©rieur, et jusqu’à l’écorce cĂ©rĂ©brale dans la rĂ©gion du lobe occipital, mais comme le remarque Grasset, seule la nĂ©cessitĂ© d’entrer dans le mĂȘme orbite rapproche dans le mĂȘme trou optique les fibres des deux nerfs hĂ©mioptiques », si bien que le nerf optique n’existe pas comme unitĂ© physiologique et clinique Rimbaud. Il n’y a pas, comme on pourrait s’y attendre, de centre cortical pour le nerf optique droit et pour le nerf optique gauche. Tout ce que nous arrivons Ă  faire dans ce fouillis de neurones et de cylindraxes — et cela, il est vrai que les physiologistes le font admirablement — c’est dĂ©celer des cheminements de signaux. Mais dans nos mĂ©canismes artificiels par exemple en tĂ©lĂ©communication, un signal suppose quelqu’un ou quelque chose pour le recevoir. Dans le cerveau, tout ce qu’on voit, ce sont des signaux qui se dĂ©placent et se transforment en dĂ©clenchant d’autres signaux, ou bien qui disparaissent sans laisser de traces apparentes. A quel moment et oĂč se forme la reprĂ©sentation de l’objet extĂ©rieur qui excite la rĂ©tine et provoque ce remue-mĂ©nage ? Non seulement on n’en sait rigoureusement rien, mais les physiologistes dĂ©clarent volontiers que c’est lĂ  une question de nature philosophique et par consĂ©quent dĂ©nuĂ©e de signification scientifique. Il ne faut pas s’en laisser imposer par cette fin de non-recevoir. Les savants comme les autres hommes prĂ©fĂšrent affirmer qu’une question n’a pas de sens tant qu’ils n’en ont pas trouvĂ© la rĂ©ponse. Le mĂ©decin, le praticien, est sur ce point prĂ©cis plus objectif que l’homme de science, tenu qu’il est de respecter la rĂ©alitĂ© mĂȘme incomprĂ©hensible plutĂŽt que le systĂšme logique oĂč s’organisent ses connaissances. Le chercheur a parfois le devoir de nĂ©gliger certains faits dont l’élucidation ferait obstacle Ă  son progrĂšs par hygiĂšne mentale, il lui est alors plus commode de dĂ©clarer que ces faits n’existent pas. Dame! s’ils existaient, ce serait irritant et l’on rĂ©flĂ©chit mal quand on se gratte. C’est du moins l’opinion gĂ©nĂ©rale, car d’autres, dont je suis, prĂ©fĂšrent se gratter. Et quant au mĂ©decin, s’il est un vrai thĂ©rapeute, peut-il feindre d’ignorer le mystĂšre quand c’est le corps de son patient et parfois le mal mĂȘme qu’il soigne qui l’enfante sous ses yeux? Tous les mĂ©decins ont des histoires incroyables Ă  raconter. Beaucoup pensent obscurĂ©ment qu’ils ne pourraient leur faire une place sans compromettre l’édifice de la mĂ©decine, sinon mĂȘme celui de la raison. Un certain nombre font plutĂŽt comme le docteur CuĂ©not ils s’engagent avec mille prĂ©cautions mais sans crainte de l’inconnu dans le labyrinthe ouvert devant leur curiositĂ© professionnelle par un type de faits impossibles Ă  intĂ©grer dans le SystĂšme. Et ceux-lĂ  ne tardent pas a reconnaĂźtre que le problĂšme n’est pas de trouver le moyen de les intĂ©grer, mais bien de se forger un nouvel outil de connaissance pour relayer l’outil classique et accĂ©der Ă  des certitudes tout aussi assurĂ©es que celles de la science quoique obtenues par des voies diffĂ©rentes. Quand, en 1965, j’eus publiĂ© le MystĂšre des rĂȘves en collaboration avec les docteurs Moufang et Stevens, je reçus de nombreuses lettres de mĂ©decins et de malades » Ă  propos des pages consacrĂ©es aux Ă©tats de veille mentale dans le corps endormi. J’écris le mot malades » entre guillemets, car j’avançais dans mon livre l’opinion fondĂ©e sur de nombreuses observations que l’éveil de la pensĂ©e au fond du rĂȘve dans un corps profondĂ©ment endormi Ă©tait un phĂ©nomĂšne sortant des normes assurĂ©ment, mais nullement pathologique. — Comment! m’écrivait une malade, serait-il possible que ces expĂ©riences qui m’angoissent tant et pour lesquelles on me soigne vainement Ă  force de drogues ne fussent point pathologiques? Alors, je ne serais pas malade? La correspondance que nous Ă©changeĂąmes Ă  la suite de cette lettre est trĂšs instructive. D’aprĂšs les drogues que lui donnait son mĂ©decin, je compris qu’il s’efforçait de guĂ©rir » ce qu’il tenait pour une nĂ©vrose. Je demandai Ă  la patiente de m’expliquer bien en dĂ©tail ce qu’elle avait dit Ă  son mĂ©decin. — Oh, me rĂ©pondit-elle, ce n’est pas compliquĂ©, je lui ai dit que je m’éveillais pendant mon sommeil sans que mon corps, lui s’éveille, que ma pensĂ©e seule s’éveillait et qu’alors je sortais de mon corps. Il m’a expliquĂ© que l’expression sortir de son corps » ne correspondait Ă  rien de rĂ©el, que je faisais simplement un cauchemar, que je croyais, en rĂȘve, sortir de mon corps, comme parfois on rĂȘve que l’on vole ou que l’on est reçu Ă  la table de la reine d’Angleterre; j’ai contestĂ© cette explication, disant que j’étais parfaitement lucide pendant ma sortie du corps », qu’il ne s’agissait donc ni de rĂȘve ni de cauchemar. » — Alors, m’a-t-il dit, pourquoi venez-vous me voir? » — Parce que l’expĂ©rience, agrĂ©able au dĂ©but s’achĂšve de façon terrifiante quand, essayant vainement de rĂ©intĂ©grer mon corps, je me mets Ă  craindre que l’on ensevelisse ce corps inerte et qui refuse de revenir Ă  la vie. » — Vous voyez bien qu’il s’agit d’un cauchemar! » — S’il s’agissait d’un cauchemar, comment finirait-il immanquablement? par l’éveil en sursaut avec les symptĂŽmes connus du cƓur qui bat, de la respiration haletante
 ce qui n’est pas le cas; mĂȘme me disant avec Ă©pouvante que je rĂȘve, je ne m’éveille pas et quand je rĂ©intĂšgre mon corps, c’est pour me retrouver rĂȘvant, et d’un rĂȘve sans rapport avec l’expĂ©rience prĂ©cĂ©dente, tout Ă  fait ordinaire, quelconque, un rĂȘve qui n’est mĂȘme pas un cauchemar. Inversement, l’expĂ©rience de sortie du corps » commence, elle aussi, par une sorte de dĂ©clic mental en plein rĂȘve. A un moment je rĂȘve et tout Ă  coup, hop! je ne rĂȘve plus, je suis Ă©veillĂ©e, pleinement Ă©veillĂ©e et flottant au-dessus de mon corps endormi. Du reste, ai-je dit Ă  mon mĂ©decin, peu importe de quoi il s’agit vraiment je vous ai racontĂ© ce que j’éprouve et je ne veux plus endurer cela. Sortie du corps ou cauchemar, tout ce que je demande c’est d’en ĂȘtre dĂ©barrassĂ©e. » Tel fut le rĂ©cit de cette dame. N’étant pas mĂ©decin, je la laissai suivre son traitement, me bornant Ă  lui faire subir quelques tests qui, comme je le prĂ©voyais, m’apprirent que la prĂ©tendue malade souffrait » tout simplement de remarquables facultĂ©s paranormales. Elle aurait pu avec un peu d’entraĂźnement faire un excellent calculateur prodige. Elle aurait pu aussi devenir ce qu’on appelle maladroitement un mĂ©dium, c’est-Ă -dire un ĂȘtre humain sujet Ă  des Ă©tats de conscience autres que ceux de la veille, du sommeil et du rĂȘve et accĂ©dant par lĂ  Ă  certains pouvoirs. Je prĂ©sume que son mĂ©decin l’a prĂ©servĂ©e de tous ces pĂ©rils en la guĂ©rissant comme on guĂ©rit un oiseau du vertige en lui coupant les ailes; on guĂ©rirait aussi l’athlĂšte qui court trop vite en lui cassant un peu les jambes. Pourquoi ne casse-t-on pas les jambes des athlĂštes? On se rappelle la rĂ©flexion de ce neurologue russe, venu, du temps de Staline, Ă  un congrĂšs oĂč un savant occidental avait Ă©voquĂ© le cas de ThĂ©rĂšse Neumann, la fameuse mystique allemande qui vivait depuis trente ans sans prendre de nourriture Dans mon pays, on aurait guĂ©ri depuis longtemps cette malheureuse. » Sans doute! mais s’il est avĂ©rĂ© qu’une malheureuse » privĂ©e de nourriture depuis trente ans se porte comme le Pont-Neuf et enterre l’un aprĂšs l’autre ses mĂ©decins, vaut-il mieux la guĂ©rir au plus tĂŽt de cette horrible infirmitĂ© ou bien Ă©tudier un peu la façon dont elle s’y prend? Les mĂ©decins soviĂ©tiques, remarquons-le, ont fait bien des progrĂšs depuis, eux qui ne craignent pas de compromettre leurs instituts acadĂ©miques dans l’étude de la suggestion tĂ©lĂ©pathique et de la vision dactyloptique. Nous n’en sommes pas encore lĂ  en France, et c’est pourquoi il faut saluer avec respect le courage d’hommes comme le docteur CuĂ©not. On verra d’ailleurs en lisant son livre que sur le plan philosophique la rĂ©flexion du docteur CuĂ©not va beaucoup plus loin que la prise en considĂ©ration de certains faits de mauvaise rĂ©putation. Jamais encore on n’avait si clairement montrĂ© que si ces faits sont exclus, balayĂ©s, effacĂ©s de la conscience psychologique de notre siĂšcle, ce n’est nullement en raison de leur raretĂ© ni de la difficultĂ© de les observer, mais bien parce que nos mĂ©canismes mentaux, fruits apparents d’une mĂ©thode qui a fait ses preuves et qui donc s’impose Ă  notre respect, la mĂ©thode scientifique ne leur mĂ©nagent aucune place dans notre pensĂ©e. Loin d’ĂȘtre rares, loin de se refuser Ă  l’observation, les phĂ©nomĂšnes qu’étudient les parapsychologues apparaissent en toute clartĂ© si on leur accorde quelque attention il suffit par exemple d’enregistrer ses rĂȘves un mois d’affilĂ©e pour que l’effet Dunne se manifeste de façon convaincante. Seulement ces faits si faciles Ă  mettre en Ă©vidence par la mĂ©thode scientifique n’ont aucune place dans le systĂšme philosophique implicitement rĂ©pandu dans la psychologie contemporaine. Le livre du docteur CuĂ©not consacre l’inĂ©vitable et depuis toujours prĂ©visible entrĂ©e de la rĂ©flexion scientifique dans ce que l’on appelle l’irrationnel. Certaines choses, croyait-on, Ă©taient impossibles, absurdes, contraires Ă  la raison. Eh bien, dit le docteur CuĂ©not, soyez seulement fidĂšles Ă  la mĂ©thode scientifique, c’est-Ă -dire Ă  l’observation objective, et vous verrez de vos yeux ces choses impossibles. Mais alors comment expliquer que notre Ă©poque pĂ©trie de science et de technique soit si rebelle aux certitudes irrationnelles »? En d’autres termes d’oĂč notre temps tient-il cette philosophie oblitĂ©rante que, par un comble d’absurditĂ©, il va jusqu’à identifier avec la Science elle-mĂȘme? il y a lĂ , on doit l’avouer, quelque chose de confondant. Le mĂȘme Einstein qui, dans un raisonnement cĂ©lĂšbre le Paradoxe d’Einstein, montrait que l’on peut dĂ©duire des lois les mieux assurĂ©es de la physique quantique la possibilitĂ© pour une particule de se trouver simultanĂ©ment en deux points diffĂ©rents de l’espace ou encore de se trouver et de ne pas se trouver, Ă  la fois et sous le mĂȘme rapport, en un mĂȘme point donnĂ©, ce mĂȘme Einstein dĂ©clarait Ă  un physicien de mes amis qui Ă©tait son voisin Ă  Princeton La parapsychologie est impossible, c’est une insulte Ă  la raison et les phĂ©nomĂšnes qu’elle prĂ©tend Ă©tudier ne peuvent pas exister. » Einstein ne s’était jamais demandĂ© si la pensĂ©e peut exister, si la conscience d’ĂȘtre peut exister. Notre Ă©poque se retrouve Ă  l’égard des faits dont parle le docteur CuĂ©not exactement dans la mĂȘme situation psychologique que les savants d’il y a trois siĂšcles ont connue Ă  l’égard de la physique celle de GalilĂ©e, Pascal et Newton. Quand le pĂšre Kircher, ayant pointĂ© une lunette Ă  objectif fumĂ© vers le soleil, dĂ©couvrit que l’astre divinisĂ© ouvertement par tant de religions et inconsciemment par tant de systĂšmes philosophiques Ă©tait en rĂ©alitĂ© largement maculĂ© de taches noires, un savant Ă©minent invitĂ© Ă  jeter un coup d’Ɠil dans l’oculaire refusa en haussant les Ă©paules — Nettoyez votre instrument ou faites-vous soigner les yeux, dit-il d’un ton mĂ©prisant. J’ai lu attentivement tout Aristote et n’y ai jamais rien vu de tel. Des taches sur le soleil, c’est impossible. C’était impossible dans le systĂšme de pensĂ©e tirĂ© de la science d’Aristote et que les Ă©pigones de ce dernier identifiaient Ă  la science tout court. Il serait temps de dĂ©couvrir que tous les systĂšmes de pensĂ©e sont en rĂ©alitĂ© des systĂšmes pour Ă©viter de penser. — Ah, mais pardon, rĂ©torque-t-on gĂ©nĂ©ralement Ă  ces considĂ©rations, ce n’est pas du tout la mĂȘme chose. La physique moderne est fondĂ©e sur des principes dĂ©montrĂ©s par mille et mille expĂ©riences. Toutes les expĂ©riences et observations nouvelles viennent s’insĂ©rer docilement dans le cadre dĂ©duit de ces principes, que vos prĂ©tendus faits viennent, eux, contredire. Quel accueil voulez-vous que nous leur fassions? S’ils contredisent des principes si bien prouvĂ©s, c’est qu’ils n’existent pas, c’est qu’ils rĂ©sultent tout simplement d’observations mal faites et d’expĂ©riences boiteuses. On remarquera tout d’abord que l’interlocuteur du pĂšre Kircher ne disait pas autre chose. Aristote et ses principes Ă©taient dĂ©montrĂ©s par tout ce qu’on savait Ă  l’époque, Ă  l’exclusion bien entendu de quelques allĂ©gations suspectes telles que l’existence prĂ©tendue de satellites autour de Jupiter, les taches du soleil, etc. Nous savons maintenant que ces quelques faits-lĂ  Ă©taient d’une importance fondamentale. Nous le savons depuis qu’on en a dĂ©duit un nouveau systĂšme du monde, une nouvelle cohĂ©rence bien confortable Ă  l’esprit, apprise dĂšs l’enfance et qui explique tout. Mais au XVIIe siĂšcle, les satellites de Jupiter et les taches du soleil, cela n’avait aucune importance. C’étaient pour les tenants d’Aristote et de PtolĂ©mĂ©e de petits dĂ©tails sans portĂ©e, Ă  supposer mĂȘme qu’on les admette, ce qui n’était pas nĂ©cessaire. De plus, les Diafoirus qui vont rĂ©pĂ©tant leur leçon apprise Ă  l’école sur l’admirable cohĂ©rence de la science moderne sont des ignorants. Si l’on avait trouvĂ© une cohĂ©rence entre la thĂ©orie des quanta et celle de la relativitĂ©, cela se saurait, depuis le temps qu’on la cherche. Si vous savez comment dĂ©duire ces deux thĂ©ories l’une de l’autre, ne vous gĂȘnez pas, ĂŽ mes maĂźtres. HĂątez-vous d’éclairer notre lanterne. Depuis qu’Einstein lui-mĂȘme s’y est en vain Ă©chinĂ© sa vie durant nous avons failli attendre. Et le jury du Prix Nobel de physique n’est pas plus avancĂ© que nous, qui tient en rĂ©serve des tombereaux de rĂ©compenses pour le gĂ©nie capable d’opĂ©rer enfin la science de cette tumeur. Sur les relations existant entre les diverses interactions nuclĂ©aires, sommes-nous plus avancĂ©s? N’est-il pas Ă©trange que ces problĂšmes, et surtout le premier qui est un problĂšme thĂ©orique fondamental, rĂ©sistent depuis si longtemps Ă  la patience, Ă  la sagacitĂ©, Ă  l’imagination crĂ©atrice de tant d’esprits Ă©minents? Si, c’est Ă©trange. Tout se passe comme si la solution n’existait dans aucune des directions oĂč on l’a cherchĂ©e, encore qu’on l’ait cherchĂ©e dans toutes les directions. C’est pourquoi je me risque Ă  Ă©mettre ce pronostic scandaleux on ne la trouvera qu’en mettant en cause l’un de ces principes sacrĂ©s dĂ©montrĂ©s par toutes les observations faites Ă  ce jour », Ă  l’exception, bien entendu, des observations que l’on refuse de faire parce qu’elles contrediraient le principe. En d’autres termes, je m’avance Ă  prĂ©dire que le jour oĂč le physicien gĂ©nial attendu comme un messie par le jury Nobel parviendra Ă  dĂ©duire les quanta de la relativitĂ© ou inversement, on dĂ©couvrira du mĂȘme coup que l’une ou l’autre de ces certitudes irrationnelles » actuellement rejetĂ©es avec mĂ©pris par les Diafoirus de l’Édifice cohĂ©rent n’étaient aprĂšs tout pas si irrationnelles que cela. Car enfin, si l’on ne trouve rien bien qu’on ait cherchĂ© partout n’est-ce pas que ce partout-lĂ  exclut quelques coins d’oĂč l’on dĂ©tourne les yeux avec horreur? Et puisque nous en sommes aux prophĂ©ties, soyons encore plus abominables. Parions que cette dĂ©couverte tant attendue permettra de faire avec des appareils, en laboratoire, ce que la jeune malade du docteur CuĂ©not faisait dans la clinique d’Arcachon des poltergeists, des transports d’objets sous contact, de l’antigravitation, horreur! Tope-lĂ ? Tope-lĂ , pari tenu. De toute façon, mĂȘme s’il se rĂ©vĂšle un jour que nous avons gagnĂ©, n’espĂ©rons pas trop que l’on tressera des fleurs au docteur CuĂ©not pour avoir eu le courage de regarder lĂ  oĂč il ne fallait pas parce que des taches sur le soleil, c’est impossible »; on dira que ce n’est pas la mĂȘme chose ». Il y a quelques annĂ©es, le professeur Rocard publiait un livre Yves Rocard, le Signal du sourcier, Dunod. Éditeur dans lequel, Ă©purant enfin le signal du sourcier de toute magie, il en donnait l’explication par un effet classique d’électromagnĂ©tisme et le reproduisait en laboratoire. Les Diafoirus de l’Édifice cohĂ©rent clamĂšrent que ce livre Ă©tait un attentat Ă  la raison et la reproduction du signal en laboratoire une expĂ©rience mal faite. Rocard refit l’expĂ©rience en se conformant aux exigences prĂ©sentĂ©es et eut la satisfaction de constater qu’ainsi amĂ©liorĂ©e elle marchait Ă  cent pour cent; il convia ses rĂ©futateurs Ă  la refaire eux-mĂȘmes dans son laboratoire, baguette de coudrier en main. Ce dont ils se gardĂšrent comme du diable, bien entendu la prudence scientifique a de ces formes, parfois! Du point de vue expĂ©rimental, on en est donc toujours lĂ  en 1967 refaite par Rocard, l’expĂ©rience marche Ă  cent pour cent. On n’en saura jamais plus. Est-ce Ă  dire que ce rĂ©sultat est dĂ©sormais admis par ceux qui d’abord le rejetaient? Non. Ils continuent de le rejeter. Pourquoi ? Un Ă©minent physiologiste du CollĂšge de France et qui par consĂ©quent n’est pas M. Galifret m’en donna un jour la raison — L’expĂ©rience de Rocard est sans doute irrĂ©prochable du point de vue physique Rocard est un grand physicien, tout le monde sait cela. Mais il y a le sujet de l’expĂ©rience avec sa baguette de coudrier et cela ce n’est pas de la physique, c’est de la physiologie. Or, les rĂ©sultats de Rocard sont impossibles du point de vue physiologique il n’existe aucun sens qui dĂ©cĂšle les variations du gradient magnĂ©tique. — Ce n’est peut-ĂȘtre pas un sens »? Il s’agit peut-ĂȘtre d’un rĂ©flexe nerveux? d’un phĂ©nomĂšne trĂšs banal, mais jamais enregistrĂ© de cette façon? — Laissez la physiologie aux physiologistes, nous ne nous mĂȘlons pas de physique. On n’est donc pas prĂšs de savoir s’il y a des taches sur le soleil de la physiologie française. Si Rocard veut s’instruire il n’a qu’à relire son Aristote
 Il est banal, en 1967, de constater que la science est organisĂ©e comme les souks de Tunis ou de Damas en une multitude de boutiques rangĂ©es, certes, cĂŽte Ă  cĂŽte dans un mĂȘme labyrinthe mais dont chaque marchand se fait une gloire d’ignorer ce qui se passe Ă  cĂŽtĂ©. On a en tĂȘte le plan du labyrinthe ou l’on croit l’avoir et cela suffit. Que ce plan ait Ă©tĂ© dressĂ© voilĂ  un siĂšcle par un illuminĂ© du nom d’Auguste Comte, qu’il ait Ă©tĂ© mille fois remaniĂ© depuis, que des terroristes comme Planck, Heisenberg, Von Neumann ou Wiener l’aient farci de bombes et de chausse-trapes, peu importe, cela ne nous regarde pas; on s’en tient Ă  la parole du ProphĂšte, et inch’Allah! Il existe un moyen infaillible de ne pas s’y perdre, c’est de ne jamais le visiter moi, je vends de la physiologie, ce qui se vend Ă  cĂŽtĂ© ne me regarde pas; si mon mur se lĂ©zarde c’est la faute Ă  l’infidĂšle qu’il crĂšve, ce chien, et si mon voisin glisse la main dans la fente, je la coupe avec mon grand sabre. Touchez pas au grisbi, comme dit Francis Blanche. Fort bien. Mais le client lui, quelle recette lui conseillez-vous pour s’en sortir? Et le client, messieurs, il serait bon qu’enfin vous en preniez conscience dans un siĂšcle de plus en plus dominĂ© par la science et la technique c’est tout le monde. Ce n’est pas seulement le sous-dĂ©veloppĂ© mental Ă  la recherche du dernier gadget, c’est d’abord et surtout l’homme de rĂ©flexion, l’intellectuel, le philosophe, l’honnĂȘte homme dĂ©sireux de comprendre son aventure avant de mourir. Que nous laissions la physiologie aux physiologistes? En tant que recherche, parbleu, personne ne contestera cette rĂšgle. Mais vous n’ĂȘtes pas que des chercheurs. Par vos dĂ©couvertes, vous ĂȘtes les ouvriers de notre destin quotidien. Nous ingurgitons vos drogues sur ordonnance des mĂ©decins que vous formez. Et encore cela n’est rien. Pour notre corps, nous vous faisons volontiers confiance. Mais pour notre esprit, permettez que nous discutions un peu. Quand Einstein, du haut de son gĂ©nie de physicien, vaticine que les phĂ©nomĂšnes Ă©tudiĂ©s par les parapsychologues n’existent pas et ne peuvent pas exister, nous cherchons Ă  la loupe quelle est son autoritĂ© en la matiĂšre et ne voyons rien. Il faut ĂȘtre logique si la rĂšgle est de laisser la physiologie aux physiologistes, souffrez que pour les questions ne relevant pas de votre compĂ©tence, nous cherchions nous-mĂȘmes notre chemin dans ce labyrinthe oĂč nous sommes tous, vous et nous, Ă©galement perdus, et qui a nom la Condition humaine. Il n’existe pas encore de science de l’homme total. Nous ne savons mĂȘme pas s’il existe un homme total. Entre toutes les hypothĂšses possibles sur notre avenir, la moins folle et la plus invraisemblable est que cet avenir est illimitĂ© et que nous n’avons qu’à peine commencĂ© notre propre exploration. Les extraordinaires rĂ©ussites du gĂ©nie humain auxquelles nous assistons prĂ©sentement nous donnent de nous-mĂȘmes l’image d’un enfant qui vient de dĂ©couvrir un fouet neuf. Et ce jouet, c’est nous-mĂȘmes qui, en jouant avec nos petites cellules grises, dĂ©couvrons les clĂ©s de la puissance et du savoir; nous nous apprĂȘtons Ă  conquĂ©rir la Lune; nous transformons notre planĂšte. Que nous ayons tirĂ© tout cela de nous-mĂȘmes ne prouve-t-il pas que nous sommes nous-mĂȘmes encore Ă  dĂ©couvrir? LĂ©onard n’en aura jamais fini de scruter le sourire de Mona Lisa. L’humanitĂ© est une Ă©ternelle Joconde; et nous devrons toujours, pour accĂ©der aux certitudes nouvelles, accorder aux meilleurs d’entre nous la libertĂ© de prĂ©parer notre voie dans le crĂ©puscule du matin. AimĂ© Michel

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Les jeunes s’interrogent... Pourquoi dois-​je avoir de l’ordre? “C’est la derniĂšre fois que je te le rĂ©pĂšte va ranger ta chambre!” VOUS a-​t-​on souvent adressĂ© ces paroles? C’est probable, car peu d’entre nous ont une tendance naturelle Ă  ĂȘtre ordonnĂ©s. Cependant, une telle exigence peut vous sembler excessive. Peut-ĂȘtre prĂ©fĂ©rez-​vous que votre chambre soit un peu en dĂ©sordre. De plus, puisque vous devez sans doute dĂ©jĂ  respecter tant de rĂšgles dans le reste de la maison, pourquoi doit-​il aussi y en avoir concernant l’état de votre chambre? Sans doute pensez-​vous mĂȘme que le manque d’ordre est un dĂ©faut bien minime en comparaison de la toxicomanie ou de l’ivrognerie dans lesquelles d’autres jeunes sont tombĂ©s. D’ailleurs, la chambre de certains de vos camarades n’est-​elle pas bien plus en dĂ©sordre que la vĂŽtre? Alors, pourquoi certains parents insistent-​ils tant sur l’ordre? Ont-​ils de bonnes raisons d’agir ainsi? Ordre ou dĂ©sordre? Vous aimeriez peut-ĂȘtre que vos parents suivent ce conseil donnĂ© par un psychiatre “La meilleure chose Ă  faire est de se contenter de fermer la porte de la chambre en dĂ©sordre.” D’autres spĂ©cialistes reconnaissent nĂ©anmoins que les parents ont de bonnes raisons d’exiger la nettetĂ©. Le psychiatre Paul Adams a dĂ©clarĂ© dans le Ladies’ Home Journal “Il est normal de dire Ă  un enfant que sa chambre doit ĂȘtre bien rangĂ©e. Montrez-​lui ce qu’il ne doit pas faire. Expliquez-​lui que s’il n’est pas capable de maintenir un minimum d’ordre dans sa chambre, vous le priverez de certaines choses qu’il aime.” RĂ©flĂ©chissez Vos parents n’ont-​ils pas le droit d’établir des rĂšgles, mĂȘme en ce qui concerne votre chambre? Il leur a coĂ»tĂ© beaucoup de temps et d’argent pour que vous puissiez avoir votre chambre, qu’ils ont dĂ» meubler. Il est donc normal qu’ils fixent des rĂšgles quant Ă  son entretien. Vous constaterez qu’il y a de nombreux avantages Ă  respecter de telles rĂšgles. Dans son poĂšme Les constructeurs angl., Henry Longfellow dĂ©clare “L’idĂ©al est que chaque chose soit Ă  sa place.” Vos parents sont sans doute d’accord avec cette opinion, puisqu’il y a de nombreux avantages Ă  ce que “chaque chose soit Ă  sa place”. Lesquels? Des avantages de l’ordre Un avantage Ă©vident est que l’on trouve plus facilement ce que l’on cherche. Une personne dĂ©sordonnĂ©e perdra beaucoup de temps Ă  chercher ses clĂ©s, son peigne ou son mouchoir, sans parler de la chaussure qui a dĂ» ĂȘtre envoyĂ©e sous le lit. De plus, les vĂȘtements se salissent et se froissent moins lorsqu’ils sont suspendus correctement; ils font ainsi plus d’usage. On ne risque pas non plus de trĂ©bucher sur des vĂȘtements ou des chaussures qui ne sont pas Ă  leur place. Ceci est particuliĂšrement important quand vous partagez votre chambre avec votre frĂšre ou votre sƓur. Par-dessus tout, lorsque chaque membre de la famille fait ce qu’il faut pour garder sa chambre propre et rangĂ©e, cela allĂšge la tĂąche des autres et contribue Ă  rendre la famille plus heureuse. À ce sujet, voici ce qu’écrit Caroline, 14 ans “Maman a beaucoup Ă  faire Ă  la maison. ... Il y a six autres enfants, et pas un ne range ses affaires; c’est maman qui doit tout faire, et elle a mal au dos.” Si ces sept enfants faisaient en sorte que “chaque chose soit Ă  sa place”, cela ne soulagerait-​il pas leur mĂšre? Voici un autre avantage si vous rangez votre chambre, vous serez probablement ordonnĂ© dans d’autres domaines. Ce sera manifeste dans le soin que vous prendrez de la voiture de vos parents et d’autres biens. Vous garderez sans doute cette bonne habitude lorsque vous serez adulte. Et le jour oĂč vous devrez assumer un travail profane, votre rĂ©putation de personne ordonnĂ©e pourra mĂȘme favoriser vos chances de promotion. L’effort n’en vaut-​il pas la peine? Que la voie du bon sens consiste Ă  respecter les rĂšgles fixĂ©es par vos parents, voilĂ  ce qu’illustre l’exemple suivant. La plupart des jeunes sont impatients d’avoir le permis de conduire. Mais quand devraient-​ils commencer Ă  y songer? Pas forcĂ©ment lorsqu’ils atteignent l’ñge requis par la loi. J. Schowalter et W. Anyan dĂ©clarent dans leur livre Guide familial de l’adolescence angl. “Si un adolescent se montre gĂ©nĂ©ralement soumis aux rĂšgles et digne de confiance, il est vraisemblable qu’il se comportera de la mĂȘme maniĂšre au volant.” C’est nous qui soulignons. Alors, ne pensez-​vous pas qu’il vaille la peine d’apprendre Ă  obĂ©ir aux rĂšgles et Ă  ĂȘtre digne de confiance, mĂȘme en ce qui concerne l’entretien de votre chambre? La Bible appuie cette idĂ©e lorsqu’elle dĂ©clare “Celui qui est fidĂšle dans ce qui est trĂšs peu est fidĂšle aussi en beaucoup.” — Luc 1610. Paul donna cependant la principale raison qui doit pousser les jeunes chrĂ©tiens Ă  ĂȘtre ordonnĂ©s. Il Ă©crivit “Dieu est un Dieu, non pas de dĂ©sordre, mais de paix.” Il donna Ă©galement ce conseil “Devenez donc des imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimĂ©s.” — I Corinthiens 1433; ÉphĂ©siens 51. Que Dieu soit ordonnĂ©, cela ressort clairement des dispositions qu’il prit en rapport avec le tabernacle, ou la tente, qui servait Ă  la nation d’IsraĂ«l pour que celle-ci lui rende un culte. Seuls les membres des familles sacerdotales les LĂ©vites Ă©taient autorisĂ©s Ă  pĂ©nĂ©trer dans le tabernacle. En outre, JĂ©hovah indiqua Ă  MoĂŻse quelle devait ĂȘtre la place exacte de chaque objet dans le tabernacle, et il donna des instructions dĂ©taillĂ©es sur l’usage que devaient en faire les prĂȘtres et les LĂ©vites Exode 40. De cette maniĂšre, les non-LĂ©vites pouvaient au moins se reprĂ©senter mentalement ce qui se passait dans le tabernacle en rapport avec le culte rendu Ă  JĂ©hovah. Cela leur permettait sans aucun doute de se sentir concernĂ©s par ces dispositions et leur donnait le sentiment de n’ĂȘtre pas Ă©trangers au tabernacle. Ne pensez-​vous pas qu’ils ont dĂ» ĂȘtre trĂšs reconnaissants que JĂ©hovah soit un Dieu d’ordre? Comment ranger votre chambre? Alors, comment pouvez-​vous ranger votre chambre? Comme nous l’avons dit plus haut, vos parents vous demandent peut-ĂȘtre de respecter certaines rĂšgles prĂ©cises. Mais pour le reste, c’est Ă  vous de prendre des initiatives. Commencez par ce qui se voit Pendez tous les vĂȘtements qui traĂźnent. Mettez chemises, corsages et robes sur des cintres pour qu’ils ne se froissent pas. Un porte-chaussures sera un moyen idĂ©al de rangement et amĂ©liorera l’aspect de la penderie. Que faire des vĂȘtements sales? Au lieu de les jeter simplement dans un coin, pourquoi ne pas avoir un panier ou au moins un sac pour les y rassembler? Pour ce qui est du lit, quelques minutes de plus chaque jour suffisent pour qu’il soit net, et pas seulement recouvert. Pourquoi donc ne pas dĂ©cider d’avoir un lit bien fait? Maintenant, passons Ă  ce qui ne se voit pas rangez un tiroir Ă  la fois; Ă©liminez tout ce qui ne vous sert pas et remettez le reste en place. Vous pourrez mettre dans le tiroir de petites boĂźtes en carton ou en plastique transparent; dans l’une vous rangerez vos sous-vĂȘtements, dans l’autre vos chaussettes ou vos bas, etc. En peu de temps, votre chambre aura complĂštement changĂ© d’aspect, et vous en serez fier. Jeunes, pensez Ă  votre avenir Vaut-​il la peine de consacrer tout ce temps et ces efforts Ă  devenir ordonnĂ©? Carole, qui a maintenant 20 ans, se rappelle sa lutte contre la tendance au dĂ©sordre. Si sa mĂšre trouvait que la chambre de Carole n’était pas bien rangĂ©e par exemple, si des chaussettes et des sous-vĂȘtements n’étaient pas bien pliĂ©s dans le tiroir, elle vidait tout simplement les tiroirs par terre et demandait Ă  Carole de les remettre en ordre. Ou bien, comme punition, Carole Ă©tait privĂ©e de sortie le week-end. Carole pense-​t-​elle Ă  prĂ©sent que sa mĂšre s’est montrĂ©e trop exigente? “Non, cela m’a beaucoup appris. Maintenant je sais repasser mes vĂȘtements et garder mes affaires propres et bien rangĂ©es. Peut-ĂȘtre pas exactement selon les rĂšgles de maman, mais je peux au moins laisser ouverte la porte de ma chambre.” Si Carole a des enfants plus tard, leur apprendra-​t-​elle Ă  ĂȘtre ordonnĂ©s? Elle rĂ©pond “Je ne pense pas que je vĂ©rifierai leurs tiroirs, mais il faudra que leur chambre soit rangĂ©e.” Quand on lui a demandĂ© quel conseil elle adressait aux jeunes, Carole a donnĂ© celui-ci “Respectez les rĂšgles fixĂ©es par vos parents en matiĂšre de rangement. Vous finirez par prendre l’habitude d’ĂȘtre ordonnĂ©.” Un proverbe dit que l’habitude est une seconde nature. Certaines habitudes sont bonnes, d’autres non. C’est pourquoi Elbert Hubbard donna ce sage conseil “Ne cultivez que les habitudes dont vous voulez bien devenir l’esclave.” Quelle habitude voulez-​vous donc adopter — celle d’ĂȘtre ordonnĂ© ou bien celle d’ĂȘtre dĂ©sordonnĂ©? Tout en rĂ©flĂ©chissant Ă  cette question, pensez aux avantages que prĂ©sente l’habitude d’ĂȘtre ordonnĂ© d’abord elle est recommandĂ©e par la Bible, elle fait gagner du temps et de l’argent, puis elle permet de cultiver un certain amour-propre, et enfin elle incite les autres Ă  vous respecter. La jeune Caroline exprime une derniĂšre pensĂ©e, qui n’est pas des moindres “Maman a rĂ©ellement besoin de mon aide, et elle est si contente quand je la lui apporte!” [Illustrations, pages 24, 25] Que prĂ©fĂ©rez-​vous ceci... ou cela? 58Likes, 7 Comments - LĂ©a đŸŒŒ (@leacolina) on Instagram: “Aimer c’est du dĂ©sordre Alors aimons ! ♄”
Un nouveau loisir de plein air est en plein essor un peu partout en France, et notamment en Franche-ComtĂ© la randonnĂ©e aquatique, Ă©galement nommĂ©e le ruisseling ». C’est une activitĂ© qui ne se pratique pas seul, mais en groupe. Cette activitĂ© dite de nature qui surfe sur la vague verte actuelle et l’attrait pour les milieux aquatiques est pourtant destructrice pour les ruisseaux et riviĂšres malgrĂ© une image positive d’écotourisme et bien souvent la bonne foi de ces pratiquants. En effet, il s’agit d’emmener plusieurs personnes, de nombreuses fois par an, piĂ©tiner des milieux fragiles, souvent les derniers refuges de la biodiversitĂ©. Nous aimerions attirer l’attention des pratiquants et des encadrants de ces loisirs sur les graves atteintes portĂ©es aux milieux naturels par la randonnĂ©e aquatique. Dans le Doubs et le Jura, cette pratique connait son maximum de frĂ©quentation l’étĂ©, justement lors des basses eaux, lorsque que les milieux sont les plus vulnĂ©rables. Les ruisseaux et torrents comtois sont de petite taille et connaissent des dĂ©bits faibles, ce sont des milieux fragiles qui ne sont pas faits pour ĂȘtre piĂ©tinĂ©s tout l’étĂ©. Ces milieux sont les derniers refuges d’une faune menacĂ©e, voir en cours de disparition comme les Ă©crevisses autochtones, certains insectes trĂšs sensibles Ă  la pollution, comme la grande perle dont les larves et les nymphes vivent sous les cailloux. Ils abritent souvent de nombreux alevins de truites, car les derniĂšres truites sauvages viennent frayer dans ces ruisseaux, qui sont de vĂ©ritables maternitĂ©s ». Alevins d’ombres – mai 2021 La randonnĂ©e aquatique consiste Ă  marcher, courir, sauter en groupes donc forcĂ©ment dĂ©placer les pierres, des amas de branchages dans le lit des ruisseaux et des torrents. Les vĂ©gĂ©taux aquatiques peuvent ĂȘtre arrachĂ©s, la turbiditĂ© de l’eau augmentĂ©e, les larves et les nymphes des insectes aquatiques Ă©crasĂ©s. Jour aprĂšs jour, c’est donc un biotope fragile, un refuge de biodiversitĂ© que cette pratique va altĂ©rer, parfois irrĂ©versiblement. Nous ne doutons pas que les pratiquants sont des gens qui aiment la nature et ne sont pas informĂ©s des dangers que cette mode reprĂ©sente, et de la gravitĂ© des agressions qu’ils font subir Ă  ces milieux fragiles. Alors, si vous aimez cette nature en danger, n’agressez pas ces refuges de biodiversitĂ©, ne piĂ©tinez pas le lit fĂ©cond des ruisseaux, ne prenez pas le risque d’écraser les truitelles et les Ă©crevisses jusque dans leur maternitĂ© »  Promenez-vous sur ces berges, sans piĂ©tiner le lit, observez et vous dĂ©couvrirez un monde d’une trĂšs grande richesse, en Ă©quilibre, lorsque l’homme ne vient pas y semer le dĂ©sordre. Aimer c’est aussi protĂ©ger. Et pour le plaisir des yeux, cette vidĂ©o des premiĂšres Ă©closions tournĂ©es sur le Doubs Franco-Suisse en 2020

Awall in Montmartre full of "I love you" in 250 different languages. I tried to capture at least those I recognise. Eine Wand in

Cette citation de Marilyn Monroe Si tu ne m'aimes pas au pire, alors tu ne me mĂ©rites pas du mieux. , fait partie des plus belles citations et pensĂ©es que nous vous proposons de Marilyn Monroe. Partager cette citation Vous trouverez ci-dessous des illustrations de cette citation de Marilyn Monroe que vous pouvez facilement tĂ©lĂ©charger ou publier directement sur vos rĂ©seaux sociaux prĂ©fĂ©rĂ©s tels que Facebook, Twitter, Instagram ou Pinterest. Citations similaires Dans les citations ci-dessous vous trouverez des citations similaires Ă  la citation de Marilyn Monroe Si tu ne m'aimes pas au pire, alors tu ne me mĂ©rites pas du mieux., contenant les termes aimes, alors et mĂ©rites. Voir d'autres citations d'auteurs DĂ©couvrez des centaines d'auteurs cĂ©lĂšbres et toutes leurs citations cĂ©lĂšbres. AndrĂ© FROSSARD Angelina Jolie CicĂ©ron Francis PICABIA GrĂ©goire Le Grand Jacques CHIRAC Jean-Paul Gaultier Jules BARBEY D’AUREVILLY Miguel de UNAMUNO Paul GĂ©raldy proverbe Steve JOBS Rechercher une citation
LeMur des Je t'aime: " Aimer c'est du DĂ©sordre alors Aimons ! " - See 703 traveler reviews, 628 candid photos, and great deals for Paris, France, at Tripadvisor. " - See 703 traveler reviews, 628 candid photos, and great deals for Paris, France, at Tripadvisor. AmĂ©lie Poulain je tÂŽaimeDes herbes variĂ©es sÂŽabattent Slip retendus, la mer se gĂąte facile...Marine, obtempĂšre fait zoomer le yak huant les rixes au sol solaire Wus des ex du tac au tac quintes du fada famĂ©lique note et gere le libre arbitre celui qui te priva de ton Yin Le coĂ»t du mime exhorbitant Les gens qui pensent autrement ne connaissent pas ma cousine ça nous dĂ©range, ça nous dĂ©range. Patrick Bruel AmputĂ©s du cortex sÂŽabstenir. Ici, cÂŽest de la haute rĂ©flexion sur la condition humaine, une analyse pointues du nĂ©ant total remplissant quotidiennement les journĂ©es de millions de gens. Petits plaisirs, jubilation du rien, soliles de poulet, nains de jardins. Plus je le vois, plus je le hais. Pourtant ma premiĂšre vision de cet Ă©goĂ»t cinĂ©matographique fut plutĂŽt bonne. jÂŽapprĂ©cia alors la patte Jeunet, dĂ©plorant malgrĂ© tout lÂŽabsence de lÂŽesthĂ©tique Caro la tĂȘte pensante de lÂŽex duo, que les choses soient claires. On se vautre dans la nostalgie miĂšvre, le gĂ©nie absolu, lÂŽĂ©vacuation des eaux usĂ©es. Je tÂŽaime AmĂ©lie, je tÂŽaime ĂŽ petit ĂȘtre dÂŽune banalitĂ© consternante, fouineuse du passĂ© pleureuse consternante. Tu vois, tu me donnes envie dÂŽĂ©crire, un acte de crĂ©ation, tu ne peux donc pas ĂȘtre complĂštement mauvaise. Je tÂŽaime AmĂ©lie, fleur de lÂŽaffligeant et prĂȘtresse de la normalitĂ© absolue. Traceuse de pistes, mal baisĂ©e , ennuyante en gros le prototype de la fille quÂŽon a pas envie de voir Ă  lÂŽĂ©cran. Je suis dur, mais je suis large, car je lÂŽaime. Je mÂŽĂ©largis davantage, et cette critique nÂŽen est dĂ©jĂ  plus une, comme quoi lÂŽinspiration du verbe est bel et bien lĂ , lorsquÂŽon parle dÂŽAmĂ©lie les speculoos Couche les en prose Si tÂŽen prends lÂŽenvie GoĂ»te Ă  pleine marmelade la sueur du jour dÂŽĂ©tĂ© Car Hitler est sasiĂ©tĂ© mastique les membre du club de rencontre Passe le temps passe le en tongues Car il est sur que leur digestion est longueSpeculoos sur lÂŽhiver ma grand-mĂšre prĂ©fĂšre le vert Limande et cĂ©tacĂ©s Sont pleinement brassĂ©s Sous couvert de Groupuscules ignorant le crepusculeCertitude servile, O mon Seigneur Crevette syndicaliste Roi du dĂ©sordre et du lynchage 50 ml de semence Dressez vous, empalĂ©s Reproduisez vous vite refroidissez, thermostat Mais gare Ă  la gingivite
Avantd’aimer tout de suite le site, lorsque je l’ai dĂ©couvert il y a dĂ©jĂ  quelques annĂ©es, j’ai aimĂ© son nom. Le dĂ©sordre, Ă  la fois mon penchant et mon ennemi, ma maladie et ma richesse, la clef de ma dĂ©sinvolture et la source de mes
C’est dans la PlĂ©nitude de Mon Amour que Je M’adresse de nouveau Ă  vous au moyen du Grand Rayon de la LumiĂšre et du Son, afin de diriger consciemment le Rayon de la GuĂ©rison vers chacun des Étudiants. Je maintiendrai cette Radiation du Pouvoir de GuĂ©rison chaque jour pendant deux semaines. Pendant Mon MinistĂšre dans les Collines de la JudĂ©e, J’ai activĂ© le souvenir latent dans les Enregistrements IntĂ©rieurs de l’humanitĂ© et ce Service se poursuit encore Ă  ce jour. Je dĂ©sire faire comprendre Ă  tous les Étudiants qu’avant de procĂ©der Ă  une guĂ©rison, J’étais toujours intimement conscient de “AY AM – Je Suis l’Unique PrĂ©sence de GuĂ©rison”, et en tant que cette PrĂ©sence AY AM IllimitĂ©e, J’avais le Droit, le Pouvoir et la CapacitĂ©, par cette PrĂ©sence, d’ordonner Ă  toute activitĂ© mentale extĂ©rieure de se taire et d’obĂ©ir Ă  la PrĂ©sence. Donc, lorsque Je M’adressais aux gens, Je parlais avec cette AutoritĂ© de la PrĂ©sence AY AM que Je reconnaissais comme l’Unique Intelligence et Pouvoir en Action – ou qui pouvait agir, car J’étais conscient de l’activitĂ© mentale extĂ©rieure de mon entourage. Comme Je l’ai dĂ©jĂ  dit, ce ne fut que lorsque Je commençai Ă  dire “AY AM – Je Suis la RĂ©surrection et la Vie” que l’Ampleur de Ma Mission et le moyen de L’accomplir Me furent entiĂšrement dĂ©voilĂ©s. Le point sur lequel J’insiste aujourd’hui est que dans chacun des Étudiants rĂ©side cette mĂȘme Puissante PrĂ©sence AY AM que J’invoquais pour manifester la Perfection de cette Puissante PrĂ©sence. Les humains de l’époque appelĂšrent cela des miracles. Pourtant, Je vous assure qu’il s’agissait simplement de la mise en action et de l’emploi de Lois Cosmiques qui vous environnent et qui peuvent ĂȘtre mises en activitĂ© par direction consciente. L’erreur commise par les Etudiants qui retardent leur MaĂźtrise, consiste Ă  garder le sentiment qu’ils mentent ou qu’ils trompent en se dĂ©clarant parfaits alors qu’ils ne manifestent pas encore la Perfection dans leur apparence ou dans leur activitĂ©. Par Ma propre ExpĂ©rience, Je dois vous dire sincĂšrement que NOUS DEVONS RECONNAÎTRE L’UNIQUE PRESENCE, INTELLIGENCE ET POUVOIR, PUIS LA REVENDIQUER COMME NÔTRE DANS CHAQUE PENSEE ET ACTIVITE c’est cela l’Unique Moyen pour attirer cette Puissante Perfection dans les apparences extĂ©rieures et d’en avoir l’usage dans l’activitĂ©. Le fait que la Perfection n’est pas encore manifestĂ©e en apparence n’est pas une raison pour renoncer Ă  appliquer la Loi et Ă  revendiquer la Perfection comme Ă©tant vĂŽtre. N’importe qui est douĂ© d’une intelligence moyenne, n’a qu’à rĂ©flĂ©chir un instant pour se rendre compte que l’Énergie, le Principe de Vie qu’il emploie est DIEU, la Puissante PrĂ©sence AY AM. Cette PrĂ©sence, ce Pouvoir et cette Énergie, cette Perfection sont donc Permanents par nature. C’est en revendiquant cette Puissante PrĂ©sence en ActivitĂ© que vous La mettez consciemment en Action dans votre Vie, votre entourage et vos affaires. De nos jours, comme du temps de Mon MinistĂšre, la lutte financiĂšre semble ĂȘtre dure, et pourtant, par la manipulation et la direction consciente de la Puissante Énergie, de la Substance et de l’Opulence qui vous environnent, vous avez Ă  votre portĂ©e le moyen d’attirer Ă  vous tout ce dont vous avez besoin pour votre usage, et qui se trouve dans la Merveilleuse Opulence Divine, OmniprĂ©sente. Par la Parole “AY AM”, vous La mettez en Action pour l’Accomplissement de votre ordre conscient. Une des premiĂšres et des plus puissantes choses qui s’imposĂšrent clairement Ă  Ma conscience fut Ma CapacitĂ© – la CapacitĂ© de tout le monde – de qualifier cette Énergie consciemment dirigĂ©e, comme produisant tout ce qui, en apparence, Ă©tait nĂ©cessaire. De cette maniĂšre, l’Énergie peut produire pour votre usage de l’or, de l’argent, de la monnaie, des aliments, des vĂȘtements, un logement, des moyens de transport, ou n’importe quoi que vous pouvez demander consciemment. Toute chose peut apparaĂźtre par ordre conscient, dĂ©terminĂ©, quand on sait que la demande consciente est faite et accomplie par la PrĂ©sence AY AM. Elle possĂšde naturellement la Toute-Puissance et l’AutoritĂ© de donner Ă  Sa propre Substance la forme qui est demandĂ©e. Étant conscient que VOUS ĂȘtes la PrĂ©sence AY AM toujours en ActivitĂ©, vous devez savoir que, par cette prise de conscience, vous ĂȘtes devenu un Aimant qui attire invinciblement toute l’ActivitĂ© de l’Univers, qui Se prĂ©cipite vers vous pour accomplir ce qui est demandĂ©. L’unique raison qui peut faire paraĂźtre qu’il n’en est pas ainsi, est le doute soit un sentiment subconscient d’incertitude concernant votre capacitĂ© et votre autoritĂ©, soit un doute concernant l’OmniprĂ©sence de l’ActivitĂ© AY AM. Aujourd’hui, en Ma qualitĂ© d’un Être ayant passĂ© par le processus complet de la RĂ©alisation, Je vous assure que c’est Mon PrivilĂšge et Ma Joie de vous expliquer, avec d’autres MaĂźtres AscensionnĂ©s, ces Lois simples mais puissantes et invincibles dans Leur ActivitĂ©. Elles vous procureront la LibertĂ© et la SouverainetĂ© sur toutes ces choses qui vous semblent ĂȘtre des montagnes d’obstruction sur votre chemin. Si vous persistez dans l’acceptation et l’emploi de ces Lois, vous constaterez que vous gagnerez la MaĂźtrise sur les Quatre ÉlĂ©ments, Terre, Eau, Air et Feu. En prenant conscience de la Flamme de votre Divinité’, vous agissez Ă  partir du plus Ă©levĂ© des Quatre ÉlĂ©ments, qui est le Feu et la VĂ©ritable ActivitĂ© de l’Esprit. L’emploi conscient de la Flamme est, par rapport Ă  la connaissance de la LumiĂšre comme l’activitĂ© consciente est par rapport au subconscient. L’ÉlĂ©ment naturel de votre Âme est la Flamme. VoilĂ  pourquoi les anciens adoraient le Feu et le Soleil. Au moment manque une ligne
 
 qu’on peut employer et diriger cette Flamme Consumante, on a un Grand Pouvoir Ă  sa disposition. Lorsqu’on devient conscient qu’on possĂšde la SouverainetĂ© sur les Quatre ÉlĂ©ments, il suffit de s’exercer Ă  L’employer pour constater qu’on peut commander Ă  l’éclair de maĂźtriser l’orage, contrĂŽler les eaux et traverser le feu sans dommage. Voudriez-vous Me dire comment on peut utiliser une chose avant de savoir qu’elle existe, d’en connaĂźtre la possibilitĂ© d’usage, et avant de savoir qu’on est capable de l’employer ? C’est par l’exercice dans l’emploi que l’on devient invincible dans l’usage de la chose. Je veux absolument vous faire comprendre que Nous vous enseignons exactement les mĂȘmes Lois que Celles que J’ai mises en pratique et que tous Ceux qui atteignent l’État AscensionnĂ© doivent employer. Tout revient finalement Ă  faire Usage de la Connaissance de ces Lois, et Ă  ĂȘtre convaincu que la PrĂ©sence AY AM que vous Êtes est l’Intelligence, le Pouvoir et l’AutoritĂ© qui peut consciemment diriger l’Énergie au moyen de l’activitĂ© extĂ©rieure de votre mental. N’ayez donc pas peur de L’employer, pour guĂ©rir, pour bĂ©nir, pour Ă©clairer et pour en faire bĂ©nĂ©ficier votre prochain. Effacez Ă  jamais de votre mental l’idĂ©e qu’il puisse y avoir de l’égoĂŻsme dans l’acceptation consciente de la Direction de la PrĂ©sence AY AM. Peu importe ce que vous dĂ©sirez pour devenir plus capable et plus puissant pour bĂ©nir. Il ne peut y avoir d’égoĂŻsme dans le dĂ©sir pour ces RĂ©alisations plus Hautes et pour cette Perfection. C’est une grande erreur de croire qu’il faut retarder son propre progrĂšs Ă  cause d’autrui. Chaque personne doit atteindre la Perfection par son propre effort conscient dans cette Voie merveilleuse de la Connaissance. Personne ne peut croĂźtre ou se rĂ©aliser pour autrui, mais tous, vous pouvez demander pour les personnes que vous voulez aider “AY AM – Je Suis l’Unique PrĂ©sence et Intelligence agissant dans cette personne”, et vous pouvez qualifier cette Affirmation avec ce dont la personne semble avoir le plus besoin. LE DEVOIR PRIMORDIAL DE TOUT ETRE EST DE DONNER ADORATION ET AMOUR A L’UNIQUE PUISSANTE PRESENCE AY AM – JE SUIS – PRESENTE PARTOUT. Ceci ne vous prouve-t-il pas que c’est un joyeux privilĂšge d’aimer votre soi-disant ennemi car “AY AM – Je Suis – l’Unique, RĂ©elle PrĂ©sence et ActivitĂ© partout” ? Si l’ignorance de l’activitĂ© extĂ©rieure du mental semble avoir créé du dĂ©sordre, de la peine et des limitations, alors vous pouvez rĂ©aliser que cette crĂ©ation erronĂ©e n’a aucun pouvoir par elle-mĂȘme. C’est Ă  tort que l’individu maintient cette apparence en lui accordant un pouvoir qu’elle ne possĂšde pas elle-mĂȘme. Si vous avez eu le malheur de crĂ©er de l’inharmonie, du dĂ©sordre, des limitations, ne voyez-vous pas que vous seul, par le Pouvoir de votre PrĂ©sence AY AM, la Flamme Consumante, devez appeler consciemment en Action la Loi du Pardon et consumer par la Flamme de Vie que vous ĂȘtes, toutes les erreurs que vous avez créées dans votre monde ? Ceci vous montre clairement comment vous devez procĂ©der pour dĂ©barrasser votre monde de tout le dĂ©sordre et des erreurs que vous y avez introduits. AprĂšs, vous apparaĂźtrez comme un Soleil, une LumiĂšre de Vie Éternelle, de Jeunesse, de BeautĂ© et d’Opulence, brandissant, avec Effet InstantanĂ©, le Sceptre de Pouvoir de la Puissante PrĂ©sence AY AM – Je Suis – que vous ĂȘtes. Il est important de savoir que cette Unique Puissante Énergie effectue tout conformĂ©ment Ă  la qualification que vous Lui imposez ou suivant le dĂ©sir dont vous demandez la manifestation. Il est un point dont les Étudiants devraient ĂȘtre Ă©minemment conscients, c’est que “AY AM – JE SUIS – l’Éternelle PrĂ©sence et ActivitĂ© harmonisant tout, partout oĂč Je Suis, et toute chose vers laquelle ma pensĂ©e se dirige “. Par l’Emploi constant de cette Affirmation faite avec le Sentiment de Son Invincible Pouvoir, l’atmosphĂšre de votre monde restera pure et harmonieuse, et apte Ă  transmettre toute directive consciente et Ă  en amener le rapide accomplissement. Si vous voulez parler avec AutoritĂ©, silencieusement, Ă  ou d’une personne, prononcez d’abord son prĂ©nom, et vous constaterez que l’Aide ou l’Énergie que vous lui destinez lui parviendront et seront plus rapidement acceptĂ©es. Cela revient Ă  attirer l’attention de celui Ă  qui vous voulez parler. Car, naturellement, avant de parler Ă  quelqu’un, vous prononcez son prĂ©nom pour attirer son attention il faut faire de mĂȘme quand on dirige l’Énergie silencieusement. Par la Connaissance et l’Emploi de la PrĂ©sence AY AM, sachant qu’Elle est partout PrĂ©sente, vous voyez que dans les SphĂšres IntĂ©rieures, vous pouvez parler aussi facilement Ă  quelqu’un qui se trouve aux antipodes qu’à celui qui se trouverait physiquement devant vous. Je vous prĂ©viens que si vous essayez d’employer cette Connaissance pour nuire Ă  autrui, l’effet destructeur de votre intention passera par votre corps et votre Ăąme. Souvenez-vous toujours que vous n’ĂȘtes pas des soi-disant ĂȘtres humains mais que vous ĂȘtes des embryons de dieux et de dĂ©esses qui, par leur effort conscient, atteindront la ComplĂšte SouverainetĂ©. Je vous dis, Bien-AimĂ©s Étudiants de la LumiĂšre “Debout !” Prenez pleinement conscience de votre AutoritĂ© Divine. Servez-vous sans crainte de la Connaissance Consciente de l’Emploi et de la Direction de l’Énergie de la Puissante PrĂ©sence AY AM pour votre LibertĂ©, votre ProspĂ©ritĂ©, votre BĂ©nĂ©diction et votre Illumination. Chacun de vous est un brillant, Ă©tincelant Joyau de LumiĂšre projetĂ© dans le chaos et l’obscuritĂ© que cette LumiĂšre Se rĂ©pande en consumant, par l’Éclat de cette Puissante PrĂ©sence AY AM que vous ĂȘtes, toute l’obscuritĂ© de la Terre. N’hĂ©sitez pas, chers Enfants, saisissez ce Sceptre de votre Pouvoir et de votre SouverainetĂ© ! Employez-Le pour guĂ©rir, pour bĂ©nir, pour Ă©clairer et faire prospĂ©rer toute Vie, et vous verrez toutes choses humaines sur la Terre s’incliner devant vous et se mettre Ă  votre disposition pour rĂ©aliser vos moindres dĂ©sirs constructifs. VoilĂ , Bien-AimĂ©s, Bien-AimĂ©s FrĂšres et SƓurs, l’Unique Puissante PrĂ©sence AY AM que Je Suis ! VoilĂ  la CapacitĂ© Consciente que je vous transmets, chargĂ©e de la Force, du Courage, du Pouvoir et de la ComprĂ©hension Permanents qui vous permettront d’atteindre maintenant votre LibertĂ©. VoilĂ  ce que Je vous donne par ces Deux Rayons Personnels que Je dirige vers vous pendant deux semaines. Je vous assure que ces Rayons ne sont pas de vaines imaginations, mais des Courants tangibles d’Énergie contenant tout ce qui est requis, et qui agiront pour votre BĂ©nĂ©diction dans la mesure oĂč vous accepterez Leur RĂ©alitĂ©. Je vous revĂȘts de ce Manteau de LumiĂšre qui possĂšde tout Pouvoir. Je vous tiens serrĂ©s dans Ma Puissante Étreinte et AY AM – Je Suis – avec vous Ă  chaque instant. JĂ©sus ComplĂ©ment, par Saint-Germain Vous avez Ă©tĂ© bĂ©nis par cette PrĂ©sence Électrisante il n’y a rien Ă  ajouter ! Lorsque vous rĂ©alisez que AY AM est l’Unique PrĂ©sence, Pouvoir, et CapacitĂ© de penser dans les cellules de votre cerveau, et si vous n’acceptez que l’ActivitĂ© de la PrĂ©sence AY AM, alors vous en faites la Toute-Puissance manifestant tout dĂ©sir extĂ©rieur. Donc, si vous dĂ©sirez une chose utile dans l’activitĂ© extĂ©rieure, c’est la PrĂ©sence AY AM qui la produit en se servant de votre demande consciente qui n’a rien de commun avec le soi-disant dĂ©sir humain. Dites souvent“AY AM – Je me soumets toujours de bonne grĂące Ă  la LumiĂšre”. Plus vous ferez Appel Ă  la PrĂ©sence AY AM, plus tout dans votre entourage deviendra alerte, rapide, et puissamment protĂ©gĂ©. Plus vous deviendrez conscients de l’Attraction MagnĂ©tique du Grand Soleil Central, plus vous constaterez l’Intensification de Son Action dans votre propre sphĂšre. Une personne Ă©clairĂ©e spirituellement n’emploie jamais une force destructive. Lorsque le MaĂźtre de Suerne projeta la force qui dĂ©cima l’armĂ©e ennemie, Il la projeta pour la protection de son peuple. Les qualifications destructives qui animaient les sentiments de l’armĂ©e s’imposĂšrent sur la force du MaĂźtre et dĂ©truisirent ceux qui Ă©taient venus pour tuer. Tout ĂȘtre ayant de la ComprĂ©hension a le droit de se protĂ©ger lui-mĂȘme . Les Étudiants doivent apprendre Ă  ne jamais juger l’Action d’une Intelligence qui les dĂ©passe. Lorsqu’un MaĂźtre AscensionnĂ© produit des phĂ©nomĂšnes, cette Intelligence transcende Ă  ce point l’intelligence de ceux qui L’observent qu’il leur est pratiquement impossible de persister Ă  accepter ce qui est la VĂ©ritĂ© en la matiĂšre. Il est absolument impossible de donner satisfaction Ă  l’activitĂ© extĂ©rieure du mental. Dans la vision projetĂ©e l’enregistrement Ă©thĂ©rique est Ă  nouveau revĂȘtu de substance. Les enregistrements de scĂšnes ne peuvent ĂȘtre revĂȘtus que dans leur environnement propre. L’enregistrement individuel accompagne la personne partout et peut ĂȘtre revĂȘtu n’importe oĂč, oĂč elle se trouve. Saint Germain La PlĂ©nitude de la PrĂ©sence dĂ©verse sur nous Son Amour Indispensable. La PlĂ©nitude de la PrĂ©sence nous donne toutes choses dĂ©sirables. Saint Germain PartagĂ© par - Terre Nouvelle - Portail vers la SpiritualitĂ©Vous pouvez partager ce texte Ă  condition d’en respecter l’intĂ©gralitĂ© et de citer la pas, utilisez toujours votre discernement par rapport Ă  ces textes. Vous avez un Libre Arbitre, alors utilisez le et surtout, Ă©coutez ce que vous dicte votre coeur ; Il dĂ©tient la vĂ©ritĂ©, laissez le vous guider.
Aimer c’est du dĂ©sordre alors aimons! A wall in Montmartre; a great thought for the New Year. To love is a mess let’s love then ! ” 0 “ Aimer c’est du dĂ©sordre alors aimons! A wall in Montmartre; a great thought for the New Year. To love is a mess let’s love then ! ” Fragments. @aleajac. Search. Facebook; Google Plus; Linkedin; Pinterest; Twitter; Website
Mardi 21 septembre 2021 Le bonheur exquis du Ciel Le Ciel est plein d’amour, c’est ce qui fait le bonheur de tous Mes saints. Ils sont pleinement heureux, toujours accueillants et remplis du bonheur cĂ©leste. Tel est le bonheur que Je suis venu apporter au monde en le sauvant de l’emprise du mauvais, de celui qui dĂ©teste Mes enfants et qui Me dĂ©teste aussi. Si vous saviez, Mes enfants, combien Je vous aime ! Si vous saviez ! Vous vous plieriez en quatre, en six, en vingt pour Me contenter, suivant Mes prĂ©ceptes et Me donnant votre amour et votre fidĂ©litĂ©. Il est si Ă©trange que tant d’hommes et de femmes choisissent le mauvais camp, comme si ce mauvais camp leur Ă©tait plus avantageux. L’assouvissement corporel en est le motif pour beaucoup et puis vient l’amour de l’argent, de l’ambition personnelle, de la gloire humaine ĂȘtre au-dessus de son voisin, de ses semblables, quelle illusion Ă©phĂ©mĂšre ! Au Ciel, rien n’est ainsi. Il n’y a plus que le bonheur d’aimer Dieu comme son bien le plus prĂ©cieux, son PĂšre comme l’Etre Ă©minemment chĂ©ri et respectĂ©, aimĂ© profondĂ©ment et duquel on tient tout. Il est au-dessus de tout, Il remplit l’espace de Son ImmensitĂ© mais Il est aussi tout Ă  tous, Il est affectueux, riche, gĂ©nĂ©reux et Il comble les vƓux honnĂȘtes de tous Ses saints. Il se fait accessible et personnel avec une telle humilitĂ©, une telle joie et mĂȘme une telle facilitĂ© d’approche, que les saints sont tous profondĂ©ment joyeux et dĂ©sireux de Lui plaire. C’est la grande famille des bienheureux oĂč tout est joie, dĂ©tente, bonheur, action, mais aussi respect, louange, bienveillance et aussi 
 humour. Il n’y a pas d’ennemi, pas de dĂ©sordre, pas d’excĂšs et surtout jamais de discorde. L’amour parfait, Ă©veillĂ©, enrichissant et propulsant. Telles sont les qualitĂ©s et les vertus toujours en Ă©veil dans la concorde et la plus totale confiance. La dĂ©ception n’existe pas, l’embarras non plus, rien ne se perd, tout se gagne. C’est idyllique, c’est l’Eden au paroxysme de la situation la plus dĂ©sirable, et obtenue. C’est Ă  un tel bonheur que Je vous convie, Mes enfants, et Ă  plus encore. Plus ? Les mots pour le dire en langue terrestre sont insuffisants car la rĂ©alitĂ© du Ciel dĂ©passe la conception humaine des choses et, dĂšs lors, les mots n’existent pas pour la rendre. La joie est une Ă©motion humaine et, oui, elle existe dans le Ciel mais elle est divine aussi. Les sentiments de Dieu sont infinis comme Lui, et l’on peut dire mĂȘme qu’Il n’a pas de sentiments tellement Il est au-delĂ  de cela. Il aime comme Dieu, Il donne comme Dieu, Il a toutes les qualitĂ©s et toutes les vertus comme Dieu, c’est-Ă -dire Ă  une mesure qui nous dĂ©passe totalement. Il aime comme JĂ©sus-Christ a aimĂ©, c’est-Ă -dire totalement, sans se mĂ©nager, sans jamais se retirer en Lui-mĂȘme, mais avec une bontĂ© et une Ă©quitĂ© absolues. Nul homme n’arrive Ă  Sa cheville et les plus grands saints, si admirables par leur exemple et leur ressemblance Ă  JĂ©sus-Christ, sont restĂ©s humains tandis que Lui est divin. Il y a une dimension infranchissable entre la bontĂ© humaine et la bontĂ© divine. Mais lorsque vous serez au Ciel, vous expĂ©rimenterez cette dimension infinie puisque vous serez fils de Dieu et frĂšre de JĂ©sus-Christ dans l’exacte rĂ©alitĂ© de cette filiation. Il s’ensuit que Je veux vous Ă©clairer sur la beautĂ© du Ciel, sa douceur, son exquise finesse et, en mĂȘme temps, son extraordinaire variĂ©tĂ©. C’est vraiment un lieu, surnaturel certes, mais un lieu rĂ©el et absolument extensible. Il n’y a pas de pĂ©chĂ©, pas mĂȘme la plus petite imperfection et personne n’y Ă©prouve jamais, au grand jamais, le moindre indice d’ennui. Tout y est gai, riche, aimable, agrĂ©able, honorable, digne, beau, admirable. Tous les saints ont le cƓur comme dilatĂ© de bonheur divin et Dieu se rĂ©jouit en eux. Tout le monde est actif mais tranquille Ă  la fois, dans une trĂšs grande joie de faire ce qu’il fait et d’honorer Dieu, de Le rĂ©vĂ©rer et de Lui plaire. Il y a une telle symbiose entre Lui et les Siens qu’un Ă©tranger en serait renversĂ©. Dieu et l’homme, uni pour toujours et Ă  jamais ! Pour un tel avenir, la possession totale de tout ce qu’on peut espĂ©rer, mais une possession licite et merveilleuse, que ne feraient les pauvres hommes que nous sommes pour l’acquĂ©rir ! Alors, oui, allons-y, grimpons la montagne, ne traĂźnons pas, faisons les sacrifices nĂ©cessaires pour ne pas nous appesantir et marchons Ă  une sainte cadence vers les hauts sommets de l’Amour divin.

1 Les choses que tu n’aimes pas ou n’utilises pas. “Le dĂ©sordre [] tire votre Ă©nergie vers le bas, et plus vous le gardez, plus il va vous affecter.”. Chaque objet que tu n’aimes ou que tu n’utilises pas fait stagner l’énergie chez toi et te ralentissent dans tes projets. Si, Ă  l’inverse, tu t’entoures uniquement de

l LibertĂ© DĂ©mocratie Textes bien-aimĂ©s 16LibertĂ©Chants de libertĂ© / A l’ensemble du vivant des chants de libertĂ©/ Conceptions de la libertĂ©/ La libertĂ© et les autres / Les libertĂ©s et les droits /Chants de libertĂ©Sur mes cahiers d’écolier Sur mon pupitre et les arbres Sur le sable sur la neige J’écris ton nom
 suivent les dix neuf strophes de ce poĂšme sublime Et par le pouvoir d’un mot Je recommence ma vie Je suis nĂ© pour te connaĂźtrePour te nommer LibertĂ©. Paul EluardLa LibertĂ© lĂ©gislatrice,La sainte LibertĂ©, fille du sol français,Pour venger l’homme et punir les forfaits,Va parcourir la terre en arbitre suprĂȘme,Tremblez ! Ses yeux lancent l’ ChĂ©nierAlors, dans l’absolu que l’Etre a pour milieu,On entendit des profondeurs du VerbeCe mot qui, sur le front du jeune ange superbeEncore vague et flottant dans la vaste clartĂ©,Fit tout Ă  coup Ă©clore un astre LIBERTE !Victor Hugo-Qui aimes-tu le mieux, homme Ă©nigmatique, dis ?Ton pĂšre, ta mĂšre, ta sƓur ou ton frĂšre ?-Je n’ai ni pĂšre, ni mĂšre, ni sƓur, ni amis ?-Vous vous servez lĂ  d’une parole dont le sensm’est restĂ© jusqu’à ce jour patrie ?-J’ignore sous quelle latitude elle est beautĂ© ?-Je l’aimerais volontiers, dĂ©esse et ?-Je le hais comme vous haĂŻssez ! Qu’aimes-tu donc extraordinaire Ă©tranger ?-J’aime les nuages
les nuages qui passent
lĂ -bas
lĂ -bas
les merveilleux nuages !Charles Baudelaire La libertĂ©, cette merveille !Qui sourit, la rose Ă  l’oreilleMais qui chante , les poings CarcoO libertĂ©, tu brilles clair dans les cachotsCar , lĂ  , tu habites le cƓur
George Gordon ByronL’air est gros comme la terreL’air est lourd comme du plombJe crie, Je crie, Je crie, Je crieVenez viteJe vous inviteA faire fondre du HikmetLa libertĂ© naquit de la parole,Elle fut chant dĂšs son premier Ă©veilEt nul ne put jamais la muselerSans en pĂ©rir lui-mĂȘme et au Sabatier Je m’en allais, les poings dans mes poches crevĂ©es. Mon paletot aussi devenait sous le ciel, Muse, et j’étais ton fĂ©al. Oh ! lĂ  lĂ  ! que d’amours splendides j’ai rĂȘvĂ©es. Arthur Rimbaud La libertĂ©, frĂšres, ce n’est pas le vin, ni la femme douce, ni le bien dans les celliers, ni le fils dans le berceau, c’est un chant solitaire et dĂ©daigneux qui se perd dans le vent. Nikos Kazantzaki... Mais... chanter, RĂȘver, rire, passer, ĂȘtre seul, ĂȘtre libre, Avoir l’Ɠil qui regarde bien, la voix qui vibre, Mettre, quand il vous plaĂźt, son feutre de travers,Pour un oui, pour un non, se battre, ou faire un vers! Edmond Rostand Cyrano de BergeracMieux vaut la libertĂ© dans les enfers que l’esclavage aux MiltonJe meurs pour la libertĂ©, elle vaut tous les sacrifices. Mot attribuĂ© Ă  Spartacus mourantLe seul mot de libertĂ© est tout ce qui m’exalte encore. AndrĂ© BretonA l’ensemble du vivant un chant de libertĂ©Au lever du jour elle s’effondre, le corps Ă  demi lacĂ©rĂ©, un goĂ»t de sang et d’herbes sauvages dans la bouche, d’immensitĂ© et de finitude mĂȘlĂ©es dans son cƓur et sa mais insoumise, elle meurt sans le moindre regret de s’ĂȘtre enfuie de son enclos, de s’ĂȘtre Ă©prise de libertĂ©, d’avoir aimĂ© la vie au large et en vue par Sylvie GermainIl y a cette immense libertĂ© de l’animal, enfermĂ© certes dans les limites de son espĂšce mais vivant sans plus sa rĂ©alitĂ© d’ĂȘtre, sans tout le faux que nous ajoutons Ă  la sensation d’ YourcenarPour admirer un paysage sans pollution et sans prĂ©sence humaine, oĂč des animaux sauvages vivent en toute libertĂ©, il faudra dĂ©couvrir une autre TaihanPour que les arbres et les plantes s’épanouissent, pour que les animaux qui s’en nourrissent prospĂšrent, pour que les hommes vivent, il faut que la terre soit RabhiDiversitĂ©s des conceptions de la libertĂ©La libertĂ© est un des dons les plus prĂ©cieux que les dieux firent aux de CervantĂšs Vaut-il mieux parler Ă  l’homme de sa libertĂ© ou de son esclavage ? » demandait un philosophe. Sans doute serait-il plus porteur de voir Ă  la fois les chaĂźnes qui Ă©touffent et les moyens de les de ce blogToute victoire de la libertĂ© se retourne contre elle et appelle un nouveau combat. La victoire de la libertĂ© ne connaĂźt pas de Mounier Il faut tout dire. La premiĂšre des libertĂ©s est la libertĂ© de tout dire. Maurice BlanchotLa libertĂ© de penser et d’agir est le premier des Sand LibertĂ©, que de crimes on commet en ton nom ! Manon Roland Je sais mal ce qu’est la libertĂ© mais je sais bien ce qu’est la MalrauxTout peuple qui s’endort en libertĂ© se rĂ©veillera en Emile Chartier Je crois qu’il faut apprendre Ă  se voir avec les yeux de l’amitiĂ© qui est lucide, bourrue, moqueuse mais inĂ©branlable, pour dĂ©sapprendre et se prendre en pitiĂ© et pour ne plus rougir de soi, la marque de la libertĂ© rĂ©alisĂ©e. Françoise GiroudMerci, mes parents, dont l’ovule et le spermatozoĂŻde contenaient les recettes de fabrication des substances qui me constituent. Merci, ma famille, pour la nourriture, la chaleur, l’affection, qui m’ont permis de grandir et de me structurer. Merci, mes maĂźtres, qui m’ont transmis les connaissances lentement accumulĂ©es par l’humanitĂ© depuis qu’elle interroge l’univers. Merci, vous qui m’avez aimĂ©, de votre irremplaçable c’est Ă  moi d’achever l’ouvrage, Ă  moi de poser la poutre faĂźtiĂšre. Oubliez celui que vous auriez voulu que je sois. Je n’ai pas Ă  rĂ©aliser le rĂȘve que vous auriez fait pour moi, ce serait trahir ma nature d’ que je sois vraiment un homme vous me devez un dernier cadeau la libertĂ© de devenir celui que je choisis d’ĂȘtre. Albert Jacquard Il faut choisir se reposer ou ĂȘtre libreThucydideC’est peut-ĂȘtre cela la libertĂ© choisir ses LefevreLe bonheur de l’homme n’est pas dans la libertĂ© mais dans l’acceptation d’un GideLa volontĂ© trouve, la libertĂ© choisit. Trouver et choisir c’est HugoSi Dieu est... l’homme est esclave, or l’homme peut et doit ĂȘtre libre ; donc Dieu n’est pas. Bakounine Il n’y a de libertĂ© qu’en situation, il n’y a de situation que par la libertĂ©. Jean-Paul SartreLa force nait par violence et meurt par libertĂ©LĂ©onard de VinciUn ĂȘtre ne se sent obligĂ© que s’il est libre, et chaque obligation, prise Ă  part, implique la libertĂ©. Henri Bergson La libertĂ© c’est l’activitĂ©. Et la libertĂ© c’est une activitĂ© qui en mĂȘme temps s’autolimite, c’est-Ă -dire qui sait qu’elle peut tout faire mais qu’elle ne doit pas tout CastoriadisL’important n’est pas ce que l’on a fait de nous mais ce que nous faisons nous-mĂȘmes de ce que l’on a fait de SartreIl n’y a de libertĂ© qu’en situation et il n’y a de situation que par la SartreQu’est-ce que dĂ©livrer ? Si je dĂ©livre dans le dĂ©sert un homme qui n’exige rien , que signifie sa libertĂ© ? Il n’est de libertĂ© que de quelqu’un qui va quelque part. DĂ©livrer cet homme ce serait lui enseigner la soif et tracer une route vers un puits
Les pentes invisibles de la pesanteur dĂ©livrent la pierre, les pentes invisibles de l’amour dĂ©livrent l’ ExupĂ©ryIl y a deux grandes finalitĂ©s qui se partagent l’humanitĂ© et qui fonctionnent dans tout homme la puissance et la libertĂ©. Dans les deux cas il s’agit d’un pouvoir ... La puissance c’est le pouvoir qu’on veut prendre sur autrui, la libertĂ© c’est le pouvoir qu’on veut prendre sur de RougemontJ’ai cherchĂ© la libertĂ© plus que la puissance...Marguerite Yourcenar MĂ©moires d’HadrienLa libertĂ© c’est chanter dans le Ă  5 ansLa libertĂ© et les autresLa libertĂ© des uns s’arrĂȘte lĂ  oĂč commence celle des libertĂ© commence par celle des GastaldiC’est ĂȘtre esclave que d’ĂȘtre bornĂ© par la libertĂ© des DumurNe fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu’on te libertĂ© ne se reconnait qu’à ses LatzarusAgis de telle sorte que les effets de ton action soient compatibles avec la permanence d’une vie authentiquement humaine sur terre. Hans JonasLes libertĂ©s et les droitsCette importance est symbolisĂ©e par l’article premier de la DĂ©claration universelle des droits de l’homme DUDH 10-12-1948 selon lequel Tous les ĂȘtres humains naissent libres et Ă©gaux en dignitĂ© et en droits .
 »Cela signifie que nous sommes des ĂȘtres humains libres et Ă©gaux, qu’il faut donc lutter pour que ces libertĂ©s et ces Ă©galitĂ©s soient consacrĂ©es, prĂ©servĂ©es, et droits-libertĂ©s correspondent aux droits de » .Il s’agit des droits civils et politiques , ce sont les droits de la 1Ăšre droits-Ă©galitĂ©s correspondent aux droits Ă  » c'est-Ă -dire aux droits Ă©conomiques, sociaux et culturels , ce sont les droits de la 2Ăšme gĂ©nĂ©ration. Ces deux gĂ©nĂ©rations de droits sont consacrĂ©es par les deux Pactes internationaux des droits de l’homme du 16 dĂ©cembre 1966, mais il y a une diffĂ©rence essentielle entre les deux Pactes. Les droits civils et politiques dans le 1er Pacte sont directement applicables , selon l’article 2 Les Etats parties s’engagent Ă  respecter et Ă  garantir Ă  tous les individus se trouvant sur leur territoire et relevant de leur compĂ©tence les droits reconnus dans le prĂ©sent Pacte 
 »Par contre les droits Ă©conomiques , sociaux et culturels dans le 2nd Pacte sont 
progressivement applicables, selon l’article 2 Chacun des Etats parties s’engage Ă  agir 
 en vue d’assurer progressivement le plein exercice des droits reconnus par le prĂ©sent Pacte
. »Une troisiĂšme gĂ©nĂ©ration a vu le jour, celle des droits de solidaritĂ©, c'est-Ă -dire le droit au dĂ©veloppement, le droit Ă  l’environnement consacrĂ© dans de nombreux textes et le droit Ă  la paix encore trĂšs insuffisamment peut aussi penser qu’une quatriĂšme gĂ©nĂ©ration est en gestation, elle sera nĂ©cessaire, celle des droits de l’homme par rapport Ă  la techno science, ainsi par exemple face Ă  des recherches scientifiques portant atteinte Ă  la dignitĂ© humaine ou Ă  l’humanitĂ© , face aussi Ă  nos rapports avec les robots
 Ces gĂ©nĂ©rations de droits d’une part sont complĂ©mentaires entre elles et d’autre part les protections des personnes, des peuples et de l’humanitĂ© doivent s’appuyer les unes sur les autres. Ainsi par exemple comme l’écrivait RenĂ© Jean Dupuy L’humanitĂ© doit, elle-mĂȘme, avoir des droits faute de quoi les hommes perdraient les leurs. »L’auteur de ce blogDĂ©mocratieDĂ©mocratie et organisation du pouvoir / DĂ©mocratie et Ă©galitĂ© / DĂ©mocratie et complexes scientifico-militaro-industriels / DĂ©mocratie et vitesse/ Droits de l’homme et dĂ©mocratie/DĂ©mocratie et organisation du pouvoirLa dĂ©mocratie est le pire de tous les rĂ©gimes... aprĂšs tous les autres !Winston Churchill La dĂ©mocratie c’est le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple. Abraham Lincoln Les dĂ©mocraties sont des rĂ©gimes dans lesquels existe une organisation constitutionnelle de la concurrence pacifique pour l’exercice du pouvoir. Raymond Aron Pour que l’on ne puisse pas abuser du pouvoir il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrĂȘte le La dĂ©mocratie ne dĂ©pend pas du type de bulletin que vous glissez tous les cinq ans dans l’urne mais du type d’individu que vous glissez chaque matin hors de chez vous. Henry David ThoreauLa dĂ©mocratie ne dĂ©pend pas seulement mot rajoutĂ© par l’auteur du blog du type de bulletin que vous glissez tous les cinq ans dans l’urne mais aussi idem du type d’individu que vous glissez chaque matin hors de chez vous. La gouvernabilitĂ© de la Terre cela veut dire Ă  la fois une nouvelle relation entre Etat et sociĂ©tĂ© civile et une nouvelle relation entre Nord et ChesneauxDĂ©mocratie et rĂ©sistance. Aucune libĂ©ration n’est neutre par rapport Ă  la sociĂ©tĂ© qui va en sortir. La lĂ©gitimitĂ© d’une libĂ©ration n’implique pas la lĂ©gitimitĂ© de tous les moyens pour la faire triompher. lL’auteur de ce blog Par le vote le citoyen dĂ©lĂšgue son pouvoir. L’exerce-t-il vraiment ? Par quels moyens passer d’une dĂ©mocratie de reprĂ©sentation Ă  une dĂ©mocratie de participation dans tous les domaines Ă  tous les niveaux gĂ©ographiques?L’auteur de ce blogTout captif porte dans sa main le pouvoir d’anĂ©antir sa ShakespeareLa dĂ©mocratie est une lutte perpĂ©tuelle des gouvernĂ©s contre les abus du pouvoir. Alain Emile ChartierLa vraie dĂ©mocratie ne viendra pas de la prise du pouvoir par quelques uns mais du pouvoir que tous auront de s’opposer aux abus de l’autoritĂ©. GandhiLe vrai dĂ©mocrate est celui qui, grĂące Ă  des moyens non-violents, dĂ©fend sa libertĂ© par consĂ©quent celle de son pays et finalement celle de l’humanitĂ© tout entiĂšre. GandhiDĂ©mocratie et Ă©galitĂ©L’amour de la dĂ©mocratie est celui de l’ L’égalitĂ© est constituĂ©e d’une sĂ©rie d’images en surimpression, chacune d’entre elles, sectorielle, tronquĂ©e, partielle, contradictoire avec les autres, cherche Ă  s’imposer dans d’autres champs. EgalitĂ© par la base contre la bureaucratisation on entend Rousseau. A travail Ă©gal, salaire Ă©gal, la compĂ©tition doit rĂ©gner mĂ©ritocratie on entend Diderot et l’ d’égalitĂ© des sexes, des Ăąges, des thĂšmes modernistes qui s’enracinent dans le trĂ©fonds de la des droits la galerie des DĂ©clarations » jusqu’à nos jours dĂ©file impeccablement. EgalitĂ© de la parole les images se dressent, des assemblĂ©es circulaires de l’Agora ou du Forum Ă  celle de 1789 jusqu’à l’imagination au pouvoir de mai 1968. Sans parler de la loi Ă©gale pour un bloc dĂ©jĂ  impressionnant, qui semble aller de soi. ... Lucien Sfez Non objet de nature mais fait de culture, son statut est symbolique. Instrument de symbolisation la notion admet, en son corps dotĂ© d’une gĂ©nĂ©rositĂ© sans pareille, tout mythe et toute mode la souverainetĂ© des Etats en dĂ©rive, comme la guerre et la grĂšve, la soif de justice ou la communication. Ou tout autre terme encore. Au lecteur d’y instrument de symbolisation est lĂ  pour susciter l’action ou camoufler l’impuissance, l’inertie. Personne n’y croit, tout le monde la veut, l’égalitĂ©. Depuis que les hommes, associĂ©s entre eux, ont compris que les dieux Ă©taient trop lointains pour dĂ©cider de l’action quotidienne, plus tard, dĂšs qu’ils ont su qu’ils n’étaient qu’un chaĂźnon minuscule et temporaire dans l’histoire de l’évolution, l’égalitĂ© est devenue inexorablement leur seule dĂ©finition suis comme tu es fondement ultime de toute vie individuelle en sociĂ©tĂ©. L’égalitĂ© ? Un autre mot pour dire l’identitĂ©, la mienne et la vĂŽtre, pour dire tu et je, moi et SfezDes compĂ©titions peuvent contribuer Ă  des crises dĂ©mocratiques. Ce processus se manifeste au moins de deux façons. D’abord les compĂ©titions contribuent Ă  saper les fondements des dĂ©mocraties en multipliant et en aggravants les inĂ©galitĂ©s. Des exclus, ne voyant alors pas leurs situations changer, peuvent contribuer Ă  favoriser l’avĂšnement de rĂ©gimes autoritaires qui, croient-ils par les propagandes, vont leur donner de nouvelles conditions de vie. Ensuite les compĂ©titions aggravent des relations entre Etats ce qui peut durcir des rĂ©gimes politiques. Des pays voudront ainsi avoir d’autres moyens plus agressifs de rĂ©pondre Ă  ces compĂ©titions et, pour ce faire, seront tentĂ©s de prendre des pentes de ce blogDĂ©mocratie et complexes scientifico-militaro-industrielsDans les assemblĂ©es du gouvernement, nous devons donc nous garder de toute influence injustifiĂ©e, qu'elle ait ou non Ă©tĂ© sollicitĂ©e, exercĂ©e par le complexe militaro-industriel. Le risque potentiel d'une dĂ©sastreuse ascension d'un pouvoir illĂ©gitime existe et persistera. Nous ne devons jamais laisser le poids de cette combinaison mettre en danger nos libertĂ©s et nos processus dĂ©mocratiques. Nous ne devrions jamais rien prendre pour argent comptant. Seule une communautĂ© de citoyens prompts Ă  la rĂ©action et bien informĂ©s pourra imposer un vĂ©ritable entrelacement de l'Ă©norme machinerie industrielle et militaire de la dĂ©fense avec nos mĂ©thodes et nos buts pacifiques, de telle sorte que sĂ©curitĂ© et libertĂ© puissent prospĂ©rer D. EisenhowerMessage de ce prĂ©sident des Etats-Unis au moment de son dĂ©part en janvier 1961Ce prĂ©sident Ă©tait un des premiers Ă  employer le terme de complexe militaro-industiel. » Il faut en rĂ©alitĂ© parler des complexes scientifico-militaro-industriels de ce blog DĂ©mocratie et vitesseLa vitesse absolue est le contraire de la dĂ©mocratie qui suppose d’aller vers les autres, de discuter, de prendre le temps de la rĂ©flexion et de partager la dĂ©cision. Quand il n’y a plus de temps Ă  partager il n’y a plus de dĂ©mocratie possible. Paul Virilio Oublie une bonne part de ce que tu apprends » et sois lent d’esprit » allaient devenir deux des meilleures rĂ©ponses de Montaigne Ă  la question du comment vivre ? »Sarah BakewellL’accĂ©lĂ©ration porte atteinte Ă  la dĂ©mocratie. En effet la vitesse a quelque chose de contraire Ă  la dĂ©mocratie qui est synonyme de discussions, de temps pris pour arriver Ă  des compromis, Ă  des partages des dĂ©cisions. Or le temps politique est court-circuitĂ© par le temps marchand, par le temps Ă©conomique, par la vitesse des transactions financiĂšres. Paul Virilio affirme en particulier que quand il n’y a plus de temps Ă  partager il n’y a plus de dĂ©mocratie possible ».Il y a donc une sorte de dĂ©synchronisation » entre le domaine politique et le domaine Ă©conomico-financier. Dans un raccourci trop rapide lui aussi
 on peut Ă©galement affirmer que les Parlements sont court-circuitĂ©s par les exĂ©cutifs plus rapides qui, eux-mĂȘmes, sont court-circuitĂ©s par les marchĂ©s financiers encore plus cette puissance et cette rapiditĂ© des marchĂ©s financiers il y a aussi une certaine dĂ©synchronisation entre l’économie rĂ©elle et l’économie virtuelle ce qui ne favorise pas la clartĂ© de ce blog Droits de l’homme et dĂ©mocratieLa dĂ©mocratie se prĂ©sente comme une recherche de fraternitĂ© accompagnĂ©e d’un refus de paternitĂ©. L’idĂ©ologie des droits de l’homme consacre la RĂ©publique des frĂšres. Jean LacroixTous les ĂȘtres humains naissent libres et Ă©gaux en dignitĂ© et en droits. Ils sont douĂ©s de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternitĂ©. Article 1er de la DĂ©claration universelle des droits de l’homme Je crois Ă  l’universalitĂ© et Ă  l’indivisibilitĂ© des droits de l’homme. Ils demeurent l’horizon vital de notre temps. Robert BadinterLes hommes ne naissent ni libres ni non-libres, ni Ă©gaux ni non-Ă©gaux. Nous les voulons libres et Ă©gaux dans une sociĂ©tĂ© juste et Castoriadis Tous les ĂȘtres humains naissent libres et Ă©gaux en dignitĂ© et en droits . 
 » Cela signifie que nous sommes des ĂȘtres humains libres , Ă©gaux et qu’il faut donc lutter pour que ces libertĂ©s et ces Ă©galitĂ©s soient consacrĂ©es, prĂ©servĂ©es, de ce blog Je pense que, les hommes Ă©tant originaires des diffĂ©rents points du globe, ils ne sont pas tous sortis d’un seul homme, mais qu’ils n’en sont pas moins frĂšres, n’ayant qu’un seul auteur qui est le soleil et une mĂȘme mĂšre qui est la Restif de la BretonneLa premiĂšre gĂ©nĂ©ration de droits est celle des droits-libertĂ©s » droits civils et politiques. La seconde gĂ©nĂ©ration est celle des droits-Ă©galitĂ©s » droits Ă©conomiques, sociaux et culturels. La troisiĂšme gĂ©nĂ©ration est celle des droits-solidaritĂ©s » droit au dĂ©veloppement, Ă  l’environnement, Ă  la paix. Ces trois gĂ©nĂ©rations non seulement doivent avancer dans leur consĂ©cration et leur application mais elles doivent s’appuyer les unes sur les autres, cela pour les personnes comme pour les peuples ĂȘtre libres, debout et de ce blog Au-dessus du droit des Etats il y a les droits de l’homme. Ils sont au-dessus de l’Etat souverain. Il n’y a aucune souverainetĂ© qui justifie qu’un Etat bafoue les droits individuels. Blandine Kriegel Si je range l’impossible Salut au magasin des accessoires, que reste-t-il ? Tout un homme, fait de tous les hommes et qui les vaut tous et que vaut n’importe SartreLes souffles de la dĂ©mocratie dans les rĂ©gimes politiques un article rajoutĂ© de l’auteur de ce blogLa dĂ©mocratie est une pratique politique et citoyenne, en construction permanente, qui met en Ɠuvre des moyens dĂ©mocratiques et aussi Ă©cologiques,pacifiques et justes. Il s’agitde combattre les critiques anti dĂ©mocratiques1,de mettre en avant les vertus de la dĂ©mocratie2,de promouvoir une conception et une pratique Ă©tendues de la dĂ©mocratie3,de relever les cinq grands dĂ©fis rencontrĂ©s par la dĂ©mocratie en ces premiĂšres dĂ©cennies du XXIĂšme siĂšcle4, de situer la dĂ©mocratie par rapport aux circuits schĂ©matiques des volontĂ©s 5,de rappeler des moyens gĂ©nĂ©raux contribuant Ă  la dĂ©mocratie 6, d’énumĂ©rer des moyens spĂ©cifiques tendant Ă  amĂ©liorer le systĂšme Ă©lectoral et le financement des campagnes Ă©lectorales et des partis politiques7 , de souligner les moyens spĂ©cifiques majeurs pour la reprĂ©sentativitĂ© du personnel politique8, de souligner les autres moyens spĂ©cifiques contribuant Ă  la reprĂ©sentativitĂ© du personnel politique 9,de surmonter les obstacles pour avancer dans la dĂ©mocratie participative10,de montrer la panoplie le dĂ©veloppement des moyens participatifs, dans le respect des droits de l’homme11 ,de souligner de nouvelles formes du politique12.1-Combattre les critiques anti-dĂ©mocratiques -La critique autoritaire de la dĂ©mocratie, la dĂ©mocratie y est synonyme de dĂ©sordre et d’inefficacitĂ©. Cette conception est inacceptable, elle peut mĂȘme Ă  la limite faire penser Ă  une formule tristement cĂ©lĂšbre tout dans l’Etat, rien contre lui, rien en dehors de lui ».Au contraire au dessus du droit des Etats il y a les droits de l’homme, de la femme , de l’enfant, les droits des peuples et les droits de l’ critique Ă©litiste de la dĂ©mocratie, l’égalitĂ© des individus est considĂ©rĂ©e comme critiquable, il y a les Ă©lites et les autres, en particulier les ignorants, seules les Ă©lites doivent pouvoir accĂ©der au pouvoir. Mais au nom de quoi le peuple ne peut-il s’approprier son passĂ© comme source de courages, son prĂ©sent comme celui des luttes et son avenir comme horizon de responsabilitĂ© ?-La critique technocratique de la dĂ©mocratie considĂšre les experts comme seuls porteurs des vĂ©ritables solutions au lieu de les voir comme simples donneurs d’avis proposĂ©s au pouvoir politique. Les techniciens dotĂ©s de pouvoirs dĂ©terminent-ils le bien commun ou sont-ils Ă  son service?-La critique fondĂ©e sur un libĂ©ralisme sauvage » qui considĂšre que la dĂ©mocratie doit ĂȘtre au service du marchĂ©, sinon il faut la remettre en cause. Non ! MarchĂ© mondial cherche compĂ©tition, humanitĂ© cherche futur. La dĂ©mocratie peut contribuer Ă  remettre en cause la conversion de toute chose en argent et de l’argent en toute chose. Non , tout n’est pas Ă  acheter ou Ă  vendre, tout ne vaut pas tant. La dĂ©mocratie peut constituer un des moyens pour passer d’une mondialisation compĂ©titive et irresponsable Ă  une mondialisation solidaire et critique capitaliste classique qui considĂšre que la seule dĂ©mocratie valable c’est celle du marchĂ© » alors que celle-ci est une politique de spectacle et de communication de la com. », et surtout une soumission aux forces dominantes du critique fondĂ©e sur une forme de populisme, on critique alors souvent le principe mĂȘme de la reprĂ©sentation au lieu de remettre en cause les mĂ©canismes de corruption, de confiscation de la reprĂ©sentation et surtout de proposer une reprĂ©sentation rĂ©elle des citoyennes et la mise en Ɠuvre de processus critique scientiste la science pour la science de la dĂ©mocratie met en avant des recherches et des techniques dĂ©cidĂ©s sans contre pouvoirs considĂ©rĂ©s comme des freins Ă  la marche omnisciente omnipotente de la technoscience. Alors que la dĂ©mocratie en appelle Ă  une critique Ă  l’intĂ©rieur de la science donnant aux citoyens leurs mots Ă  dire sur des budgets de recherches et sur des techniques qui devraient ĂȘtre socialement , Ă©cologiquement et pacifiquement en avant les vertus de la dĂ©mocratie -L’humanitĂ© et la dĂ©mocratie ne doivent-elles pas Ă©thique ne veulent-elles pas volontĂ©s politiques ne peuvent-elles pas marges de manƓuvres marcher cĂŽte Ă  cĂŽte, se soutenir, s’interpeller, se complĂ©ter, s’incliner l'une vers l' autre?- La dĂ©mocratie va permettre de penser et de mettre en Ɠuvre des libertĂ©s, des Ă©galitĂ©s, des solidaritĂ©s. Elle construit, elle ouvre les portes d’une pluralitĂ© de possibles dĂ©mocratie c’est l’amour de l’égalitĂ© » et l’amour de la dĂ©mocratie c’est celui de l’égalitĂ© ».-La dĂ©mocratie est une façon de discuter, de nĂ©gocier dans le respect des dĂ©mocratie doit permettre de laisser s’exprimer des contre-pouvoirs dĂ©mocratie est une forme de lutte continuelle contre les abus du pouvoir. Elle en appelle aux partages des avoirs, des pouvoirs et des savoirs. -Ne devrait-elle pas ĂȘtre une forme d’autolimitation personnelle et collective allant dans le sens d’une sociĂ©tĂ© conviviale et frugale ?-La dĂ©mocratie repose sur une concurrence officielle entre les oligarchies qui se disputent le pouvoir. Au contraire dans les rĂ©gimes autoritaires il n’y a pas de concurrence officielle puisqu’il s’agit soit du parti unique soit de l’armĂ©e. - L’inquiĂ©tude dĂ©mocratique » n’est-elle pas un dialogue avec la complexitĂ© et l’incertitude ?- L’invention dĂ©mocratique » n’en appelle-t-elle pas aux volontĂ©s, aux imaginations, aux courages ? 3- Promouvoir une conception et une pratique Ă©tendues de la dĂ©mocratie - Au sens classique la dĂ©mocratie repose sur des critĂšres essentiels. Il s’agit d’élections si l’on veut un vĂ©ritable suffrage universel , il faut entre autres instituer le droit de vote Ă  tous les rĂ©sidents s’agit aussi de mĂ©dias libres, de la libertĂ© de la presse avec le secret des sources journalistes, de la libertĂ© d’expression, de la libertĂ© d’opinion, de la libertĂ© de conscience,d’un systĂšme judiciaire indĂ©pendant et d’une existence rĂ©elle des droits de la dĂ©fense droit Ă  l’information en matiĂšre pĂ©nale, droit Ă  l’assistance d’un avocat, droit au respect de la prĂ©somption d’innocence
 La dĂ©mocratie, toujours au sens strict, est Ă©galement synonyme de droits de l’homme, autrement dit les libertĂ©s droits civils et politiques, les Ă©galitĂ©sdroits Ă©conomiques, sociaux et culturels. On doit aussi tenir compte des droits de la troisiĂšme gĂ©nĂ©ration, les droits-solidaritĂ©s, ainsi comment une dĂ©mocratie prend-elle en compte le droit Ă  l’environnement et le droit Ă  la paix ?La dĂ©mocratie en appelle aux droits d’une quatriĂšme gĂ©nĂ©ration, ceux des droits de l’homme et des droits du vivant par rapport Ă  la technoscience. Il faut insister sur les liens Ă©troits qui existent entre l’égalitĂ©, les luttes contre les injustices et la dĂ©mocratie. La dĂ©mocratie, on vient de le dire, n’est-elle pas l’amour de l’égalitĂ© » ? Justice et dĂ©mocratie ne doivent-elles pas se protĂ©ger, se complĂ©ter, s’interpeller, s’appuyer l’une sur l’autre, s’incliner l’une vers l’autre ? -Au sens plus large la dĂ©mocratie repose Ă©galement sur des critĂšres importants. Elle doit ĂȘtre une dĂ©mocratie Ă©conomique, sociale, fiscale, sociale, culturelle, environnementale
 Autrement dit droit Ă  l’information, consultations, concertations, nĂ©gociations doivent ĂȘtre consacrĂ©s et effectifs. Dans l’ensemble de ces domaines les dĂ©cideurs doivent ĂȘtre les plus nombreux possibles . - Au sens encore plus large la dĂ©mocratie repose sur deux autres critĂšres complĂ©mentaires. On pense Ă  la dĂ©mocratie dans l’espace c’est-Ă -dire Ă  l’instaurer et Ă  la dĂ©velopper Ă  tous les niveaux gĂ©ographiques sur notre planĂšte. On peut aussi penser Ă  la dĂ©mocratie dans le temps, en particulier aux luttes contre l’accĂ©lĂ©ration du systĂšme international et aux marges de manƓuvres laissĂ©es aux gĂ©nĂ©rations futures. La dĂ©mocratie par rapport au temps n’implique-t-elle pas deux idĂ©es fortes ?PremiĂšre idĂ©e forte La vitesse Ă©tant un facteur de rĂ©partition des pouvoirs, des avoirs, des savoirs, une dĂ©mocratie ne doit-elle pas Ă©galement se dĂ©finir par les luttes allant dans le sens d’un ralentissement du systĂšme productiviste ? Autant que faire se peut mettre en oeuvre un dĂ©veloppement et un respect des droits du temps humain. » A ce jour que pĂšsent les pratiques de ralentissement ? Faut-il, et si oui comment, leur donner de l'ampleur? L’idĂ©e, dans le sillage de Jean Chesneaux, d’ une DĂ©claration des droits des temps humains et des temps du vivant peut ĂȘtre idĂ©e forte On connait cette pensĂ©e de Montesquieu C’est une expĂ©rience Ă©ternelle que tout homme qui a du pouvoir est portĂ© Ă  en abuser il va jusqu’à ce qu’il trouve des limites. » Ne peut-on pas dire la mĂȘme chose des gĂ©nĂ©rations prĂ©sentes par rapport aux gĂ©nĂ©rations futures ? Si on ne leur donne pas de freins dans tel et tel domaine et si elles ne s’autolimitent pas, qu’en est-il des marges de manƓuvres des gĂ©nĂ©rations Ă  venir ? Ainsi une dĂ©mocratie ne doit-elle pas se dĂ©finir, aussi, par le fait qu’elle agit de telle sorte que, par exemple Ă©cologiquement, les gĂ©nĂ©rations Ă  venir ne soient pas objets mais sujets de leur propre histoire ? Cette perspective nous parait tellement essentielle que nous en ferons la derniĂšre sĂ©rie de propositions intitulĂ©e L’avĂšnement d’une dĂ©mocratie transgĂ©nĂ©rationnelle ».4- Relever cinq grands dĂ©fis rencontrĂ©s par la dĂ©mocratie en ces premiĂšres dĂ©cennies du XXIĂšme siĂšcle -Le premier dĂ©fi dĂ©mocratique est celui des injustices. La dĂ©mocratie est un ensemble de luttes perpĂ©tuelles contre les injustices. Celles-ci sapent les fondements des dĂ©mocraties en poussant d’une part aux populismes d’autre part aux rĂ©pressions contre les rĂ©voltes et , par-dessus tout, en laissant une multitude de personnes dans des conditions dĂ©sastreuses et de grandes deuxiĂšme partie de ces articles relative aux Moyens justes » avance de multiples propositions. DĂ©mocratie et justice doivent se tenir embrassĂ©es. -Le second dĂ©fi dĂ©mocratique est celui du dessaisissement. Dessaisissement pour une large part des citoyennes et des Ă©lues par les acteurs financiers, Ă©conomiques et techno scientifiques. On peut le voir comme le dĂ©fi le plus impressionnant en termes de rapports de forces. Certains pensent que la mondialisation Ă©conomique et financiĂšre ainsi que les complexes de la techno science ont pris la place des conducteurs » qu’étaient en particulier les Etats dominants qui sont passĂ©s de la place essentielle Ă  la place on accuse la dictature des marchĂ©s, la rĂ©gression de la dĂ©mocratie a alors pour cause l’absorption du politique par l’économique et surtout le financier. Ainsi on accuse la puissance de la techno science, par exemple le discours d’adieu du PrĂ©sident des Etats-Unis, Dwight D. Eisenhower le 17 janvier 1961, constitue un avertissement par rapport Ă  l’un de ces complexes les plus puissants, le complexe militaro-industriel ». Le risque potentiel d’une augmentation de ce pouvoir mal placĂ© existe et existera» prĂ©vient-il dans ce discours prĂ©monitoire. D’un cĂŽtĂ© une techno science qui se veut sans limites, de l’autre une dĂ©mocratie symbole de sociĂ©tĂ©s qui veulent se donner des limites, lesquelles devraient se ramener au respect de la dignitĂ© humaine et du ici que se situe un dessaisissement massif qui est celui d’une organisation rĂ©gionale, l’Union europĂ©enne. -Le troisiĂšme dĂ©fi dĂ©mocratique est celui de la s’érode ici et lĂ  , la lĂ©gitimitĂ© de la classe politique est parfois mise cause .La politique qu’on rejette devient synonyme de mensonge et d’impuissance. On le dit dans une formule choc la dictature c’est ferme ta gueule », la dĂ©mocratie c’est cause toujours. » La confiance disparait lorsque le pouvoir fait semblant d’écouter en communiquant » mais que rien ne change. N’écoutez pas seulement ce qu’ils disent mais regardez surtout ce qu’ils question posĂ©e par cette façon de voir les choses Ă©tant comment faire pour que l’on tienne compte de ce que veulent les citoyennes et qu’ils puissent ĂȘtre parties prenantes aux dĂ©cisions Ă  travers des processus participatifs ? -Le quatriĂšme dĂ©fi dĂ©mocratique est celui de la corruption. Celle-ci s’est Ă©tendue avec l’internationalisation de l’économie, la puissance de la financiarisation liĂ©e Ă  des sommes souvent gigantesques, une vĂ©ritable fiĂšvre de l’argent facile peut devenir cancer de la corruption a tendance Ă  atteindre de nombreux domaines Ă  travers diffĂ©rents mĂ©canismes des entreprises peuvent ĂȘtre liĂ©es Ă  des mafias, des appels d’offres peuvent ĂȘtre contournĂ©s, des subventions peuvent avoir des contrĂŽles insuffisants, des profits issus des narcotiques peuvent acheter des politiques, des ventes d’armes fondĂ©es sur des contrats colossaux attisent les tentations avec un secret dĂ©fense », forme d’ obstacle Ă  l’établissement de la vĂ©rité Cette corruption on peut la trouver aussi dans le financement de la vie politique qui soit est dĂ©rĂ©gulĂ© et laisse la place Ă  des intĂ©rĂȘts privĂ©s qui peuvent aller contre l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, soit est encadrĂ© par des lois qui ont beaucoup de difficultĂ©s Ă  Ă©tablir transparences, responsabilitĂ©s, sanctions, lois parfois voire souvent contournĂ©es, la justice entre alors en scĂšne avec de grandes difficultĂ©s Ă  surmonter pour l’établissement de la effets de la corruption sont dĂ©sastreux la morale est piĂ©tinĂ©e, une partie de la vie politique est gangrĂ©nĂ©e, des citoyens se dĂ©tournent du vote ou cherchent des boucs Ă©missaires, d’autres sont ruinĂ©s, quant au coĂ»t Ă©conomique de la corruption il peut ĂȘtre luttes contre la corruption sont celles de diffĂ©rents acteurs, en particulier des juges dans diffĂ©rents Etats et Ă  des Ă©chelles plus vastes , des institutions de conventions internationales et des ONG, parmi lesquelles Transparency International voir façon plus radicaleen amont et globale c’est le dĂ©sarmement du pouvoir financier que nous allons prĂ©ciser dans la sĂ©rie de propositions d’un B qui suit. -Le cinquiĂšme dĂ©fi est celui de la dĂ©mocratie qui a besoin de temps or le systĂšme productiviste s’accĂ©lĂšre. C’est un dĂ©fi moins connu et pourtant trĂšs inquiĂ©tant. L’accĂ©lĂ©ration porte atteinte Ă  la dĂ©mocratie. Paul Virilio,l'un des grands penseurs de la vitesse dans nos sociĂ©tĂ©s, Ă©crivait " Quand il n'y a plus de temps Ă  partager il n'y a plus de dĂ©mocratie possible." En effet la vitesse a quelque chose de contraire Ă  la dĂ©mocratie qui est synonyme de discussions, de temps pris pour arriver Ă  des compromis, Ă  des partages des dĂ©cisions. Or le temps politique est court-circuitĂ© par le temps marchand, par le temps Ă©conomique, par la vitesse des transactions y a donc une sorte de dĂ©synchronisation » entre le domaine politique et le domaine Ă©conomico-financier. Dans un raccourci on peut Ă©galement affirmer que les Parlements sont court-circuitĂ©s par les exĂ©cutifs plus rapides qui, eux-mĂȘmes, sont court-circuitĂ©s par les marchĂ©s financiers encore plus rapides. Certains insistent dĂ©sormais sur le fait que ces marchĂ©s ne supportent pas le temps dĂ©mocratique qui ne va pas assez vite » voir par exemple Patrick Viveret, entretien Mediapart, du 19-11-2011. Ainsi 70% des transactions aux Etats-Unis et 50% en Europe sont rĂ©alisĂ©s par des automates. »Lorsqu’on affirme, selon l’expression consacrĂ©e, qu’il faut rassurer les marchĂ©s », il serait plus proche de la vĂ©ritĂ© de dire qu’il faut rassurer ces automates » affirme Patrick Viveret .On retrouve bien sĂ»r ici la rĂ©alitĂ© de la technique qui nous Ă©chappe et qui devient autonome, rĂ©alitĂ© trĂšs prĂ©sente en particulier dans l’Ɠuvre de Jacques Ellul voir par exemple Le systĂšme technicien », Calmann-LĂ©vy, 1977. N’est-ce pas une autre forme d’atteinte Ă  la dĂ©mocratie ? Comment retrouver un temps citoyenne, comment arriver Ă  reconquĂ©rir le temps, Ă  habiter le temps »voir l’ouvrage de Jean Chesneaux ,Habiter le temps, Bayard ,1996, le passĂ© comme expĂ©rience, le prĂ©sent comme action et l’avenir comme horizon de responsabilitĂ© » ?-Nous devront donc ci-dessous retrouver ou trouver les moyens de rĂ©pondre Ă  ces cinq dĂ©fis rencontrĂ©s par la dĂ©mocratie DĂ©sarmer le pouvoir financier. Remettre Ă  leurs places le marchĂ© et la techno science. Remettre en cause les mĂ©canismes de corruption. Construire la lĂ©gitimitĂ© et la confiance. Lutter contre les injustices. ReconquĂ©rir le temps
 5- Les circuits schĂ©matiques des volontĂ©s et la dĂ©mocratie On peut ainsi raisonner sur les circuits des volontĂ©s locales, nationales, continentales, internationales. Il y a probablement au moins quatre schĂ©mas thĂ©oriques et pratiques -Soit on pense et on agit dans le sens de systĂšmes centralisĂ©s dans lesquels les volontĂ©s vont du "haut vers le bas", selon les cas la dĂ©mocratie est un peu prĂ©sente , ou pratiquement absente, ou totalement on se prononce et on agit dans le sens d’un va et vient "entre le haut et le bas", en corrections rĂ©ciproques, reste Ă  savoir comment se dĂ©roulent ces rapports de forces et ce qu’ils produisent. Ce schĂ©ma est assez courant. On peut ĂȘtre proche d’une certaine dĂ©mocratie voire de quelques Ă©lĂ©ments participatifs. -Soit on pense et on agit "du bas vers le haut", on veut faire remonter des micro expĂ©riences, des actions Ă  la base, on veut faire Ă©merger des autogestions, on est dans une forme de dĂ©mocratie on veut aller dans le sens de "volontĂ©s qui, partant de la base, vont plutĂŽt s'Ă©tendre que monter ", c’est un schĂ©ma de dĂ©mocratie participative. On trouve en particulier des personnes et des groupes qui s’auto le terrain les circuits peuvent ĂȘtre compliquĂ©s puisque plusieurs schĂ©mas, par exemple dans un pays donnĂ©, par exemple-ce qui complique encore les schĂ©mas-dans un domaine donnĂ©, peuvent fonctionner ensemble avec des ampleurs et des conflits Des moyens gĂ©nĂ©raux contribuant Ă  la dĂ©mocratie - A travers les mĂ©dias lutter contre l’Etat spectacle », le paraitre » Gouverner c’est paraitre » et favoriser de vĂ©ritables dĂ©bats contradictoires. Se pose ici la question des grands groupes mĂ©diatiques qui peuvent monopoliser l’information. Le pluralisme des medias , de la presse et l’indĂ©pendance des journalistes font partie des conquĂȘtes permanentes de la les contenus des programmes politiques mettre en avant des critiques et des propositions alternatives contribuant Ă  freiner, ou arrĂȘter ou casser des logiques productivistes terricides et humanicides. -Les luttes contre les injustices doivent marcher cĂŽte Ă  cĂŽte avec la -Chaque unitĂ© gĂ©ographique locale, nationale, continentale, internationale ne devrait-elle pas respecter quelques principes essentiels ? Ainsi le respect de la dignitĂ© humaine, la responsabilitĂ©, le respect de la diversitĂ©, la prudence prĂ©caution
 - Les rĂ©gimes autoritaires, fondĂ©s sur l’armĂ©e et/ou le parti unique, ont vocation tĂŽt ou tard aux remises en cause dans le sens d’une certaine dĂ©mocratie puis parfois d’une dĂ©mocratie certaine. Cette Ă©volution peut ĂȘtre lente. Des rĂ©voltes contre des injustices peuvent accĂ©lĂ©rer les Des facteurs internes et externes, par exemple des rĂ©seaux sociaux, dans des proportions variables, de diffĂ©rentes sortes, Ă  des vitesses variables, participent Ă  ces remises en cause de rĂ©gimes autoritaires. 7- Des moyens spĂ©cifiques tendant Ă  amĂ©liorer le systĂšme Ă©lectoral et le financement -Les rĂ©gimes dĂ©mocratiques doivent organiser une reprĂ©sentativitĂ© la plus rĂ©elle possible de la population, en particulier Ă  travers des modes d’élections qui seront les plus dĂ©mocratiques les lois Ă©lectorales le systĂšme proportionnel est plus respectueux de la diversitĂ© d’opinions politiques du corps Ă©lectoral, On peut choisir soit une proportionnelle intĂ©grale soit une part de proportionnelle. -Des lois doivent organiser le financement des partis politiques, le financement des campagnes Ă©lectorales dans la transparence et le respect de critĂšres dĂ©mocratiques. De mĂȘme pour le contrĂŽle du patrimoine des Ă©lus avant et Ă  la fin du mandat,8-Des moyens spĂ©cifiques majeurs pour la reprĂ©sentativitĂ© du personnel politique- Les femmes devront avoir un accĂšs massif et organisĂ© - dans toutes les Ă©lections quotas, parité  , dans les institutions, dans les partis politiques ,-dans les grandes Ă©coles, dans les grands corps de l’Etat
-dans les entreprises et les directions d’entreprises, les conseils d’administration,-dans tous les processus de dĂ©cision aux niveaux locaux, nationaux, continentaux, internationaux, - Le non-cumul des mandats des Ă©lues doit ĂȘtre gĂ©nĂ©ralisĂ© Dans une perspective gĂ©nĂ©rale la dĂ©mocratie en appelle aux partages des pouvoirs, des avoirs, des savoirs .Le choix est donc clair c’est celui des remises en cause des non-cumul est instituĂ© dans tous les Etats,- et Ă  tous les niveaux gĂ©ographiques. -Un mandat d’élu national ou international - ne peut ĂȘtre renouvelable,- et aucun mandat national ou international ne peut dĂ©passer cinq Les autres moyens spĂ©cifiques contribuant Ă  la reprĂ©sentativitĂ© du personnel politique -Un rajeunissement de la classe politique par l’abaissement de l’ñge du droit de vote et du droit de se prĂ©senter Ă  des Ă©lections, par les limites du nombre de mandats, les raccourcissements des mandats, les pratiques de conseils municipaux de jeunes
-Une lutte contre les inĂ©galitĂ©s dans l’accĂšs Ă  la vie publique et dans les conditions d’exercice des mandats droit Ă  la formation, droit Ă  la rĂ©intĂ©gration dans l’entreprise, harmonisation des indemnitĂ©s, limites des indemnitĂ©s que l’on peut percevoir
-Une mixitĂ© sociale » dans les candidatures aux Ă©lections
-Une ouverture des cabinets ministĂ©riels Ă  diffĂ©rents profils
10-Surmonter les obstacles pour avancer dans la dĂ©mocratie participativeComment donner plus de pouvoirs aux citoyens ? En surmontant les obstacles suivants -ProblĂšme dĂ©mographique comment crĂ©er une dĂ©mocratie participative dans des pays trĂšs peuplĂ©s, dans de grandes villes ?-ProblĂšme politique comment faire porter la concertation et le contrĂŽle sur les choix fondamentaux de sociĂ©tĂ©, par exemple les choix Ă©nergĂ©tiques ?-ProblĂšme technocratique ne faut-il pas que les reprĂ©sentants politiques gardent le pouvoir de dĂ©cision et ne recueillent des experts que des avis consultatifs ?-ProblĂšme social comment faire durer une dĂ©mocratie participative alors que le corps social bouge dans l’espace et dans le temps ?-ProblĂšme d’information comment consacrer, quand çà n’est pas le cas, et Ă©largir quand il existe, le droit Ă  l’information ? La Convention d’Aarhus de 1998 est un modĂšle dans le domaine de l’environnement. On peut souhaiter aussi dans l’ensemble des pays la crĂ©ation d’une institution indĂ©pendante mettant Ă  la disposition des citoyens les donnĂ©es des administrations .En ce qui concerne le secret-dĂ©fense sa levĂ©e dans certains pays demeure possible dans le cadre d’une information judiciaire mais cette levĂ©e est rare et encadrĂ©e. La Cour europĂ©enne des droits de l’homme veille Ă  trouver un juste Ă©quilibre entre la libertĂ© d’informer et les impĂ©ratifs de sĂ©curitĂ© nationale. La dĂ©mocratie en appelle Ă  une transparence qui serait plus importante en ce domaine dans l’ensemble des pays si les mesures prĂ©conisĂ©es pour la mise en Ɠuvre de moyens pacifiques » voyaient le jour, par exemple l’avĂšnement d’une vĂ©ritable sĂ©curitĂ© collective et la remise en cause des ventes d’ dĂ©veloppement des moyens participatifs, dans le respect des droits de l’homme-Appliquer la dĂ©mocratie participative Ă  l’élaboration des lois, Ă  l’application des politiques parait nĂ©cessaire comme Ă  la gestion des collectivitĂ©s territoriales ,- Ce sont d’abord des moyens connus l’assemblĂ©e constituante qui rĂ©dige ou adopte une constitution, et Ă©galement le Pour le rĂ©fĂ©rendum diverses initiatives peuvent exister le rĂ©fĂ©rendum Ă  l’initiative d’autoritĂ©s publiques , le rĂ©fĂ©rendum d’initiative partagĂ©e entre Ă©lus et citoyens, le rĂ©fĂ©rendum d’initiative citoyenneencore faut-il que le nombre de citoyens ne soit pas insurmontable Ă  atteindre.-Existe Ă©galement la question du domaine plus ou moins large de ce mode de participation. La façon aussi dont la question est formulĂ©e, ou les questions sont formulĂ©es. Sans oublier la campagne du rĂ©fĂ©rendum qui doit ĂȘtre vĂ©ritablement connus sont d’autres moyens nombreux les confĂ©rences de citoyens ,les conventions citoyennes ainsi en France la Convention citoyenne pour le climat » qui a rendu 146 propositions en juillet 2020, ou les confĂ©rences de consensus, les assemblĂ©es de citoyennes, les panels de citoyennes, les forums de discussion. -OrganisĂ©s dans le dĂ©tail sont les conseils de quartier, les budgets participatifs, les enquĂȘtes Parmi les moyens organisĂ©s par des ONG des mouvements citoyens, des foires et des forums , des villages engagĂ©s, des assemblĂ©es constituantes, une assemblĂ©e des assemblĂ©es, des fronts communs, des coalitions transnationales de citoyennes, les fĂ©dĂ©rations de forces organisĂ©es localement, nationalement et internationalement
-et tout autre procĂ©dĂ© dĂ©mocratique respectant les droits de l’ le travail et l’économie signifie d’abord que les parties concernĂ©es par l’activitĂ© de travail c'est-Ă -dire les salariĂ©s, mais aussi des usagers , des collectivitĂ©s locales ,des associations
tous doivent partager le pouvoir de les salariĂ©s doivent avoir un droit de veto sur les dĂ©cisions relatives aux crĂ©ations d’emplois, aux dĂ©localisations, aux relocalisations, aux licenciements, aux peut signifier aussi encourager la reprise d’entreprises par les travailleurs sous diverses formes de sociale signifie par exemple que dans les syndicats, les associations ,les organisations, les mouvements, soient mis en place des mĂ©canismes qui permettent la participation de tous, en particulier des femmes, des immigrĂ©s, des non diplĂŽmes. DĂ©mocratie sociale signifie aussi prise de paroles de tous, rotation des responsabilitĂ©s .-DĂ©mocratie culturelle signifie, entre autres, des actions d’éducation populaire, des crĂ©ations de mĂ©dias indĂ©pendants
12- De nouvelles formes du politique Voir par exemple Albert Ogien et Sandra Laugier, respectivement sociologue et philosophe, Pourquoi dĂ©sobĂ©ir en dĂ©mocratie? »2010 et Le Principe dĂ©mocratie. EnquĂȘte sur les nouvelles formes du politique. »2014.A partir du mouvement des occupations de places en 2011 et dans des formes plus souterraines et invisibles d’action et de relations entre les personnes » les auteurs pensent qu’une sorte de dĂ©mocratie sauvage » voit le ces formes de dĂ©mocratie il n’ y a pas de leader, de programme, d’objectif de prise de pouvoir mais une crĂ©ativitĂ© politique de ces organisations collectives fondĂ©es sur les principes de solidaritĂ©, de gratuitĂ©, d’autonomie ou qui instaurent des modes de vie en rupture avec le productivisme, la hiĂ©rarchie » 
,Dans ces lieux le politique vivant parait avoir larguĂ© les amarres avec la politique institutionnelle. » -Ces mouvements ne sont pas Ă  sous-estimer, ce sont autant de laboratoires de rĂ©sistances, ce sont des formes de dĂ©mocratie qui contribuent Ă  des expressions des citoyennes et qui les amĂšnent Ă  crĂ©er des lieux d’autres on retrouve cĂŽte Ă  cĂŽte ces laboratoires de rĂ©sistances et la dĂ©sobĂ©issance civile, forme essentielle de la non-violence. En ce sens voilĂ  une citation porteuse de Henry David Thoreau1817-1862, un des penseurs de la non-violence et de l’écologie La dĂ©mocratie ne dĂ©pend pas seulement mot rajoutĂ© par l’auteur de cet article du bulletin que je glisse dans l’urne tous les cinq ans mais aussi mot rajoutĂ© par l’auteur de cet article du type d’individu que je glisse chaque matin dans la rue ». Pour les moyens dĂ©mocratiques proposĂ©s voir sur ce blog Moyens dĂ©mocratiques. » LibertĂ© DĂ©mocratie16 
 Quels seront donc les prochains textes bien-aimĂ©s ?EgalitĂ© Justice17FraternitĂ© Paix18ViabilitĂ© Ecologie19Le dernier s’intitulera Espoir EspĂ©rance 20
aimerc'est du désordre, alors aimons 5 756 15 Outils 1 16 Renardier christian Premium (Pro), Cognin (Savoie) Suivre aimer c'est du désordre, alors aimons le mur des je t'aime est construit sur une surface de 40 m2 à partir de 612

Les adeptes du dĂ©sordre Je constate que certaines personnes aiment Ă  vivre dans un capharnaĂŒm et s’en trouvent trĂšs bien. Photo by Ashim D’Silva on Unsplash Cela ne les empĂȘche pas forcĂ©ment de fonctionner et d’avoir les idĂ©es claires. Ils se meuvent dans leur dĂ©sordre comme des poissons dans l’eau, et savent retrouver leurs papiers et leurs affaires facilement. Ces personnes-lĂ  se passent trĂšs bien de la magie du rangement. Il y a des exceptions Ă  toute rĂšgle. Les avantages supposĂ©s du dĂ©sordre Quelques livres tant soit peu provocateurs affirment mĂȘme que le dĂ©sordre peut avoir plus d’avantages que l’ordre A Perfect Mess The Hidden Benefits of Disorder, d’ Eric Abrahamson and David H. Freedman, ou encore De la joie d’ĂȘtre bordĂ©lique de Jennifer McCartney Palmer. Ces livres s’adressent surtout aux personnes dĂ©sordonnĂ©es qui cherchent Ă  ĂȘtre confortĂ©es dans leur façon de fonctionner. Les auteurs examinent les avantages du dĂ©sordre sur l’ordre un rangement selon eux peut ĂȘtre inefficace, si l’on peine Ă  retrouver ses affaires. L’accumulation et le dĂ©sordre ne sont pas de mauvaises habitudes, selon eux ils peuvent ĂȘtre parfois salutaires et seraient plus crĂ©atifs et productifs qu’une organisation mĂ©ticuleuse et un rangement trop systĂ©matique. On peut citer Einstein et Steve Jobs parmi les penseurs bordĂ©liques. Albert Einstein aurait posĂ© la question un peu provocante si un bureau encombrĂ© est le signe d’un esprit encombrĂ©, alors de quoi un bureau vide est-il le signe ? ». Les artistes ont souvent besoin pour leur crĂ©ativitĂ© de s’entourer d’un certain chaos d’oĂč pourront Ă©merger leurs Ɠuvres. Cependant, trop de dĂ©sordre empĂȘchent la circulation de l’énergie selon le Feng Shui. ExcĂšs de dĂ©sordre et excĂšs d’ordre Si le dĂ©sordre dans la maison peut ĂȘtre l’expression d’un dĂ©sordre moral et psychique, un excĂšs d’ordre peut aussi ĂȘtre motivĂ© par des difficultĂ©s de mĂȘme nature. Cela peut se traduire parfois par une tyrannie domestique ainsi, Georgette oblige sa petite-fille Ă  peigner les franges de ses tapis pour qu’elles restent toujours bien parallĂšles. Le jusqu’au-boutisme n’est jamais bon. A chacun de trouver son Ă©quilibre. Du moment que le bien-ĂȘtre est prĂ©sent, il n’y a pas lieu de changer de mode de fonctionnement. Si un malaise se manifeste Ă  cause du dĂ©sordre, il est peut-ĂȘtre temps de revoir sa façon de ranger. On peut se faire aider au besoin par un proche ou un spĂ©cialiste.

1 Likes, 19 Comments - Vic ;) (@victoria_gilis) on Instagram: “‱aimer c’est du
Si vous dirigez une entreprise de services de nettoyage, alors c’est une bonne idĂ©e d’avoir un slogan pour votre entreprise. Les slogans peuvent capter l’attention des gens trĂšs rapidement et, Ă  l’aide de votre slogan, vous pouvez dire Ă  vos clients potentiels pourquoi ils devraient recourir Ă  vos services ou en quoi vous ĂȘtes meilleur que les autres entreprises de services de nettoyage de la ville. En d’autres termes, un slogan accrocheur peut stimuler vos ventes et, en fin de compte, vous gagnerez des bĂ©nĂ©fices plus Ă©levĂ©s. Notre Ă©quipe de rĂ©dacteurs de slogans a rassemblĂ© une liste de 45+ slogans accrocheurs de services de nettoyage pour vous donner une idĂ©e. Jetez-y un coup d’Ɠil et pensez Ă  un slogan pour votre entreprise. Un appel. Aucun dĂ©sordre n’est trop petit Laissez-nous faire mal Ă  votre saletĂ© Nous sommes l’esprit du propre Laissez-nous votre poussiĂšre RĂ©fĂ©rencĂ© pour une raison Appellez-nous ! Nous sommes les Dust Busters Nous venons toujours propres Extreme Clean Votre bĂątiment mĂ©rite le meilleur Rise n Shine Ne stressez pas. Nous nous occupons du dĂ©sordre Vous le nommez – nous le nettoyons Vous pouvez Ă©galement aimer Slogans de nettoyage Ă  sec Notre activitĂ© consiste Ă  faire briller la vĂŽtre Nous nettoyons toutes les saletĂ©s, pas seulement les saletĂ©s payantes Relaxez-vous, C’est fait Toujours Ă©tincelants Nettoyer vos soucis Une chose de moins Ă  se soucier . moins Ă  s’inquiĂ©ter Nous faisons un nettoyage royal chez vous Nous rĂ©alisons les rĂȘves Nous faisons table rase de tout Vous vous souvenez du nettoyage ? Nous le faisons Nous sommes votre clĂ© du propre La vie l’amĂšne. Nous l’enlevons. Parce que votre maison est votre chĂąteau Vous pouvez aussi aimer Slogans d’entreprises de nettoyage de vitres Nous travaillons dur pour que vous n’ayez pas Ă  le faire Nous nettoyons
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Aimer c'est du DĂ©sordre alors Aimons ! "  ï„ł Bonne soirĂ©e les amis. Alors Aimons, Un peu, beaucoup, pas du tout Amour toujours !  © @carina_ta_legao Ils sont 10. 10 voleurs d’énergie qui, selon le DalaĂŻ Lama, nous attrapent et nous vident. Nous ne nous en rendons pas compte, mais nous vivons tellement Ă  l’affĂ»t du banal que nous n’écoutons pas ce qui est rĂ©ellement important. Prendre de la distance et s’éloigner de ce qui n’est pas nĂ©cessaire nous aide Ă  amĂ©liorer notre santĂ© Ă  tous les niveaux. La difficultĂ© se trouve dans le fait d’ĂȘtre conscient-e de ce qui est nocif pour marcher vers le lieu qui nous offre une certaine stabilitĂ©. Le fameux leader spirituel a alors rassemblĂ© les 10 voleurs qui pompent notre Ă©nergie. C’est trĂšs cela 1. Les personnes abonnĂ©es Ă  la plainte“Laissez parler les personnes qui ne viennent Ă  vous que pour partager leurs plaintes, leurs problĂšmes, leurs histoires dĂ©sastreuses, leurs peurs et leurs jugements des autres. Si quelqu’un cherche un endroit pour jeter sa poubelle, mieux vaut que ce ne soit pas votre esprit.”Les personnes branchĂ©es sur le mode de contestation automatique nous Ă©puisent et nous fatiguent. Mettre une once d’énergie dans le fait de soulager les Ă©gocentrismes des autres dĂ©truit notre essence. Alors, comme on dit, si quelqu’un cherche un endroit pour jeter sa poubelle, mieux vaut que ce ne soit pas votre esprit. Éloignez votre vie de tout ce qui vous Ă©loigne de vous et ne laissez pas les autres vous arracher Ă  vos racines pour aller vers leurs Les comptes
 clairs“Payez vos dettes Ă  temps. Et profitez-en pour rĂ©gler vos dettes avec les autres si l’on vous doit quelque chose, ou laissez-le partir, s’il vous est impossible de le rĂ©cupĂ©rer”. Avoir des comptes clairs signifie avoir la certitude que nous ne devons rien Ă  personne et que personne ne nous doit dettes Ă©touffent notre tranquillitĂ©. C’est pour cela que nous ne devons pas en avoir pour ne pas avoir Ă  nous cacher ou Ă  avoir honte de ne pas pouvoir respecter un engagement que nous avons pris. Quiconque connaĂźt la sensation d’épuisement comprend qu’avoir des dettes est l’un des plus grands voleurs d’énergie Les promesses en suspens“Si vous ne l’avez pas fait, demandez-vous pourquoi vous rĂ©sistez. Vous avez toujours le droit de changer d’opinion, de vous excuser, de compenser, de re-nĂ©gocier et d’offrir une autre alternative pour une promesse non tenue, mĂȘme si cela ne doit pas devenir une habitude. La forme la plus facile d’éviter de ne pas se tenir quelque chose est de dire NON dĂšs le dĂ©but.”Être une personne de parole est l’une des qualitĂ©s les plus valorisĂ©es et cotĂ©es sur le marchĂ© des relations interpersonnelles. Cela est sans aucun doute une caractĂ©ristique qui va au-delĂ  des simples promesses car elle reflĂšte aussi les bonnes intentions et la considĂ©ration envers les Ne pas Ă©couter ses intĂ©rĂȘts“Éliminez dans la mesure du possible et dĂ©lĂ©guez les tĂąches que vous ne prĂ©fĂ©rez pas faire et consacrez votre temps Ă  faire ce que vous aimez.”Ne pas dĂ©lĂ©guer ce qui nous procure de l’aversion et qu’il est possible de dĂ©lĂ©guer suppose de remplir notre vie d’une nĂ©gativitĂ© non nous ne sommes tout simplement pas en condition de faire quelque chose. Peut-ĂȘtre, mĂȘme, qu’une autre personne va mieux le faire ou mettra plus d’entrain Ă  le faire. Cela vaut aussi bien dans le foyer que dans le travail. Il y a sĂ»rement des centaines d’options qui garantissent une meilleure condition. Cela garantit un Ă©quilibre positif dans nos Ne pas se reposer ni agir“Donnez-vous la permission de vous reposer si vous ĂȘtes Ă  un moment oĂč vous en avez besoin et donnez-vous la permission d’agir si vous ĂȘtes dans un moment d’opportunitĂ©â€.Chacun a son rythme mais il est important de savoir se reposer et reprendre des forces. Ne pas le faire lorsque nous en avons besoin implique de perdre ses forces et de commettre des irresponsabilitĂ©s qui deviendront des Le dĂ©sordre“Jetez, levez-vous et rangez, rien ne vous prend autant d’énergie qu’un espace mal ordonnĂ© et plein de choses du passĂ© dont vous n’avez plus besoin.”Il y a dĂ©sordre et dĂ©sordre. Certains sont plus catastrophiques que d’autres mais au final, nous avons tou-te-s besoin de prendre l’initiative de nous dĂ©faire de quelque Ne pas prendre soin de votre santĂ©â€œPlacez votre santĂ© en prioritĂ©, car sans la machinerie de votre corps en train de travailler, vous ne pouvez pas faire grand chose. Octroyez-vous du repos.”Cela ne sert pas Ă  grand chose d’avoir beaucoup de travail, beaucoup d’argent et beaucoup de patrimoine si nous ne sommes pas capables de prendre soin de ce qui nous soutient notre corps. Il est essentiel de consacrer du temps Ă  nous dĂ©tendre, Ă  faire du sport, Ă  bien nous alimenter et Ă  nous connaĂźtre. 8. Les situations difficiles“Confrontez-vous aux situations toxiques que vous supportez, comme sauver un ami ou un proche, tolĂ©rer les actions nĂ©gatives d’un conjoint ou d’un groupe. Prenez les mesures nĂ©cessaires.”Les situations difficiles nous aident Ă  crĂ©er des stratĂ©gies si nous en prenons les rĂȘnes et que nous essayons de les rĂ©soudre. Reporter ou ignorer les choses peut provoquer du stress et menacer notre Ne pas accepter“Acceptez. Ce n’est pas de la rĂ©signation, mais rien ne vous fait perdre plus d’énergie que le fait de rĂ©sister et de vous battre contre une situation que vous ne pouvez pas changer”.L’unique moyen de vous dĂ©faire des monstres, c’est de les accepter. Accepter qu’il y a des choses que l’on ne peut pas changer est une Ă©tape vers le bien-ĂȘtre Ne pas pardonner“Pardonnez, laissez partir une situation qui vous fait du mal. Vous avez toujours le choix de laisser partir ou non la douleur du souvenir.”Le pardon sert d’oreiller confortable. Il est probable que la vie nous mette Ă  l’épreuve, et il est donc important de ne pas nous alimenter de rancƓurs. Si nous le faisons, nous mourrons Ă  petit de la rancƓur en soi est humain, trĂšs humain. Mais pardonner l’est aussi. Et erreur ; on dit que quiconque n’aime pas ne pardonne pas. De fait, c’est prĂ©cisĂ©ment l’amour qui est coupable du pardon. L’amour pour l’autre, pour la vie, pour le monde et pour soi-mĂȘme. Aimerc'est du Desordre Alors Aimons in Montmartre Paris is a photograph by John Rizzuto which was uploaded on March 18th, 2012. The photograph may be purchased as wall art, home decor, apparel, phone cases, greeting cards, and more. All products are produced on-demand and shipped worldwide within 2 - 3 business days.

Aimer c'est du Desordre Alors Aimons in Montmartre Paris is a photograph by John Rizzuto which was uploaded on March 18th, 2012. Fine art photography of Aimer c'est du Desordre Alors Aimons in Paris by John Rizzuto Photography. Love is disorder
and so we love! Title Aimer c'est du Desordre Alors Aimons in Montmartre Paris Medium Photograph - Photography Description Fine art photography of Aimer c'est du Desordre Alors Aimons in Paris by John Rizzuto Photography. Love is disorder
and so we love! Uploaded March 18th, 2012 StatisticsViewed 359 Times - Last Visitor from Cupertino, CA on 08/14/2022 at 911 PM Comments There are no comments for Aimer c'est du Desordre Alors Aimons in Montmartre Paris. Click here to post the first comment. Recently Viewed

509Likes, 23 Comments - Isabelle So (@isabelleswim) on Instagram: “aimer c'est du dĂ©sordre alors aimons!”
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Lesadeptes du dĂ©sordre. Je constate que certaines personnes aiment Ă  vivre dans un capharnaĂŒm et s’en trouvent trĂšs bien.. Photo by Ashim D’Silva on Unsplash. Cela ne les empĂȘche pas forcĂ©ment de fonctionner et d’avoir les

Ily avait des gens qui vivaient ici. 46 fois l’étĂ© avec des gens qui vivaient ici. Les derniers jours, tu l’avais constatĂ©, tu l’avais murmurĂ© : c’est la mer qui vous regardait. Elle lĂ©chait vos pieds, tu as dit. Il y avait toujours du sable dans

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