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Laure Calamy, Au moins j'aurais laissĂ© un beau cadavre CrĂ©dits photo le Pendant que je dĂ©laissais le blog, j'en ai profitĂ© pour vivre aller voir des amies, manger au restaurant, aller au cinĂ©ma, et ALLER AU THEATRE. Cela faisait plusieurs mois que je n'avais pas mis les pieds ni cotĂ© cour ni cĂŽtĂ© jardin. A vrai dire, la derniĂšre fois, mon dos avait mis 2 semaines Ă  s'en remettre. J'ai sautĂ© le pas et renouĂ© avec d'anciennes amours en jetant mon dĂ©volu sur Au moins j'aurais laissĂ© un beau cadavre de Vincent Macaigne, qui avait fait sensation au festival d'Avignon 2011. Au programme ce soir... Les critiques du journal local Ă©taient particuliĂšrement Ă©logieuses, les bribes d'infos trĂšs rapidement glĂąnĂ©es sur le net aussi aujourd'hui vous pouvez vous faire une idĂ©e du spectacle grĂące Ă  TĂ©lĂ©rama, Le Monde, France Inter En fait, j'aurais du me mĂ©fier. C'est suspect d'ĂȘtre ainsi adoubĂ© par diffĂ©rentes Ă©glises du microcosme cultureux parisien! Une piĂšce apprĂ©ciĂ©e par les critiques extrait du livret du spectacle Posons rapidement le dĂ©cor Macaigne est un acteur et jeune metteur en scĂšne qui a le vent en poupe et qui est aurĂ©olĂ© d'une aura de "petit gĂ©nie". Son crĂ©do, le théùtre Ă©pique. Pour faire vraiment trĂšs simple et schĂ©matique, le théùtre Ă©pique, c'est Brecht et Piscator. C'est un théùtre non pas du sentiment, mais de la raison, qui repose sur un phĂ©nomĂšne de "distanciation" qui permet au spectateur de prendre du recul par rapport Ă  ce qui se joue sur scĂšne. C'est un théùtre de la rupture au service d'une critique sociale et politique. Je vous vois venir d'ici..."boring, boring, boring"...Et bien, non, enfin pas pour les raisons que l'on croit. Macaigne revisite ici la tragĂ©die d'Hamlet Ă  sa sauce, en transposant dans une espĂšce de monde moderne et froid, Ă  grands coups de corps, de cris, de sexe, de miasmes. Un dĂ©cor industriel post ou prĂ©-apocalyptique avec un cimetiĂšre et un prĂ©fabriquĂ© suspendu dans les airs accompagnent le spectateur tout au long de cette loongue, trĂšs loooongue plongĂ©e dans la folie, et l'ignominie humaine. crĂ©dits photos La piĂšce dure 3h15 avec un entracte d'un quart d'heure Franchement pas le genre de chose Ă  me rebuter! Pour moi, c'est plutĂŽt des dĂ©fis scĂ©naristiques que je m'attends Ă  voir relever, et de belles prouesses de la part des comĂ©diens...Pour info, je me rappelle avoir vu en 2003 une piĂšce en allemand surtitrĂ© Der Meister und Margarita qui durait 4h mise en scĂšne de Franck Castorf qui dirigeait la VolksbĂŒhne! J'ai pris mon pied! De l'outrance des hurlements pendant la moitiĂ© voire les 3/4 de la piĂšce, un jeu sur l'illusion du rĂ©el assea fatiguant, deux scĂšnes de coĂŻt notamment une dans la boue, puis dans une mare de terre, des fluides qui giclent sur le public Ă  un rythme rĂ©gulier, une scĂšne de viol trĂšs longue, Ă©normĂ©ment de violence, des quintaux de glaire et des litres de faux sang, de la fumĂ©e qui envahit toute la salle, des confettis, des pĂ©tards, de l'argot, des "sales putes" et "grosse conne" Ă  tour de bras... Vous aimez les jeux du cirque? Vous en aurez pour votre argent! Pour moi, une piĂšce longue et inĂ©gale Quelques moments de fulgurance et de beautĂ© deux monologues audibles et plein de grĂące. Des dĂ©cors qui demeurent d'une grande beautĂ© et d'une belle puissance onirique mais justement, il y en a trop, tout le temps... On sent que Macaigne a travaillĂ© pour le cinĂ©ma. Il y a un parti pris au niveau de la plasticitĂ© de l'ensemble, vraiment pas mal du tout. Mais il y a trop de tout. J'ai fini par passer prĂšs de 20 min Ă  me questionner sur les jeux de lumiĂšre, plutĂŽt que sur le jeu des acteurs. La 2e partie m'a semblĂ© moins pire que la premiĂšre. Peut-ĂȘtre parce que je m'Ă©tais habituĂ©e au grand cirque sur le plateau, et que j'avais perdu tout espoir de voir quelque chose de vraiment intĂ©ressant. Bon, j'ai Ă©tĂ© bien perdue. Pour moi, le grand mĂ©rite de tout le schmilblik, c'est que ça m'a donnĂ© envie de relire Hamlet de Shakespear. Juste pour voir et lire entre les lignes ce que le metteur en scĂšne a trahi, et ce en quoi, il a Ă©tĂ© tout de mĂȘme fidĂšle....Je ne peux mĂȘme plus vous dire qui fait quoi...Il n'y avait pas d'intrigue. Les choses Ă©taient prĂ©sentĂ©es de façon a-chronologique! J'ai trouvĂ© l'ensemble d'une platitude sans fin. J'ai bien compris le parti pris de l'outrance, pour faire sortir le spectateur de son confort bourgeois. Mais, lĂ , c'Ă©tait l'overdose. Une heure en moins aurait peut-ĂȘtre Ă©tĂ© la bienvenue. Pour moi, rien de bien nouveau sous le soleil, sinon une bonne grosse caricature de ce que la mise en scĂšne actuelle peut faire de mieux, et surtout de pire. Un beau moment de théùtre contempoRIEN. Un bon gros foutage de gueule! Il y avait pas mal de scolaires dans la salle. J'ai trouvĂ© fĂącheux qu'on leur prĂ©sente ça ainsi, que leur Ă©ducation artistique soit Ă©maillĂ©e de"mise en scĂšne de l'extrĂȘme" qui n'ai absolument rien Ă  envier aux sĂ©ries, vidĂ©o youtube, jeux vidĂ©os auxquels ils sont trĂšs tĂŽt confrontĂ©s. Finalement entre leur "rĂ©el fantasmĂ©" et cette mise en scĂšne peu voire pas de frontiĂšres. Et c'estpourtant une aficionado de True Blood qui vous parle! Un bout de sein qui dĂ©passe, une pĂ©nĂ©tration suggĂ©rĂ©e et de l'autodĂ©rision ne me font pas peur! Mais quand c'est fait de façon intelligente, ça n'a pas le mĂȘme effet sur moi. Je me rapelle que pour moi, le théùtre, ado, Ă©tait une lucarne vers d'autres visions du monde, vers des idĂ©es, vers des questionnements. C'Ă©tait stimulant. Pour moi, point d'autre conclusion avec Macaigne que Consomme ta piĂšce de théùtre et CrĂšve! Ces partis pris du théùtre contemporain me fatiguent, et je pense rĂ©flĂ©chir Ă  deux fois avant de retourner dans un théùtre municipal, une scĂšne nationale ou une maison de la culture. Et vous, quels ont Ă©tĂ© vos expĂ©riences en matiĂšre de THEATRE? contemporain ou non? Est ce que ça vous botte?
Spectacle(s) : Au moins j'aurai laissé un beau cadavre. Auteur (s) : Vincent Macaigne. Metteur (s) en scÚne : Vincent Macaigne. Acteur (s) : Samuel Achache, Laure Calamy, Jean-Charles

Si le cinĂ©ma Français existe par une centaine de films chaque annĂ©e, il est bien entendu que dix ou douze seulement mĂ©ritent de retenir l’attention des critiques et des cinĂ©philes, l’attention donc de ces Cahiers. » 2014 AnnĂ©e Truffaut. Exposition Ă  la CinĂ©mathĂšque de Paris, rĂ©trospectives, cĂ©lĂ©bration institutionnelle, reconnaissance gĂ©nĂ©rationnelle. UnanimitĂ© pour louer l’hĂ©ritage d’un des pĂšres fondateurs de la Nouvelle Vague. L’exposition de la CinĂ©mathĂšque, riche de documents et Ă©mouvante par instants, s’achĂšve pourtant par une sĂ©quence troublante la projection d’une vidĂ©o oĂč l’on voit de jeunes comĂ©diens interprĂ©ter une scĂšne de Truffaut, parler. Qui sont-ils ? D’oĂč viennent-ils ? Pourquoi nous les montre-t-on se montrer ? Ils jouent mal, n’ont rien Ă  dire. La sĂ©quence est gĂȘnante. Leurs noms sont affichĂ©s la moitiĂ© ou presque sont des fils/fille de » Garrel, Haenel, Bonitzer, etc. Le metteur en scĂšne Vincent Macaigne adoubĂ© par la critique pour son dernier spectacle au Théùtre de la ville de Parisest bien entendu de la partie. De quoi sont-ils le nom ? De l’hĂ©ritage aux hĂ©ritiers, il n’y a qu’un pas il est franchi, sans que personne ne sourcille. CinĂ©ma, théùtre, mĂ©dia, mĂȘme rĂ©seau, mĂȘme processus de lutte des places quelle que soit la vacuitĂ© du propos et de la dĂ©marche. Mais finalement, est-ce si surprenant de voir le cinĂ©ma de Truffaut aboutir au conformisme creux et plat des annĂ©es 2010 ? Le lyrisme et l’exploration du soi prĂ©sents dans ses films ont prĂ©figurĂ© le dĂ©lire Ă©gotique de la sociĂ©tĂ© du spectacle qui tĂ©lĂ©ramise le cinĂ©ma comme les arts du spectacle. OĂč sont Jean Eustache, Philippe Garrel, scandaleusement absents, eux, de la rĂ©trospective, les seuls Ă  avoir travaillĂ© le versant nĂ©gatif de la naĂŻvetĂ© truffaldienne ? Godard, Ă  peine Ă©voquĂ©, leur brouille, ses raisons personnelles et artistiques, inexistante. AgnĂšs Varda, Jacques Demy, et d’autres enfants cinĂ©matographiques de Truffaut, laissĂ©s de cĂŽtĂ©. Tous ces auteurs qui ont travaillĂ© formellement l’hĂ©ritage de Truffaut sont remplacĂ©s par une jeunesse dĂ©jĂ  vieillie par les combats mondains. De l’exposition, je ne garde que ceci un objet fĂ©tiche qui n’a d’autre consistance qu’un plaisir vide et Ă©phĂ©mĂšre. Alors mĂȘme que les portes Ă©taient ouvertes, elles se referment sur la jeune arriĂšre-garde française. DĂ©finitivement Godard, Garrel, Eustache. De 2014 Ă  1954. Cette annĂ©e-lĂ , Truffaut publie un article demeurĂ© cĂ©lĂšbre Une Certaine Tendance du CinĂ©ma français. 60 ans plus tard, quelle boucle enchevĂȘtre ce propos novateur Ă  ce qui s’en est suivi? Quelle crĂ©ativitĂ© le théùtre français a-t-il donnĂ© Ă  voir dans une annĂ©e marquĂ©e notamment par le Festival d’Avignon prĂ©sidĂ© par Olivier Py, le conflit des intermittents, le Festival d’Automne, et d’autres manifestations encore ? Je laisse de cĂŽtĂ© la question de savoir pourquoi le propos de Trufaut s’est finalement retournĂ© contre lui, et comment, aprĂšs Les 400 coups, il a pu reproduire le cinĂ©ma archaĂŻque qu’il abhorrait. La force du texte, elle, reste intacte ; elle tient Ă  l’absolue actualitĂ© du propos, mais presque en nĂ©gatif. Truffaut oppose cinĂ©ma de texte et cinĂ©ma de metteur en scĂšne, cinĂ©ma de la tradition et de la qualitĂ© » et cinĂ©ma d’auteur. Il Ă©crit Ă  un moment Eh bien je ne puis croire Ă  la co-existence pacifique de la Tradition de la QualitĂ© et d’un cinĂ©ma d’auteur.» La guerre que s’apprĂȘtent Ă  mener Truffaut et ses futurs-amis, c’est le refus de la Tradition et de la QualitĂ©, cette position est irrĂ©conciliable. Et bien pourtant, 2014 a vu se poursuivre le processus inverse la fusion des deux et leur dilution rĂ©ciproque. Je gĂ©nĂ©ralise, il y a bien entendu des exceptions Ă  cela HypĂ©rion de Marie-JosĂ©e Malis, Bit de Maguy Marin, et d’autres encore, mais elles sont relĂ©guĂ©es Ă  la marge. Je me souviens du “Py-ĂȘtre“ Festival d’Avignon 2014, son inconsistant théùtre du retour au texte». Comme si le salut pouvait venir d’une divine poĂ©tique qui suffirait Ă  faire oeuvre. Des mots-valises entendus Ă  foison, comme pour faire oublier que l’heureux Ă©lu posait les siennes absolument partout, et entendait que cela se voie. C’est donc cela Une certaine tendance du théùtre français. Mettre en avant le verbe pour s’exposer Ă  la pleine lumiĂšre, au risque que le verbeux et le verbiage peinent Ă  masquer les ambitions personnelles. Mais ce n’est pas tout car, comme l’écrit Truffaut Vive l’audace certes, encore faut-il la dĂ©celer oĂč elle est vraiment. » L’adaptation de L’Idiot par Vincent Macaigne, par exemple, est-elle drapeau rĂ©volutionnaire ou sac plastique, effigie cynique de la sociĂ©tĂ© de consommation ? OĂč se trouvent la prise de risque vĂ©ritable, la violence symbolique ? Peut-on croire Ă  la subversion par les cris, par le cru, par une dĂ©bauche d’images et de moyens
 quand c’est peut-ĂȘtre en rĂ©alitĂ© la subvention qui est recherchĂ©e, qui se trame, qui se joue derriĂšre ces appareils ? Poursuivons avec Truffaut Le trait dominant du rĂ©alisme psychologique est sa volontĂ© anti-bourgeoise. Mais qui sont Aurenche et Bost, Sigurd, Jeanson, Autant-Lara, Allegret, sinon des bourgeois, et qui sont les cinquante mille nouveaux lecteurs que ne manque pas d’amener chaque film tirĂ© d’un roman, sinon des bourgeois ? » Il suffit de remplacer ces noms par ceux de la nouvelle gĂ©nĂ©ration ». La bourgeoisie, c’est la reproduction sociale, par le capital, les codes, le rĂ©seau, la culture ; la reproduction d’idĂ©es, par le conformisme. C’est la lutte des places, peu importe ce qu’on y fait, ce qu’on y dit il faut en ĂȘtre. Que propose le jeune metteur en scĂšne Sylvain Creuzevault comme pensĂ©e politique dans Le Capital ? La dĂ©construction permanente rire de tout pour Ă©viter de penser quoi que ce soit. Rire entre soi de rĂ©fĂ©rences communes, ni approfondies, ni complexifiĂ©es. Et que dire de “RĂ©pĂ©tition” de Pascal Rambert ? LĂ  encore, la dĂ©construction comme cache-misĂšre, comme jeu de miroirs, et peu importe s’il ne reflĂšte rien d’autre que le vide. La tentative initiĂ©e par Philippe Quesne de mettre en scĂšne l’enfance dans Next Day ? Mais oĂč sont donc les enfants de Nanterre, ceux qu’on trouverait par exemple dans les Ă©coles de la ville ? Nous avons des apothicaires qui font leurs comptes au lieu d’artistes capables de nous aider Ă  penser le monde contemporain. Dans une sociĂ©tĂ© en crise, oĂč sont les marginaux, les dĂ©laissĂ©s, les exclus ? On a beau chercher, on ne les voit pas. Il est plus que temps d’ouvrir la scĂšne et les théùtres aux acteurs sociaux, aux prĂ©caires, aux enfants, aux personnes issues de l’immigration, Ă  tous ceux qui n’appartiennent pas au monde de la culture Quelle est donc la valeur d’un cinĂ©ma anti-bourgeois fait par des bourgeois, pour des bourgeois ?» demande Truffaut. Quelle est donc la valeur d’un théùtre anti-bourgeois fait par des bourgeois, pour des bourgeois ? Des portes sont ouvertes en 2014, certaines oeuvres ont marquĂ© les esprits celles d’AngĂ©lica Liddell, Pippo Delbono, RomĂ©o Castellucci, Matthew Barney, William Forsythe, proposĂ© un dispositif radical, Ă  la mesure des enjeux contemporains. En 2015, il faudra creuser ce sillon. Car il vient de loin, et ne date pas d’aujourd’hui sur mon fil d’actualitĂ© Facebook, un ami renvoie au blog de Pierre Assouline qui retranscrit sa discussion avec Mickael Lonsdale. Ce dernier Ă©voque Beckett, qui avait dĂ©jĂ  perçu cet enjeu Ă  l’époque AprĂšs sa mort, j’ai relu tout ce qu’il a Ă©crit. J’ai compris qu’il ne parlait que des pauvres, des fous, des clodos, des dĂ©traquĂ©s, des rejetĂ©s de la sociĂ©tĂ©, alors que depuis des siĂšcles, le théùtre nous faisait vivre certes des situations tragiques mais auprĂšs de rois, de puissants. Sans son humour, ce serait intenable. Sa compassion pour l’humanitĂ© est incroyable. Je l’ai bien connu dans sa vie privĂ©e discrĂštement, il aidait les gens, les secourait lorsqu’ils Ă©taient malades. Sa femme l’ayant fichu dehors Ă  cause de leurs disputes, il vivait dans une maison de retraite tout prĂšs de chez lui ; mais quand elle est morte, il a prĂ©fĂ©rĂ© rester parmi mes semblables » disait-il, au lieu de rentrer chez lui. Jusqu’à la fin, il faisait les courses pour un couple qui ne pouvait plus se dĂ©placer. La gĂ©nĂ©rositĂ© de cet homme ! DĂšs lors que l’on essaie de sauver les gens, c’est de l’ordre de l’amour, donc Dieu est lĂ . Mais de tout cela, on ne parlait pas en marge des rĂ©pĂ©titions. Pourtant j’ai créé ComĂ©die dont on peut associer la diction Ă  celle des monastĂšres. Recto tono ! Une vitesse de mitrailleuse ! Sans inflexion ni psychologie. Une machine ! MĂȘme si son inspiration pouvait ĂȘtre picturale, le Caravage surtout qu’il allait voir en Allemagne. En attendant Godot est nĂ© de la vision d’un tableau. Pour le reste, Beckett c’était saoĂ»lographie totale. » / Sylvain Saint-Pierre – Tadorne Étiquettes Angelica Liddell, Maguy Marin, Marie-JosĂ© Malis, Pippo Delbono, RomĂ©o Castellucci, Sylvain Crevezault, Vincent Macaigne, William Forsythe Pourquoi n’écris-tu plus sur le Tadorne ? ». Parce que le théùtre ne me donne plus la parole »  Depuis la rentrĂ©e le processus avait dĂ©jĂ  commencĂ© au festival d’Avignon, gĂ©nĂ©ration Py, je suis un spectateur passif, en attente d’une expĂ©rience qui ne vient pas. Je ressens un fossĂ©, un gouffre, entre des gestes artistiques verticaux et ma capacitĂ© Ă  les accueillir, avec mes doutes, mes forces et mes questionnements. Je reçois des propos qui ne me sont pas adressĂ©s, juste pensĂ©s pour un microcosme culturel qui adoube, exclut, promeut. A lui seul, il a souvent Ă©tĂ© public d’un soir
notamment lors du festival de crĂ©ation contemporaine Actoral Ă  Marseille. Ce que j’y ai vu m’est apparu dĂ©sincarnĂ©, hors de propos parce que sans corps. Le spectacle dit vivant » s’est rĂ©vĂ©lĂ© mortifĂšre le rapport au public n’est plus LA question. Il y a bien eu le metteur en scĂšne japonais Toshiki Okada avec Super Premium Sof Double ». Son Ă©criture oĂč se mĂȘlent mouvements et mots est une avancĂ©e pour relier corps et pensĂ©e visant Ă  nous dĂ©crire l’extrĂȘme solitude des travailleurs japonais qui trouvent dans les supermarchĂ©s ouverts la nuit de quoi puiser l’énergie d’un espoir de changement. Je suis restĂ© longtemps attachĂ© Ă  ces personnages Ă  priori automatisĂ©s dans leurs gestes, mais oĂč se nichent des interstices oĂč la poĂ©sie prend le pouvoir. Il y a bien eu La noce » de Bertolt Brecht par le collectif In Vitro emmenĂ© par Julie Deliquet au TGP dans le cadre du festival d’Automne Ă  Paris. Une table, un mariage, une famille et des amis. C’est magnifiquement jouĂ©, incroyablement incarnĂ© pour dĂ©crire cette Ă©poque les annĂ©es 70 oĂč la question du corps Ă©tait politique. Mais une impression de dĂ©jĂ  vu GwenaĂ«l Morin, Sylvain Creuzevault me rend trop familier avec le jeu des acteurs pour que j’y voie un théùtre qui renouvellerait sa pensĂ©e. Il y a eu Vincent Macaigne avec “Idiot! parce que nous aurions dĂ» nous aimer“, chouchou des institutions et de la presse depuis son dernier succĂšs Ă  Avignon. À peine arrivĂ© au Théùtre de la Ville Ă  Paris, le bruit est une violence. Vincent Macaigne et ses acteurs s’agitent dans le hall et dans la rue. Les mĂ©gaphones nous invitent Ă  fĂȘter l’anniversaire d’Anastasia, l’une des hĂ©roĂŻnes de L’idiot » de Fiodor DostoĂŻevski. En entrant dans la salle, nous sommes conviĂ©s Ă  monter sur scĂšne, pour boire un verre » Ainsi, le public est chauffeur de salle, rĂ©duit Ă  un Ă©lĂ©ment du dĂ©cor. Il rĂšgne une ambiance insurrectionnelle quelques spectateurs sont sur scĂšne tandis qu’un acteur le Prince observe, immobile, illuminĂ© par un faisceau de lumiĂšre. C’est fascinant parce que le sens du théùtre s’entend. Mais cette force va rapidement s’épuiser. Parce que Vincent Macaigne s’amuse comme un gosse Ă  qui l’on aurait donnĂ© tout l’or du monde ici, l’argent public coule Ă  flot pour transposer cet Idiot en Ă©vitant de passer par la case politique. Car il n’a aucun sens politique on se casse la gueule pour faire diversion genre humour plateau de tĂ©lĂ©, on gueule pour habiter les personnages, on noie le propos dans une scĂ©nographie d’un type parvenu au sommet parce que les professionnels culturels sont aveuglĂ©s par le pouvoir de la communication. Macaigne leur rend bien tout respire la vision d’un communicant. Jusqu’à cette scĂšne surrĂ©aliste Ă  l’entracte oĂč, face au bar, il pousse un caisson tandis que se tient debout le Prince. Macaigne pousse
invite le public Ă  applaudir mais qui ne rĂ©pond pas. La scĂšne aurait pu faire de l’image, mais Macagine est pris Ă  son propre piĂšge il fait du trĂšs mauvais théùtre de rue. Mais qu’importe, le jeune public et une classe sociale branchĂ©e y trouvent leur compte le théùtre peut aussi faire du bruit et de l’image, cĂ©lĂ©brer le paraĂźtre et la vacuitĂ© de l’époque. On se perd trĂšs vite dans les personnages parce que l’effet prend le pas sur la relation souvent rĂ©duite Ă  un geste, une interpellation, parce que les dialogues sont Ă  l’image d’un fil de discussion sur Facebook. Avec Vincent Macaigne, le théùtre est un produit de surconsommation. C’est pathĂ©tique parce que les acteurs se dĂ©battent en gueulant et que cela ne fait jamais silence; parce que Macaigne se fait une Ă©trange conception du public Ă  son service. C’est pathĂ©tique parce que ce théùtre du chaos ne crĂ©e aucun dĂ©sordre il profite juste de nos errances. Il y a bien eu Impermanence » du Théùtre de l’Entrouvert, spectacle dit jeune public » co-diffusĂ© par le Théùtre Massalia et la CriĂ©e de Marseille. Dans la salle, une fois de plus, beaucoup de professionnels. Il y a trĂšs peu d’enfants. Au cƓur de la Belle de Mai, il n’y a aucune famille de ce quartier trĂšs populaire. Jeune public ou pas, la fracture sociale est la mĂȘme. Le théùtre dit contemporain ne s’adresse plus au peuple. S’adresse-t-il seulement aux enfants alors que mon filleul de 9 ans ne voit pas toute la scĂšne parce qu’il est trop petit le théùtre ne dispose d’aucun coussin pour lui? La feuille de salle est un texte trĂšs hermĂ©tique Ă  l’image d’une piĂšce qui reprend tous les poncifs de la crĂ©ation contemporaine. Au cours de ce voyage théùtral sans but, l’artiste Ă©voque la perte de sens » on ne saurait mieux Ă©crire. Ici se mĂ©langent musique vrombissante, images, numĂ©ro allĂ©gĂ© de cirque, marionnette inanimĂ©e. Tout est mortifĂšre Ă  l’image d’un pays pĂ©trifiĂ© dans la peur de faire. Toutes les esthĂ©tiques sont lĂ  pour satisfaire les programmateurs. C’est dĂ©courageant de constater que les logiques de l’entre soi sont maintenant imposĂ©es aux enfants. Dans ce paysage morose, il y a une lueur d’espoir. Elle vient d’un metteur en scĂšne, Jacques Livchine, qui rĂ©pond JosĂ©-Manuel GonçalvĂšs, directeur du 104 Ă  Paris aprĂšs son interview dans Telerama. Un paragraphe a retenu mon attention Il y a quelque chose qui ne va pas dans le théùtre, il n’y a pas de projet commun, rien ne nous relie les uns les autres, On est dans le chacun pour soi, le ministĂšre de la Culture est incapable de nous donner le moindre Ă©lan. Les petites sources de théùtre ne deviennent pas des ruisseaux ou des riviĂšres qui alimenteraient un grand fleuve, non, c’est le marchĂ© libĂ©ral, la course aux places, aux contrats, les symboles se sont envolĂ©s, nous sommes tous devenus des petits boutiquiers comptables. Il faudrait se mettre tous ensemble pour dire qu’on en a marre, qu’il faut que nos forces s’additionnent pour une seule cause, celle de retrouver “la fibre populaire”. On a besoin d’un dĂ©fi collectif, le théùtre ne doit plus s’adresser Ă  un public, mais Ă  la ville toute entiĂšre. » Ce dĂ©fi ne se fera pas avec le ministĂšre de la Culture et ses employĂ©s obĂ©issants. Il se fera Ă  la marge, par la base, par un long travail de rĂ©appropriation de l’art par ceux qui veulent que la relation humaine soit au centre de tout. Les théùtres subventionnĂ©s ont depuis longtemps abandonnĂ© ce centre-lĂ  pour jouer Ă  la pĂ©riphĂ©rie afin de maintenir leurs pouvoirs et leurs corporatismes. Pascal BĂ©ly – Le Tadorne. Étiquettes Julie Deliquet, Toshiki Okada, Vincent Macaigne Trois annĂ©es aprĂšs la crise des subprimes, trois artistes du Festival d’Avignon s’emparent du sujet pour en restituer leur vision Nicolas Stemann Les contrats du commerçant, une comĂ©die Ă©conomique», Thomas Ostermeier Un ennemi du peuple» et Bruno Meyssat 15%». Premier Ă©pisode avec Nicolas Stemann pour la reprĂ©sentation la plus chĂšre aprĂšs celles de la Cour d’honneur entre 29 et 36 €; Ă  ce prix-lĂ , il reste encore des places. Il s’avance sur la scĂšne pour nous prĂ©venir la piĂšce est longue un compteur de pages trĂŽne sur le plateau, bloquĂ© Ă  99 et il n’est pas nĂ©cessaire de lire en continu les surtitres effectivement, le texte dElfriede Jelinek est une interminable logorrhĂ©e verbale Ă  propos des consĂ©quences de la spĂ©culation financiĂšre sur l’économie rĂ©elle. Nicolas Stemann prĂ©cise que nous pouvons quitter les gradins de la cour du LycĂ©e Saint-Joseph pour nous dĂ©saltĂ©rer au bar et visionner “les contrats”. ManiĂšre Ă©lĂ©gante pour dĂ©finir ce spectacle comme une installation. Ces principes de prĂ©caution Ă©tant posĂ©s, la piĂšce peut dĂ©buter. Feuillets Ă  la main, les acteurs Ă©grĂšnent le texte tout en le ponctuant de diffĂ©rentes performances. Le mistral s’invite pour faire voler ce texte soporifique en Ă©clats de papier. Les corps des acteurs en disent bien plus que les mots qui dĂ©filent tels des cours de la bourse sur les chaines d’information. La succession de performances met en scĂšne les ravages d’un systĂšme financier hors de contrĂŽle sur la vie d’un couple de retraitĂ©s. Je m’ennuie trĂšs vite comme si ces images, mĂȘme mĂ©taphoriques, m’étaient familiĂšres. En effet, la danse contemporaine et les arts plastiques vĂ©hiculent les symboles du corps marchand» depuis longtemps sans faire explicitement rĂ©fĂ©rence Ă  la crise financiĂšre. À cet instant, ce théùtre-lĂ  n’invente rien. Tout au plus recycle-t-il des procĂ©dĂ©s scĂ©niques au profit d’un texte bien heureux d’ĂȘtre ainsi valorisĂ©! L’absence de dramaturgie provoque la farce, malgrĂ© de belles images» de corps ensanglantĂ©s, de corps crucifiĂ©s Ă  la dĂ©rive et de scĂšnes de boulimie de billets de banque qui tournent au vomi
 LassĂ©, je prends la tangente vers le bar oĂč le prix des consommations n’a rien Ă  envier Ă  ceux pratiquĂ©s sur la Place de l’Horloge. On y discute, mais de quoi? Des spectateurs naufragĂ©s couverture sur les Ă©paules errent dans le jardin, mais vers oĂč? Étrange image que ces attroupements comme si le besoin de lien social prenait le pas sur les performances! Est-ce une mĂ©taphore de notre inconscience face Ă  la crise? Je dĂ©cide de ne pas regagner ma place. Je me positionne Ă  l’entrĂ©e du couloir entre scĂšne et jardin, tel un observateur attentif pour ne rien perdre de mon regard critique. Situation totalement inĂ©dite en vingt ans de frĂ©quentation du Festival! Je savoure cette liberté  C’est alors que Vincent Macaigne metteur en scĂšne d’un Hamlet dĂ©capant lors de l’édition de 2011 du Festival s’insurge dans les gradins. Il veut stopper la piĂšce. De ma place, je comprends trĂšs vite que c’est un jeu de rĂŽles calculĂ©. Il finit par monter sur le plateau. La scĂšne est assez pathĂ©tique dĂ©sinvolte, il semble dĂ©couvrir le texte. Mon attention est dĂ©tournĂ©e par un enfant comĂ©dien» prĂ©cĂ©demment dĂ©guisĂ© en superman qui quitte le plateau par les coulisses. C’est la fille de Vincent Baudriller, directeur du Festival d’Avignon. Ainsi, la farce tourne vite Ă  la mise en scĂšne d’un milieu qui jouit du dĂ©sordre gĂ©nĂ©rĂ© par la crise ici symbolisĂ© par l’éclatement de la reprĂ©sentation oĂč la performance et les arts plastiques prennent le pouvoir sur la dramaturgie. Aucun systĂšme de pensĂ©e n’émerge de ce théùtre, tout au plus une amusante dynamique d’un jeu de rĂŽles» oĂč le spectateur non averti ignore des enjeux par quel processus cet enfant est-il arrivĂ© sur scĂšne? Que se joue-t-il entre Vincent Macaigne, Nicolas Stemann et la Direction sachant que le lendemain, on me dit que Stanislas Nordey, artiste associĂ© en 2013 du Festival, endossera le rĂŽle?. Il y a dans ces contrats» bien d’autres transactions» et d’autres comĂ©dies Ă©conomiques» oĂč le public n’est finalement qu’une variable d’ajustement ses dĂ©placements sont mĂȘme orchestrĂ©s Ă  des fins de mise en scĂšne fuite au-dehors ou vers le bar; qu’importe !. Au Théùtre des IdĂ©es, Ă©vĂ©nement programmĂ© au sein du Festival, ClĂ©mence HĂ©rout rapporte dans son blog l’intervention d’Alain Badiou Le théùtre reprĂ©senterait ainsi la tension entre transcendance et immanence de l’idĂ©e». Ce soir, nous en sommes trĂšs loin. Infiniment loin. Comme si la crise de 2008 avait rĂ©ussi Ă  faire plonger certains artistes joliment subventionnĂ©s dans la mise en scĂšne du cynisme avec une esthĂ©tique irrĂ©prochable pour amuser le bourgeois Ă  dĂ©faut d’inviter le peuple Ă  rĂ©flĂ©chir sur son avenir. Pascal BĂ©ly, Le Tadorne. Les contrats du commerçant, une comĂ©die Ă©conomique» de Nicolas Stemann au Festival d’Avignon du 21 au 26 juillet 2012. Étiquettes Alain Badiou, Nicolas Stemann, Vincent Baudriller, Vincent Macaigne Ce fut le succĂšs du dernier Festival d’Avignon. Une oeuvre rare. Le Théùtre National de Chaillot Ă  Paris l’accueille du 2 au 11 novembre 2011 avant une tournĂ©e jusqu’en fĂ©vrier 2012 Grenoble, Mulhouse, Douai, OrlĂ©ans, Nantes, Luxembourg, Valenciennes. Retour d’Avignon
 Cela devait arriver. Non que cela fut prĂ©visible, mais attendu. Depuis quelques jours, il se trame un drame derriĂšre les murs du CloĂźtre des Carmes au Festival d’Avignon. AprĂšs Au moins j’aurai laissĂ© un beau cadavre» de Vincent Macaigne d’aprĂšs Hamlet» de William Shakespeare, de nombreux spectateurs semblent sonnĂ©s par cette proposition qui dĂ©passe l’entendement. Je n’ai pas pleurĂ©. Je me suis mĂȘme amusĂ© avec le chauffeur de salle. Fini l’attente. Le théùtre est ouvert dĂšs notre installation. Sur le gazon bien amochĂ© et boueux de la scĂšne, un homme harangue la foule avec une chanson dĂ©bile. Il invite le public Ă  monter sur le plateau. Les jeunes ne se font pas prier. Et ça dure
La caste journaliste vieillissante se demande avec inquiĂ©tude comment cela va finir. Cet espace intermĂ©diaire entre théùtre et rĂ©alitĂ© en dit long sur les intentions de Macaigne il faut nous mettre en condition, en assemblĂ©e. Quitte Ă  se foutre de notre gueule. Je n’ai pas pleurĂ©. J’ai juste tremblĂ© pour Hamlet. Depuis le temps, je m’habitue Ă  sa folie. Mais ce soir, c’est tout un systĂšme qui devient fou. Le corps du pĂšre gĂźt encore dans une fosse ouverte d’eau boueuse tandis que le mariage de Claudius avec la mĂšre d’Hamlet tourne Ă  la farce populaire d’une Ă©mission pour temps de cerveau indisponible. Nous rions Ă  notre dĂ©cadence. La boue est notre merdier. Les personnages se dĂ©patouillent pour exister dans ce dĂ©cor de terre piĂ©tinĂ©e, d’arriĂšre-cour de salle d’attente d’entreprise de communication, de logement prĂ©caire en tĂŽle et verre probablement dessinĂ© par le metteur en scĂšne institutionnalisĂ© et friquĂ© FrĂ©deric Fisbach, prĂ©sent au Festival avec Juliette Binoche, actrice squelettique. Comment comprendre la tragĂ©die d’Hamlet si l’on ne pose pas le contexte dans lequel elle interagit? Vincent Macaigne ne s’attarde pas beaucoup sur le spectre, rĂ©duit Ă  un furet empaillĂ©. Inutile de s’accrocher Ă  l’au-delĂ . Ici bas, suffit. Les mythes commencent sĂ©rieusement Ă  nous emmerder. Hamlet n’est pas fou, il souffre. Mais comment un tel systĂšme politique peut-il entendre la souffrance? Il est dĂ©calĂ©. Inaudible. Totalement inaudible. À devenir dingue. D’ailleurs, ils gueulent tous pour se faire comprendre. Mais comment en sommes-nous arrivĂ©s lĂ  ? Car je n’ai pas tardĂ© Ă  faire un lien cette scĂšne est notre Europe, notre boueux pays de France oĂč un saltimbanque au pouvoir transforme l’art en bouillon de culture
 Cette scĂšne est dĂ©gueulasse. Ils puent tous la mort. Cela gicle de partout. Comme un corps institutionnel agonisant, Ă©puisĂ© par la traĂźtrise aux idĂ©aux, mais encore vivant, car le cynisme leur donne l’énergie vitale d’organiser le chaos pour le maĂźtriser Ă  leur profit. Hamlet n’est pas fou il lutte pour sa chair
.Mais le systĂšme va l’emporter. Ne reste que le théùtre. Entracte. Hamlet reprend la main. Installe un théùtre oĂč il met en scĂšne son enfance. Aux origines. Qu’a vu Hamlet qu’il n’aurait pas dĂ» voir? Mais cette mise en abyme ne rĂ©siste pas. Le théùtre se fond dans le systĂšme politique jusqu’en Ă©pouser les jeux comment ne pas penser Ă  la nomination controversĂ©e d’Olivier Py Ă  la tĂȘte du Festival d’Avignon en 2014 ?. Je n’ai toujours pas pleurĂ©. Je me suis immobilisĂ©. Face Ă  tant de beautĂ© apocalyptique. La folie du Royaume et sa dĂ©chĂ©ance emportent le dĂ©cor du CloĂźtre des Carmes balayĂ© par un chĂąteau fort gonflable prĂȘt Ă  nous sauter Ă  la gueule. Notre Europe forteresse est une bĂąche rustinĂ©e maculĂ©e du sang des corps des migrants. Car le théùtre de Macaigne, c’est de la chair Ă  canon contre le pouvoir, offerte par des acteurs jusqu’au-boutistes qui donnent l’impression qu’ils pourraient mourir sur scĂšne. Macaigne ne disserte plus. Il convoque un théùtre d’images, quasiment chorĂ©graphique pour repenser l’Europe, il faut organiser nous-mĂȘmes le chaos, et arrĂȘter de s’accrocher Ă  des mythes empaillĂ©s. À partir de ses dĂ©combres, nous reconstruirons, torche Ă  la main. Vincent Macaigne pose un acte celui de MONTRER, alors que nous sommes saturĂ©s d’analyses et de paroles. Il n’a probablement rien de plus Ă  dire que ce qui a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© dit. Or, Ă  l’heure oĂč le chaos s’installe, qui sait aujourd’hui montrer en dehors des visions molles
 Et si resentir l’image théùtrale Ă©tait une forme de pensĂ©e? Je me lĂšve pour applaudir. OĂč est Vincent Macaigne ? Peut-ĂȘtre dĂ©gueule-t-il. Pascal BĂ©ly, Le Tadorne. Le regard de Francis Braun. Il faut, c’est un ordre, ĂȘtre tĂ©moin de ce Miracle. Il faut participer Ă  ces heures de libertĂ© jouissive, vivre cette aventure shakespearienne indĂ©finissable avec la troupe de Vincent Macaigne dans Au moins j’aurai laissĂ© un beau cadavre» d’aprĂšs Hamlet» de William Shakespeare. Il faut voir Le CloĂźtre des Carmes, lieu du Sang versĂ©, devenir le lieu de tous les possibles, de tous les dĂ©lires. Il faut le voir vivre d’une façon diffĂ©rente il a Ă©tĂ© investi totalement pour cette occasion par un cabinet de curiositĂ©s baroque et intrigant sur un sol un gazon vert fanĂ© avec eau croupissante. Nous sommes conviĂ©s par un chauffeur de salle pour une cĂ©rĂ©monie joyeuse et terrible. On hĂ©site entre un happening hippy baba et un spectacle de fin d’annĂ©e ; on se demande Ă  quelle sauce on sera trempĂ©s
les gens descendent, des gradins sur la scĂšne, commencent Ă  danser
on attend et ce sera tout Ă  la fois. Ce soir, Hamlet revisitĂ© va devenir L’?uvre Théùtrale universelle d’un mec imprĂ©visible et sans contrainte. Ce sera le fait d’un artiste qui explose Ă  la fois de sa folie et de son dĂ©lire. On le sait intelligent, dĂ©sarmant, on ne sait pas si cela va durer dix minutes, une heure, ou toute la nuit
ou s’il va s’en aller. Au bout de quelques minutes, c’est certain nous allons oublier le temps pendant quatre heures, nous allons ĂȘtre assis, rivĂ©s Ă  nos fauteuils, bloquĂ©s hilares, sidĂ©rĂ©s et Ă©bahis. L’esprit de Vincent Macaigne, qui s’agite avec les machinistes en haut des gradins, comme un chef d’orchestre, est totalement dĂ©bridĂ© et contrairement au slogan nĂ©on posĂ© en enseigne sur le mur d’en face 
il y aura pas de miracles ce soir » Mais, de CE MIRACLE, on pourra se souvenir
 C’est Hamlet, lui, sa famille, son trĂŽne, son palais qui nous sont racontĂ©s, mais c’est aussi la TragĂ©die de ce Prince du Danemark revisitĂ©e sur un gazon piĂ©tinĂ©, semĂ© d’embĂ»ches irrĂ©parables. C’est une vie de crime intemporelle relatĂ©e sur un champ dĂ©vastĂ©. C’est hier et aujourd’hui sang mĂȘlĂ©, c’est une OphĂ©lie en pleine inquiĂ©tude, c’est une mĂšre qui n’en peut plus de possĂ©der ; c’est bien sur Hamlet, jeune enfant qui se souvient. C’est son histoire fondue enchaĂźnĂ©e Ă  notre actualitĂ© qui s’exprime sous nos yeux et devenons alors les otages-bienveillants-volontaires dans un cloĂźtre ouvert Ă  toutes les Folies. Folies de la mise en scĂšne tour Ă  tour explosive, sereine, calme ou dĂ©sespĂ©rĂ©e. Folies des lumiĂšres, soudainement crĂ©pusculaires, parfois hivernales, soudainement glaciales
Le cauchemar ou le rĂȘve partent en fumĂ©e
des rĂ©elles fumĂ©es nous enveloppent ponctuellement. Les comĂ©diens nous surprennent tout le temps, ils nous font rire et nous coupent la respiration. Nous sommes Ă  chaque seconde secouĂ©e de sentiments diffĂ©rents. Nous sommes dĂ©stabilisĂ©s, dĂ©rangĂ©s, enthousiastes, parfois inquiets. Plus les minutes passent, plus les corps-spectateurs se figent silencieusement dans le respect et l’effroi. Des litres de sang se dĂ©versent sur un corps qui meurt. C’est l’Instant terrifiant incarnĂ© par des comĂ©diens incroyables. Nous sommes happĂ©s, nous ne savons plus distinguer l’histoire et le prĂ©sent. C’est Ă  la fois le spectre de Pippo Delbono qui hurle sans qu’on le comprenne, c’est Angelica Liddell qui joue de son corps, de ses seins, de son sexe, c’est aussi le Sang de Jan Fabre, mais c’est surtout le monde du corps de Vincent Macaigne. Il y avait avant Pina et aprĂšs Pina
il y avait avec Angelica Liddell, maintenant l’histoire shakespearienne ne pourra vivre sans le cadavre laissĂ© par Vincent Macaigne. dans les murs du CloĂźtre des Carmes
. C’est lui L’ENFANT du festival, car il naĂźt ce soir Ă  nos yeux. Offrons-lui le TRONE qu’il mĂ©rite, qu’on le couvre d’HONNEURS, qu’on le salue, et que l’on reconnaisse en lui CELUI par qui un autre THEATRE arrive
. Proclamons-le 
Notre Nouveau Prince de Hambourg, crions haut et fort
Vive LE PRINCE et vive sa folie. Ce fut, je dois dire, exceptionnel. Monsieur Vincent Macaigne, Nouveau Prince en Avignon
 Francis Braun, Le Tadorne. Au moins j’aurai laissĂ© un beau cadavre» de Vincent Macaigne. TournĂ©e ici. Étiquettes Vincent Macaigne Il faut, c’est un ordre, ĂȘtre tĂ©moin de ce Miracle. Il faut participer Ă  ces heures de libertĂ© jouissive, vivre cette aventure shakespearienne indĂ©finissable avec la troupe de Vincent Macaigne dans Au moins j’aurai laissĂ© un beau cadavre» d’aprĂšs Hamlet» de William Shakespeare. Il faut voir Le CloĂźtre des Carmes, lieu du Sang versĂ©, devenir le lieu de tous les possibles, de tous les dĂ©lires. Il faut le voir vivre d’une façon diffĂ©rente il a Ă©tĂ© investi totalement pour cette occasion par un cabinet de curiositĂ©s baroque et intrigant sur un sol un gazon vert fanĂ© avec eau croupissante. Nous sommes conviĂ©s par un chauffeur de salle pour une cĂ©rĂ©monie joyeuse et terrible. On hĂ©site entre un happening hippy baba et un spectacle de fin d’annĂ©e ; on se demande Ă  quelle sauce on sera trempĂ©s
les gens descendent, des gradins sur la scĂšne, commencent Ă  danser
on attend et ce sera tout Ă  la fois. Ce soir, Hamlet revisitĂ© va devenir L’oeuvre Théùtrale universelle d’un mec imprĂ©visible et sans contrainte. Ce sera le fait d’un artiste qui explose Ă  la fois de sa folie et de son dĂ©lire. On le sait intelligent, dĂ©sarmant, on ne sait pas si cela va durer dix minutes, une heure, ou toute la nuit
ou s’il va s’en aller. Au bout de quelques minutes, c’est certain nous allons oublier le temps pendant quatre heures, nous allons ĂȘtre assis, rivĂ©s Ă  nos fauteuils, bloquĂ©s hilares, sidĂ©rĂ©s et Ă©bahis. L’esprit de Vincent Macaigne, qui s’agite avec les machinistes en haut des gradins, comme un chef d’orchestre, est totalement dĂ©bridĂ© et contrairement au slogan nĂ©on posĂ© en enseigne sur le mur d’en face “il y aura pas de miracles ce soir» Mais, de CE MIRACLE, on pourra se souvenir
 C’est Hamlet, lui, sa famille, son trĂŽne, son palais qui nous sont racontĂ©s, mais c’est aussi la TragĂ©die de ce Prince du Danemark revisitĂ©e sur un gazon piĂ©tinĂ©, semĂ© d’embĂ»ches irrĂ©parables. C’est une vie de crime intemporelle relatĂ©e sur un champ dĂ©vastĂ©. C’est hier et aujourd’hui sang mĂȘlĂ©, c’est une OphĂ©lie en pleine inquiĂ©tude, c’est une mĂšre qui n’en peut plus de possĂ©der ; c’est bien sur Hamlet, jeune enfant qui se souvient. C’est son histoire fondue enchaĂźnĂ©e Ă  notre actualitĂ© qui s’exprime sous nos yeux et devenons alors les otages-bienveillants-volontaires dans un cloĂźtre ouvert Ă  toutes les Folies. Folies de la mise en scĂšne tour Ă  tour explosive, sereine, calme ou dĂ©sespĂ©rĂ©e. Folies des lumiĂšres, soudainement crĂ©pusculaires, parfois hivernales, soudainement glaciales
Le cauchemar ou le rĂȘve partent en fumĂ©e
des rĂ©elles fumĂ©es nous enveloppent ponctuellement. Les comĂ©diens nous surprennent tout le temps, ils nous font rire et nous coupent la respiration. Nous sommes Ă  chaque seconde secouĂ©e de sentiments diffĂ©rents. Nous sommes dĂ©stabilisĂ©s, dĂ©rangĂ©s, enthousiastes, parfois inquiets. Plus les minutes passent, plus les corps-spectateurs se figent silencieusement dans le respect et l’effroi. Des litres de sang se dĂ©versent sur un corps qui meurt. C’est l’Instant terrifiant incarnĂ© par des comĂ©diens incroyables. Nous sommes happĂ©s, nous ne savons plus distinguer l’histoire et le prĂ©sent. C’est Ă  la fois le spectre de Pippo Delbono qui hurle sans qu’on le comprenne, c’est Angelica Liddell qui joue de son corps, de ses seins, de son sexe, c’est aussi le Sang de Jan Fabre, mais c’est surtout le monde du corps de Vincent Macaigne. Il y avait avant Pina et aprĂšs Pina
il y avait avec Angelica Liddell, maintenant l’histoire shakespearienne ne pourra vivre sans le cadavre laissĂ© par Vincent Macaigne. dans les murs du CloĂźtre des Carmes
. C’est lui L’ENFANT du festival, car il naĂźt ce soir Ă  nos yeux. Offrons-lui le TRONE qu’il mĂ©rite, qu’on le couvre d’HONNEURS, qu’on le salue, et que l’on reconnaisse en lui CELUI par qui un autre THEATRE arrive
. Proclamons-le “Notre Nouveau Prince de Hambourg”, crions haut et fort “Vive LE PRINCE et vive sa folie”. Ce fut, je dois dire, exceptionnel. Monsieur Vincent Macaigne, Nouveau Prince en Avignon
 Francis Braun, Le Tadorne. A lire le regard de Pascal BĂ©ly. Au moins j’aurai laissĂ© un beau cadavre» de Vincent Macaigne au Festival d’Avignon du 9 au 19 juillet 2011. Étiquettes Vincent Macaigne

Avaitil un lien avec le vol des cartons dans les Alpilles ? Faudra voir ça de plus prĂšs avec Georges et Sylvain. Je commandai une autre biĂšre et bientĂŽt, fataliste, je me dis : « AprĂšs tout, hĂ© ! ce n’était que de vieux bouquins. » Pourtant, ce Nostradamus, en 1603, cet « Oustau » en 1689, et ce Hoche, ce Carnot et cet Expilly Je sentais lĂ  un parfum d’histoire, et peut
DĂ©solĂ© ! nous n'avons rien trouvĂ© correspondant Ă  Au moins j aurai laisse un beau cadavre Lancez une autre recherche ou dĂ©couvrez nos derniĂšres publications ! "Laal Singh Chaddha" et si Forrest Gump portait un turban ?Mercredi 17 ao?t 2022 Et si Forrest Gump portait un turban et dĂ©gustait des golgappas plutĂŽt que des chocolats ? L’idĂ©e est audacieuse mais aurait mĂ©ritĂ© que le rĂ©alisateur indien de "Laal Singh Chaddha" se l’approprie davantage. Si l’intrigue rĂ©serve forcement peu de... La musique, sa muse au MusĂ©eMardi 16 ao?t 2022 Morceaux choisis de la saison 2022-2023 de MusĂ©e en Musique, prĂ©sentĂ©e par Pascale Galliard, prĂ©sidente et directrice artistique, au dĂ©but de l'Ă©tĂ© dans l'auditorium du musĂ©e de Grenoble. 85 000€ pour soutenir la filiĂšre musicale en IsĂšreMercredi 20 juillet 2022 Le DĂ©partement de l’IsĂšre et le Centre national de la musique CNM ont signĂ© mardi 19 juillet aux Abattoirs Bourgoin-Jallieu une convention Ă  85 000€ pour soutenir la filiĂšre isĂ©roise de la musique et des variĂ©tĂ©s. Trois douceurs Ă  la galerie du LosangeMardi 19 juillet 2022 SĂ©verine Martinez, Élodie Guilland et Eleonora Burry la galerie du Losange, quartier Championnet Ă  Grenoble, rĂ©unit trois artistes autour du thĂšme de l’enfance. Des doutes sur la survie du festival MusilacMardi 19 juillet 2022 Coup de semonce dans le monde des festivals aprĂšs la dĂ©claration fracassante de RĂ©mi Perrier Ă  nos confrĂšres du DauphinĂ© LibĂ©rĂ© la 20e Ă©dition de Musilac, qui s’est achevĂ©e le 10 juillet au bord du lac du Bourget Savoie, pourrait ĂȘtre la... Marina FoĂŻs Ma libertĂ© d’actrice est de ne pas surveiller »Lundi 18 juillet 2022 À l’affiche tout l’étĂ©, et notamment dans le film-choc As Bestas de Rodrigo Sorogoyen au cĂŽtĂ© de Denis MĂ©nochet, Marina FoĂŻs raconte en compagnie du rĂ©alisateur espagnol l’aventure de ce tournage. Et se livre sans fausse pudeur sur son mĂ©tier... Taika Waititi J’ai soumis Thor Ă  sa “crise de la quarantaine“ »Mercredi 13 juillet 2022 De retour aux manettes, Taika Waititi imprime sa patte lĂ©gĂšrement iconoclaste et usant volontiers de dĂ©rision pour ce quatriĂšme opus consacrĂ© au dieu nordique. À la clef, des rĂ©fĂ©rences cinĂ©matographiques surprenantes, des innovations techniques... L'Autre Colo votre enfant a-t-il une Ăąme d’artiste ?Vendredi 8 juillet 2022 Il reste des places pour L’Autre Colo, la proposition du CCN2 pour les enfants de 11 Ă  14 ans qui auraient la fibre artistique – et montagnarde. Du 24 au 30 juillet, le centre chorĂ©graphique de Grenoble propose de les emmener en montagne pour des... Le Bouillon A du chef AribertVendredi 8 juillet 2022 Ouvert depuis mai dernier, en plein cƓur de la presqu’üle grenobloise, le Bouillon A du chef Ă©toilĂ© Aribert rencontre dĂ©jĂ  beaucoup de succĂšs. Nous ne sommes pas faits prier pour manger Ă  cette table populaire et raffinĂ©e. Paysages rĂ©volutionnaires cieux rĂ©vĂ©lateursVendredi 8 juillet 2022 GrĂące Ă  une judicieuse sĂ©lection d’une trentaine de tableaux, l’exposition Le paysage rĂ©volutionnaire permet d’envisager ce genre pictural Ă  l’aune des Ă©vĂšnements qui marquent la France de la fin du XVIIIe siĂšcle. Pointu mais passionnant. Au Théùtre en Rond rira bien en 2022 - 2023 !Vendredi 22 juillet 2022 Au Théùtre en Rond de Sassenage, l'une des salles oĂč l’on rit beaucoup dans l’agglo, la nouvelle saison s’applique toujours Ă  montrer la pluridisciplinaritĂ© de l’humour !

Ilavait emmenĂ© avec lui un petit cadeau pour lui mĂȘme. Une bouteille de Vodka, une de Pasoa et une autre bouteille de Manzana. Que de l'alcool pur, Jag n'avait envi de faire des cocktail, il voulait simplement oubliĂ©s ses malheurs.

ï»żPubliĂ© le mardi 18 octobre 2011 Ă  16h25 Avec Samuel Achache, Laure Calamy, Jean-Charles Clichet, Julie Lesgages, Emmanuel Matte, Rodolphe Poulain, Pascal Reneric et Sylvain Sounier Un Hamlet en colĂšre comme on ne l’a jamais vu. Pertinent et audacieux, le metteur en scĂšne Vincent Macaigne prĂ©sente une version trĂšs libre et contemporaine de la piĂšce de Shakespeare. Ça sent bizarre
 Il y a quelque chose de pourri. On Ă©touffe, ça manque d’air. Hamlet ou la dĂ©nonciation d’un monde confinĂ©, repliĂ© sur soi. Hamlet selon Vincent Macaigne joue le rĂŽle d’un rĂ©vĂ©lateur. Ce qu’il voit uneEurope calfeutrĂ©e, apeurĂ©e . Hamlet va secouer tout ça. Il a soif d’absolu. Est en quĂȘte de vĂ©ritĂ©. AprĂšs un Idiot ! prĂ©sentĂ© en mars 2009 au Théùtre National de Chaillot – librement adaptĂ© du roman de DostoĂŻevski – Ă  la beautĂ© convulsive, drĂŽle, saturĂ©e et surtout passablement Ă©nervĂ©, Vincent Macaigne embraye sur Hamlet, un idiot » lui aussi Ă  sa façon. Du prince Mychkine au prince du Danemark, il n’y a qu’un pas ou presque. Car Hamlet met les pieds dans le plat, fait exploser les codes, ouvre l’espace du plateau, le viole, est violĂ© par lui. Vincent Macaigne aborde la piĂšce en remontant Ă  la lĂ©gende danoise dont s’inspira Shakespeare. Il imagine Hamlet enfant, amoureux d’OphĂ©lie. Un Hamlet qui prendrait sa source dans le conte. Au moins j’aurai laissĂ© un beau cadavre Mais aussi un Hamlet du XXe siĂšcle . La brume s’est dissipĂ©e. C’est en pleine lumiĂšre qu’apparaĂźt le fantĂŽme du pĂšre. Hamlet affronte la rĂ©alitĂ© avec les armes du théùtre. Un théùtre qui agirait comme rĂ©vĂ©lateur ; dont l’objectif est de dĂ©voiler le monde tel qu’il est, dĂ©pouillĂ© de ses illusions ; le théùtre de Vincent Macaigne. Hugues Le Tanneur PrĂ©sentation Le conte originel danois dont Shakespeare s’est inspirĂ© pour Ă©crire Hamlet nous servira de point de dĂ©part, telle une “Bible”. Il s’agit de crĂ©er l’espace dans lequel exploseront la violence et l’art d’Hamlet, personnage en quĂȘte d’absolu et de vĂ©ritĂ©, et de prolonger le cri dĂ©sespĂ©rĂ© de Shakespeare lui-mĂȘme implorant par la chair d’Hamlet la vĂ©ritĂ©. Nos recherches tendront vers cette question qu’est-ce que ne pas avoir sa place quand on est en colĂšre ? Hamlet est un appel Ă  la colĂšre. Un appel d’air en germe dĂšs l’enfance. Hamlet se retourne contre sa propre gĂ©nĂ©ration qui s’est soumise Ă  l’acceptation. Il l’appelle Ă  la colĂšre. Il travaille comme nous Ă  emmener la gĂ©nĂ©ration prochaine. C’est la seule chose Ă  faire, pour Hamlet, pour nous. Un sacrifice pour la suite. Au moins j’aurai laissĂ© un beau cadavre Au moins j’aurai laissĂ© un beau cadavre sera bien sĂ»r l’histoire d’un poĂšte d’un homme de théùtre. Dans un monde oĂč la chair et la violence sont recluses, qu’est-ce que l’absolu? Dans un théùtre fermĂ©, qu’est-ce qu’un geste pulvĂ©risateur ? Nos interrogations seront parallĂšles, un monde s’asphyxie et que fait l’art existe-t-il encore, et comment ? Nous ne voulons pas coller au texte de Shakespeare mais en rĂ©vĂ©ler les puissances contradictoires quand le royaume Ă©touffe, il n’y a pas d’autre choix pour la jeunesse que de s’exalter, pas d’autre choix pour Hamlet que de venir trouer ce qui l’entoure. Cette quĂȘte de l’absolu, c’est une nĂ©cessitĂ© inscrite dans la chair de chacun de nous depuis le dĂ©but de notre travail. Nous la poursuivrons dans un rapport naĂŻf et violent au conte, en refusant absolument l’abstraction et le cynisme. Tout sera expĂ©rimentĂ© sur le plateau en improvisations, de façon brute, avec la libertĂ© d’y ajouter mes propres textes, ceux des comĂ©diens, des extraits de journaux, les textes de SĂ©nĂšque, ceux de Nietzsche, ou d’autres encore. Nous partirons d’une rage, de son germe on voit Hamlet et Laerte enfants. Hamlet et OphĂ©lie sont dĂ©jĂ  amoureux. DĂ©jĂ  les enfants jettent des pierres, lancent des mots racistes, c’est une sociĂ©tĂ© ludique et cruelle, violente qui Ă©merge. La civilisation semble reprendre le dessus mais elle Ă©volue dos Ă  une jeunesse qui exulte. Le Danemark se capitonne, se protĂšge de plus en plus, et s’embourgeoise. Nous allons jouer face Ă  ce repli. Au moins j’aurai laissĂ© un beau cadavre Nous voulons un espace concret pour Ă©vacuer toute tentation de placer Hamlet dans les nimbes et la brume . Nous serons dans le rĂ©el et dans sa vĂ©ritĂ© grotesque. La scĂ©nographie sera concrĂšte, elle sera dĂ©terminĂ©e par la profusion des corps. C’est un fantĂŽme dĂ©gagĂ© de tout brouillard et de toute aura qui parlera Ă  Hamlet. Il sera en chair et en odeur, le pĂšre rĂ©incarnĂ©. Nous Ă©cartons la question de la folie, pour tout recadrer sur la violence du geste. Shakespeare inscrit le théùtre au coeur du plateau. Hamlet prend le théùtre comme un engin de la rĂ©alitĂ© et de vĂ©ritĂ©. Nous voulons faire de cette matiĂšre un objet théùtral brut , un geste en quĂȘte de vĂ©ritĂ©, un pamphlet sur l’art et la culture . Ce qui nous intĂ©resse prĂ©server l’humour et le burlesque de cette tragĂ©die qui n’est tragĂ©die que par bĂȘtise. Faire un théùtre sale et sans politesse, qui ne soit pas l’instrument d’une pensĂ©e ou d’un discours, mais qui se dĂ©pouille au contraire de toute intelligence pour rĂ©vĂ©ler la naĂŻvetĂ©, l’absurditĂ© et la poĂ©sie de ses situations. Vincent Macaigne, septembre 2010 Au moins j’aurai laissĂ© un beau cadavre Le théùtre de Vincent Macaigne AnimĂ© par la farouche volontĂ© de faire entendre la voix du théùtre dans un monde en crise, le comĂ©dien Vincent Macaigne est devenu metteur en scĂšne pour s’exprimer sur un plateau transformĂ© en champ de bataille des corps et des idĂ©es. Affrontant goulĂ»ment la mort Ă  travers diffĂ©rentes versions d’un Requiem sans cesse retravaillĂ©, la combattant par une dĂ©bauche d’artifices revendiquĂ©s et magnifiĂ©s, il assĂšne avec force sa confiance en un art théùtral capable de maintenir l’homme dĂ©bout. Jouant d’une certaine forme de naĂŻvetĂ© dans sa rencontre avec les mythes fondateurs, il sait construire sa dĂ©construction, refusant toute gratuitĂ©, mais dĂ©fendant l’urgence de l’acte artistique. C’est cette urgence qui a Ă©galement fait de lui un auteur, mĂȘlant sa voix Ă  celle des grands dramaturges qu’il admire Shakespeare ou DostoĂŻevski. Réécrivant L’Idiot, il charge le hĂ©ros de ses propres angoisses et de ses propres espoirs qu’il parvient Ă  faire incarner par des comĂ©diens auxquels il demande un engagement physique total. Une implication de chaque instant qui les oblige Ă  ne pas faire semblant, Ă  prendre tous les risques pour faire surgir la vĂ©ritĂ© qui se cache derriĂšre les rituels d’un théùtre bousculĂ©. Aller jusqu’au bout de l’action, ne rien nĂ©gliger pour rĂ©chauffer les rĂȘves et mĂȘme les accĂ©lĂ©rer, opposer Ă  la violence du monde la violence d’un art oĂč la parole est directement adressĂ©e, qu’elle soit cri de colĂšre, de dĂ©sespoir ou d’amour pour une humanitĂ© malmenĂ©e, voilĂ  tout ce qui se retrouve au coeur du travail de Vincent Macaigne, joyeux dĂ©sespĂ©rĂ© qui ne s’avoue jamais vaincu. Jean-François Perrier, pour l’édition 2011 du Festival d’Avignon Vous trouvez cet article intĂ©ressant ? Faites-le savoir et partagez-le.
Unmari jugé pour homicide, mais sans cadavre. Par Stéphane Durand-Souffland, envoyé spécial à Toulouse. Publié le 11/04/2009 à 07:21, Mis à jour le 20/04/2009 à 07:22. Jacques Viguier
Étonnante surprise pour ce mĂ©decin espagnol qui a dĂ©couvert un homme bel et bien vivant en ouvrant le sac mortuaire d'un patient pourtant dĂ©clarĂ© dĂ©cĂ©dĂ©, rapporte le mĂ©dia local El Espanol, le 8 janvier 2018. Gonzalo Montoya JimĂ©nez, ĂągĂ© de 29 ans, Ă©tait dĂ©tenu Ă  la prison de Villabona dans les Asturies Espagne.RetrouvĂ© sans aucun signe de vie dans sa cellule, il est transportĂ© Ă  l'Institut mĂ©dico lĂ©gal d'Oviedo oĂč au moins trois mĂ©decins auraient confirmĂ© son dĂ©cĂšs. Seulement, au moment de commencer l'autopsie, les mĂ©decins lĂ©gistes ont entendu du bruit Ă  l'intĂ©rieur du sac contenant le "supposĂ© cadavre". Comment est-ce arrivĂ© ? Selon le Telegraph, les rĂ©sultats de l'investigation auraient rĂ©vĂ©lĂ© que l'homme aurait fait une overdose de mĂ©dicament entrainant un coma et une hypothermie qui aurait masquĂ© le moindre signe vital pouvant induire les mĂ©decins en pour la famille du petit Jason, 14 mois. Le 13 aoĂ»t 2014, La Voix du Nord, rapportait le cas d'un enfant ĂągĂ© de 14 mois, rĂ©sident dans la ville de Dutemple Nord, retrouvĂ© inanimĂ© dans la piscine aprĂšs avoir Ă©chappĂ© Ă  la vigilance de ses parents. DĂ©clarĂ© dĂ©cĂ©dĂ©, le corps de l'enfant a Ă©tĂ© transportĂ© Ă  l'Institut mĂ©dico-lĂ©gal de mĂ©dia local rapporte ensuite, aprĂšs avoir interviewĂ© le substitut du procureur, que l'enfant se serait rĂ©veillĂ© Ă  la morgue et aurait Ă©tĂ© transportĂ© au centre hospitalier de Lille oĂč il Ă©tait dans un Ă©tat sĂ©rieux. Finalement, le petit garçon n'a pas pu ĂȘtre secouru et se serait de nouveau Ă©teint vers 20h40 le soir explication mĂ©dicale n'a jamais Ă©tĂ© se rĂ©veille aux pompes funĂšbres et meurt 2 semaines aprĂšsLa famille de Walter Williams, 78 ans, originaire du Missisipi Etats-Unis aura vĂ©cu son dĂ©cĂšs deux fois. Dexter Howard, mĂ©decin lĂ©giste, a expliquĂ© Ă  la chaine de tĂ©lĂ©vision amĂ©ricaine CNN, le 14 mars 2014, avoir dĂ©clarĂ© le patient mort puisqu'il Ă©tait "sans vie et sans aucun pouls", le 26 fĂ©vrier 2014. Mais lorsqu'il a transportĂ© le corps jusqu'Ă  la morgue, il s'est aperçu que le sac mortuaire bougeait, rapporte la mĂ©decin note alors que les jambes du "supposĂ© cadavre" bougent et que le pouls est revenu. Le patient est donc transportĂ© Ă  l'hĂŽpital dont il ressortira quelques jours plus tard, mais pour finalement dĂ©cĂ©der deux semaines plus est-ce arrivĂ© ? Aucune cause n'a Ă©tĂ© officiellement donnĂ©e. "Nous avons obtenu deux semaines de miracle et moi et ma famille en avons profitĂ©", a dĂ©clarĂ© Eddie Hester son neveux Ă  la radio il se rĂ©veille Ă  la morgue Ă  cause d'une erreurStupeur gĂ©nĂ©rale pour les mĂ©decins de la morgue de MumbaĂŻ Inde lorsqu'un sans-abris dĂ©clarĂ© dĂ©cĂ©dĂ© s'est finalement avĂ©rĂ© ĂȘtre bel et bien vivant. L'homme connu sous le nom de Prakash aurait Ă©tĂ© trouvĂ© sans vie sous un abribus, selon les mĂ©dias locaux interrogĂ©s par la BBC est-ce arrivĂ© ? Selon le Metro anglais, Yeshudas Gorde en charge de l'enquĂȘte, il s'agirait d'une erreur de nĂ©gligence dans la vĂ©rification des signes vitaux. Le corps aurait Ă©tĂ© envoyĂ© trop tĂŽt Ă  la morgue alors que le processus impose de le garder une ou deux heures en cas de rĂ©veil lors d'une confĂ©rence de presse, le Dr Suleman Merchant, mĂ©decin, oĂč le patient a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©, a expliquĂ© que lorsqu'il avait Ă©tĂ© examinĂ©, des vers recouvraient son visage et ses oreilles, signe "d'un corps en dĂ©composition laissĂ© dehors depuis plusieurs jours".Selon lui tout a Ă©tĂ© vĂ©rifiĂ© pouls, rythme cardiaque, respiration. Depuis les mĂ©decins ne cessent de se renvoyer la faute. Quant Ă  la victime, il a finalement Ă©tĂ© transfĂ©rĂ© en soins intensifs pour une infection de l'oreille et fillette se rĂ©veille pendant son enterrementDouble drame pour cette famille des Philipines. Le mĂ©dia Local The Philippine Star, rapporte l'histoire d'une fillette de trois ans qui se serait rĂ©veillĂ©e le jour de ses funĂ©railles. L'un des membres de la famille assistant Ă  la mise en biĂšre aurait remarquĂ© que l'enfant bougeait et respirait. Comment est-ce arrivĂ© ? Selon The Philipinne Star, la fillette a Ă©tĂ© victime d'une fiĂšvre. Ses parents l'auraient transportĂ© Ă  l'hĂŽpital dont l'uns des mĂ©decins interviewĂ© par le mĂ©dia local, explique que la petite fille aurait Ă©tĂ© plongĂ©e dans une sorte de coma masquant ses signes l'histoire ne se termine pas bien car le temps d'ĂȘtre Ă  nouvau examinĂ© par un mĂ©decin, la petite fille se serait de nouveau Ă©teinte dĂ©finitivement quelques heures aprĂšs. Uncadavre dĂ©couvert dans un bosquet en Dordogne. Des chasseurs ont trouvĂ© un corps, dimanche 27 octobre au matin, Ă  quelques mĂštres d'une route dĂ©partementale sur la commune de Sainte Par Marine S. PubliĂ© le 15 novembre 2011 Ă  10h21 Du 2 au 11 novembre, c'est une version complĂštement revisitĂ©e du trĂšs cĂ©lĂšbre Hamlet de Shakespeare par Vincent Macaigne qui s'installe Ă  Chaillot, avec Samuel Achache dans le rĂŽle d'Hamlet. Moderne, mais pas pour autant moins fou de rage, le Hamlet de Vincent Macaigne joue le rĂŽle du rĂ©vĂ©lateur dans ce monde Ă©troit, confinĂ© et oĂč le mal ĂȘtre y est perpĂ©tuel. Le personnage voit une Europe calfeutrĂ©e, et dĂ©cide de secouer ces immobiles qui vivent dans la cette piĂšce, Macaigne va encore plus loin que la tradition Shakespearienne car il va jusqu'Ă  piocher dans la lĂ©gende danoise dont s'inspira Shakespeare. Il y parle de l'enfance d'Hamlet, de ses amours...Au moins j'aurai laissĂ© un beau cadavre Ă  Chaillot du 2 au 11 novembre, Ă  19h30, 14h30 le dimanche. Tarifs de 24 Ă  32€À lire aussiQue faire ce week-end Ă  Paris avec les enfants, ces 20 et 21 aoĂ»t 2022Que faire cette semaine Ă  Paris du 15 au 21 aoĂ»t 2022

Aumoins j'aurais laissĂ© un beau cadavre - (CRDP) de l'acadĂ©mie FR English Deutsch Français Español PortuguĂȘs Italiano RomĂąn Nederlands Latina Dansk Svenska Norsk Magyar

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Eneffet, un inconnu, profitant d'un moment d'inattention de la famille éplorée, est allé exercer des pratiques assez curieuses, sur le cadavre étendu dans le cercueil. Il lui a donc arraché la peau du front, des mùchoires et de la nuque. Passé le moment d'indignation et l'émoi, il est décidé de démasquer l'auteur de cet acte odieux.

Jezza McMurphyModĂ©ratueur Messages 13776Age 30Groupe 8===D-',',D - ; Date d'inscription 21/02/2007Sujet Au moins j'aurais laissĂ© un beau cadavre de et par Vincent Macaigne Ven 4 Nov 2011 - 1614 PiĂšce de théùtre Ă©crite et montĂ©e par Vincent Macaigne qui s'est inspirĂ© de Hamlet de Shakespeare. Macaigne est rĂ©putĂ© pour ses mises en scĂšnes provocs, ici il malmĂšne bien l'histoire de Hamlet tout en conservant l'esprit. Ca passe Ă  Chaillot au TrocadĂ©ro, et ça va sĂ»rement passer en province je sais qu'ils vont jouer Ă  OrlĂ©ans. Franchement j'ai adorĂ©, c'est assez ouf, y a beaucoup de sexe et de violence autant verbale que physique, et c'est assez drĂŽle aussi, parfois absurde. Faut quand mĂȘme avoir une certaine approche du théùtre, parce qu'ils font des propositions osĂ©es, mais pour ceux que ça intĂ©resse hĂ©sitez pas c'est une vraie expĂ©rience par contre c'est 3h30 avec entracte de 20 minutes mais on voit pas passer le temps. esthĂ©tiquement c'est trĂšs beau surtout la deuxiĂšme partie, et c'est bouscule vachementShad Les Cris 20 Messages 9723Date d'inscription 14/09/2011Sujet Re Au moins j'aurais laissĂ© un beau cadavre de et par Vincent Macaigne Mer 7 DĂ©c 2011 - 2059 jeposteunpeupourcomblerlevide-La piĂšce est fidĂšle a Hamlet ou les rĂ©fĂ©rences ne se ressentent pas sur scĂšne ?Jezza McMurphyModĂ©ratueur Messages 13776Age 30Groupe 8===D-',',D - ; Date d'inscription 21/02/2007Sujet Re Au moins j'aurais laissĂ© un beau cadavre de et par Vincent Macaigne Mer 7 DĂ©c 2011 - 2334 dans la trame ouais, pis c'est les mĂȘmes personnages. AprĂšs c'est contemporain donc en gros quand tu regardes bah ça a rien Ă  voir en fait, ça baise, ça frappe, ça gueule... enfin c'est

Balladedes pendus. François Villon. FrĂšres humains, qui aprĂšs nous vivez, N’ayez les coeurs contre nous endurcis, Car, si pitiĂ© de nous pauvres avez, Dieu en aura plus tĂŽt de vous mercis. Vous nous voyez ci attachĂ©s, cinq, six : Quant Ă  la chair, que trop avons nourrie,
n° 132 juin 2011 © CHRiStOPHE RAyNAuD DE LAgE/fEStiVAL D’AVigNON b Quels corps de mĂ©tier du théùtre les Ă©lĂšves ont-ils pu voir sur le plateau ? Toutes les personnes qui participent Ă  l’élaboration du spectacle sont mises en jeu, Ă  un moment ou Ă  un autre – les comĂ©diens, Ă©videmment ; – les techniciens, qui font les changements de dĂ©cor Ă  vue, revĂȘtus du mĂȘme costume de banane que celui de Claudius ; – le metteur en scĂšne, Vincent Macaigne, qui apparaĂźt au plateau Ă  l’entracte, pour le nettoyer et le dĂ©blayer ; – la rĂ©gie, qui, plusieurs fois, est prise Ă  partie par les comĂ©diens ; un technicien lumiĂšre intervient mĂȘme, lors de la piĂšce d’Hamlet, pour demander aux comĂ©diens de jouer ; – enfin, lors des reprĂ©sentations Ă  Avignon, le rĂ©gisseur lui-mĂȘme, qui monte sur le plateau pour demander aux spectateurs de regagner leur fauteuil. On rappellera aux Ă©lĂšves que le théùtre a toujours Ă©tĂ© pour Vincent Macaigne une aventure collective. b Faire rĂ©flĂ©chir les Ă©lĂšves Ă  leur rĂŽle en tant que spectateurs. Ont-ils Ă©tĂ© amenĂ©s Ă  faire des choses que le public de théùtre ne fait pas ordinairement ? Ont-ils eu le sentiment de participer Ă  la reprĂ©sentation, et Ă  quels moments ? Le théùtre de Vincent Macaigne amĂšne aussi le spectateur Ă  sortir de sa place et de son habituelle passivitĂ©. D’abord, parce qu’il est traitĂ© sans mĂ©nagement les premiers rangs se voient distribuer au dĂ©but du spectacle des protections auditives et une bĂąche plastique pour se protĂ©ger des Ă©claboussures de boue ou de peinture ; les femmes du public sont traitĂ©es de vieilles connes » et les quelques spectateurs qui pensent pouvoir filer discrĂštement avant la fin du spectacle sont en gĂ©nĂ©ral alpaguĂ©s par les comĂ©diens. Ensuite, parce que le public est aussi associĂ© au jeu – avant le spectacle, un chauffeur de salle l’encourage Ă  monter sur le plateau, puis Ă  danser et chanter avec lui ; 16 16n° 132 juin 2011 14. On peut voir la vidĂ©o ici xjvcpb_des-spectateurs-se-jettent-dans-lafosse-de-au-moins-j-aurais-laisse-un-beaucadavre_fun – pendant le spectacle, il est pris Ă  partie par les comĂ©diens qui lui demandent de jurer ou d’applaudir ; – des jeux avec des spectateurs sont mis en place le comĂ©dien Roger Roger offre un fruit et son numĂ©ro de portable Ă  une jolie femme dans le public ; Gertrude offre sa culotte Ă  l’issue de son strip-tease ; – des comĂ©diens s’assoient au milieu du public pendant la reprĂ©sentation de la piĂšce d’Hamlet, ou courent Ă  travers les rangĂ©es de spectateurs. Dans le spectacle, le public joue un rĂŽle Ă  part entiĂšre. Le fait de fouler le plateau est assez symbolique de la place qui lui est offerte. Certains spectateurs s’emparent de cet espace de libertĂ© qui leur est laissĂ©. On a ainsi vu, un soir, une jeune femme lancer Ă  son tour ses sandales sur le plateau lors du monologue de Claudius, et deux jeunes gens plonger dans la fosse de l’avant-scĂšne 14 ! Work in progress b Proposer aux Ă©lĂšves d’écouter la rencontre entre Vincent Macaigne et le public du Festival d’Avignon Que dit le metteur en scĂšne sur son rapport Ă  l’écriture ? Vincent Macaigne fait Ă©voluer soir aprĂšs soir la reprĂ©sentation. Lors de la confĂ©rence, il explique disposer de 7 ou 8 heures de matĂ©riau de spectacle, d’oĂč il a extrait 3h30. Le processus d’écriture du spectacle naĂźt du plateau et peut Ă©voluer en fonction des reprĂ©sentations. b Qu’est-ce que cela nous apprend du statut du texte dans un tel spectacle ? On est dans un processus d’écriture qui Ă©vacue la littĂ©raritĂ©. Le texte théùtral se construit au prĂ©sent du plateau, il n’est pas figĂ©, certaines phrases pouvant ĂȘtre modifiĂ©es par les comĂ©diens. On rappellera aux Ă©lĂšves que cela explique en grande partie pourquoi Vincent Macaigne refuse l’édition de ses textes. b Les Ă©lĂšves ont-ils observĂ© Vincent Macaigne en rĂ©gie ? Ont-ils l’habitude de voir un metteur en scĂšne agir ainsi ? Lors des reprĂ©sentations au Festival d’Avignon, Vincent Macaigne se tenait en rĂ©gie, Ă  vue, pendant tout le spectacle. Les spectateurs 17 17 b On pourra faire lire aux Ă©lĂšves la critique de Florence March qui regrette que la place rĂ©servĂ©e au public ne soit pas plus rĂ©elle et leur demander de rĂ©agir http// b De quelles autres pratiques culturelles, sociales ou mĂȘme sportives pourrait-on rapprocher le théùtre de Vincent Macaigne ? Au moins j’aurai laissĂ© un beau cadavre crĂ©e une convivialitĂ©, un partage que l’on trouve dans d’autres formes artistiques ou culturelles. Il emprunte certains codes Ă  d’autres formes plus populaires comme le concert, la tĂ©lĂ©vision ou mĂȘme le match. Cela confĂšre au spectacle un caractĂšre festif. C’est le cas par exemple de l’entracte, qui est accompagnĂ© d’une chanson de variĂ©tĂ© italienne, Sara Perche Ti Amo de Ricchi E Poveri. ont pu le voir donner des consignes de jeu aux comĂ©diens, rectifier des Ă©lĂ©ments en communiquant par de grands gestes survoltĂ©s, Ă  l’instar d’un chef d’orchestre. LĂ  encore, ce positionnement indique une volontĂ© de se confronter au prĂ©sent du plateau le jeu n’est pas fixĂ© une fois pour toutes, il rĂ©agit et Ă©volue en fonction de l’énergie de chaque soir. Le travail théùtral n’aboutit pas Ă  un produit fini qui serait le spectacle. Au contraire, le spectacle donne Ă  voir un processus de travail en direct. b Qu’est-ce que ce work in progress induit dans le jeu des comĂ©diens ? Les comĂ©diens auront certainement frappĂ© les Ă©lĂšves par leur Ă©nergie et l’intensitĂ© de leur jeu. Ils s’autorisent de larges parts d’improvisation, en rĂ©agissant aux dĂ©parts des spectateurs par exemple ou en dĂ©veloppant plus ou moins longuement certaines scĂšnes c’est le cas de la bagarre avant le dĂ©but de la piĂšce d’Hamlet, lorsque commence la seconde partie. Les comĂ©diens sont aussi associĂ©s Ă  l’écriture du spectacle. La scĂšne inaugurale du chauffeur de salle est nĂ©e d’un pari entre Vincent Macaigne et le comĂ©dien Sylvain Sounier. Celui-ci devait gagner 50 euros s’il rĂ©ussissait Ă  faire monter tout le public sur scĂšne ! Enutilisant l’ADN de la victime, dont le corps avait Ă©tĂ© exhumĂ© Ă  cette fin en 2015, les enquĂȘteurs ont enfin dĂ©couvert une correspondance Ă  la fin de l’annĂ©e derniĂšre sur un site de

AU MOINS J'AURAIS LAISSE UN BEAU CADAVRE d'apres Hamlet de William Shakespeare adaptation, mise en scene, conception visuelle et scenographique Vincent Macaigne scenographie Benjamin Hautin, Julien Peissel accesoires Lucie Basclet lumieres Kelig Le Bars son Loic Le Roux assistanat Marie Ben Bachir technique et production Festival d'Avignon avec Samuel Achache, Laure Calamy, Jean Charles Clichet, Julie Lesgages, Emmanuel Matte, Rodilphe Poulain, Pascal Reneric, Sylvain Sounier October 2011 1,927 views

Sicela vous est dĂ©jĂ  arrivĂ©, j’imagine que vous avez assistĂ© Ă  Au moins j’aurai laissĂ© un beau cadavre de Vincent Macaigne. Le metteur en scĂšne de 32 ans a adaptĂ© Ă  sa maniĂšre un incontournable de Shakespeare : Hamlet. Quand je vous parle de « sa maniĂšre », c’est une maniĂšre dĂ©concertante, c’est du sang, c’est de la violence et pourtant c’est si

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VU: Au moins j’aurai laissĂ© un beau cadavre / Vincent Macaigne / CloĂźtre des Carmes / Jusqu’au 19 juillet / 21.30 h. Ouaoh ! Autant le dire tout de suite, ce Macaigne a les PremiĂšre visite ? Le moteur de recherche vous permet de naviguer dans la base de donnĂ©es en cherchant une personne, un spectacle, une structure ou une Ɠuvre. Vous pouvez aussi commencer par un spectacle choisi au hasard
 FrĂ©dĂ©ric gĂ©nĂ©ral 
ou avec l’un des 10 derniers spectacles L'Instant TGiselle
Jazz MagicÀ ciel ouvert !Bouger les lignesDemain, c'est loin !JobardinetImperfectoLa DignitĂ© des gouttelettesParadeisos Lettre d'information Si vous avez envie de connaĂźtre les nouveautĂ©s de la semaine les annonces de nos partenaires et adhĂ©rents, l'Ă©phĂ©mĂ©ride, les nouvelles crĂ©ations, l'agenda de votre rĂ©gion..., inscrivez-vous Ă  notre lettre d'information. E-mail Nom Ne pas remplir thnet ConfĂ©rence de presse du 8 juillet 2011 avec Vincent Macaigne pour "Au moins j'aurai laissĂ© un beau cadavre" du 9 au 19 juillet au CloĂźtre des Carmes. Les vidĂ©os - Au moins j'aurai laissĂ© un beau cadavre - Vincent Macaigne, - 4 Vincent Macaigne, - theatre-contemporain.net TĂ©hĂ©ran, mes racinesJe suis d'origine iranienne. On vivait en Iran, mĂȘme si ma famille Ă©tait contre le gouvernement. J'Ă©tais dans des maisons, enfermĂ©, on ne sortait pas. Mais j'en garde un bon souvenir, mĂȘme si j'ai peu d'images qui me viennent. Ce sont mes racines.»OrlĂ©ans, mon amie"Pour le rĂ©confort", mon premier long-mĂ©trage, est tournĂ© Ă  OrlĂ©ans. On a fait ça en un geste. Je pouvais avoir une maison lĂ -bas, trĂšs humble, prĂȘtĂ©e par le Centre d'Art dramatique de la ville, ça me permettait en plus de loger les gens ! C'est la mĂȘme maison que dans mon premier court-mĂ©trage, Ce qu'il restera de nous, j'ai gardĂ© cette atmosphĂšre. Pour ce nouveau film, on a commencĂ© Ă  tourner sans histoire dĂ©finie, sans techniciens ou assistants, tout le monde a aidĂ©.»Bande-annonce. Pour le rĂ©confort»Avignon, ma batailleC'est une ville importante pour moi, j'ai pu mettre en scĂšne Au moins j'aurai laissĂ© un beau cadavre, d'aprĂšs Hamlet, de Shakespeare. Ça reste un souvenir incroyable. J'adore le festival d'Avignon, sa ferveur populaire pour le théùtre, c'est fou et c'est sans doute le seul endroit au monde oĂč le grand public va au théùtre de cette maniĂšre et voit des Ɠuvres aussi pointues. Le théùtre doit rester populaire !»Cannes, ma premiĂšre foisC'Ă©tait important pour moi de montrer "Pour le rĂ©confort" Ă  Cannes et en France c'est un film sur les Français, sur mon pays, sur mes questionnements et mon Ă©tat de dĂ©route en politique. Je tenais Ă  ce que ce long-mĂ©trage soit vu ici pour la premiĂšre fois. Cannes, est un endroit idĂ©al pour le cinĂ©ma d'auteur, comme Avignon au final. Ça permet d'Ă©clairer certains films qui ne seraient peut-ĂȘtre jamais vus.»Mexique, mon rĂȘveJ'adorerais faire un film au Mexique. Leurs conflits sociaux m'attirent, il y a de quoi faire un tournage. En AmĂ©rique centrale et du Sud, tout est exaltĂ©, il y a une vitalitĂ© que j'aimerais bien capter. C'est un fantasme.»Cayenne, mon aventureC'est lĂ -bas qu'on a tournĂ© "La Loi de la jungle", d'Antonin Peretjatko, avec Vimala Pons. L'esprit Dom-Tom, c'est la mĂȘme chose que la banlieue Ă  Toulouse. Je n'arrive pas Ă  le dĂ©crire mais c'est ça, le ressenti. Et puis, la jungle, les dodos Ă  la belle Ă©toile la nuit, l'humiditĂ©, c'Ă©tait magique et dĂ©concertant. J'ai rencontrĂ© un bĂ©bĂ© singe en Guyane. Il m'a suivi alors qu'il avait perdu ses parents. Il m'a adoptĂ©, j'Ă©tais ravi mais... j'ai malheureusement dĂ» le rendre.»Baltimore, ma prĂ©fĂ©rĂ©eJ'allais souvent chez ma tante, qui vivait Ă  Baltimore, aux États-Unis. C'est bĂȘte mais je me souviens de deux choses que l'on fait enfant du vĂ©lo je pĂ©dalais beaucoup et des films que j'allais louer au vidĂ©o-club et que je regardais sur VHS. À chaque fois, c'Ă©tait des Ă©vĂ©nements.»Paris, mon amourMa ville de naissance, d'adolescence et de vie. Je pourrais lui consacrer un roman. MĂȘme si Paris a changĂ© et pas en bien. Paris Ă©tait populaire, joyeuse mais tout est plus compliquĂ©, les prix Ă©levĂ©s des loyers en est sans doute la cause. Les Ă©tudiants ont fui, n'ayant plus de quoi vivre ici. J'habite dans le 11e arrondissement, j'ai mes petites habitudes. Ce qui me titille ? Faire un film tournĂ© dans le quartier de La Chapelle, c'est tellement cinĂ©gĂ©nique !»Pour le rĂ©confort»

Sils avaient un doute pourquoi ne l'ont ils pas formulé, je serai resté. Pour conclure, de par l'incompétence de ce personnel, je n'étais pas aux cÎté de ma Maman quand elle est partie, et maintenant c'est moi qui culpabilise. J'aurai été plus en paix si j'avais été prÚs d'elle dans les tous derniers instants et j'en

Pascal RĂ©nĂ©ric son actualitĂ© culturelle DĂ©couvrez toute l'actualitĂ© culturelle prĂ©sente, passĂ©e et future de Pascal RĂ©nĂ©ric, que l'on a dĂ©jĂ  pu voir dans 17 spectacles et 8 films Ă  Paris. Spectacle Ă  l'affiche avec Pascal RĂ©nĂ©ric Retrouvez tous les spectacles programmĂ©s Ă  Paris et ses environs dans lesquels Pascal RĂ©nĂ©ric est prĂ©sente. RĂ©servez vos billets directement via notre billetterie en ligne. Du 12 janvier 2023 au 29 janvier 2023 ComĂ©die et tragĂ©die tout ensemble, Ă  chaque instant, cette piĂšce est un classique Ă©brĂ©chĂ©, bizarre, trĂšs drĂŽle et trĂšs dur. Une Ɠuvre d’hier pour aujourd’hui. Sa programmation en images Mieux connaĂźtre l'artiste... la biographie Date de naissance 1 mai 1976. Pascal RĂ©nĂ©ric est un acteur, comĂ©dien et rĂ©alisateur français. Ayant passĂ© son enfance Ă  Meudon, dans les Hauts-de-Seine, il pratique le théùtre d’improvisation au sein de la LISA, parrainĂ©e par Jacques Livchine. Fils et petit-fils d’ingĂ©nieurs, il poursuit Ă  Paris des Ă©tudes supĂ©rieures scientifiques Ă  l’ESME. ParallĂšlement, il suit les ateliers du soir du Théùtre National de Chaillot avec AbbĂšs Zahmani. Puis il intĂšgre le CNSAD, promotion 2001. En 2001, mis en scĂšne par Jacques Lassalle dans L'Ecole des femmes, il rencontre Olivier Perrier et son village d’HĂ©risson. Il y rĂ©alise trois films. En 2005, commence une longue collaboration avec Vincent Macaigne. Il joue le prince Mychkine dans L’Idiot !, Hamlet dans Au moins, j'aurai laissĂ© un beau cadavre, et joue dans son premier long mĂ©trage Pour le rĂ©confort. Il collabore aussi avec Cyril Teste Direct, Electronic City, Reset. Pascal RĂ©nĂ©ric est remarquĂ© en Jean Moulin pour Jean-Marie Besset, en Treplev chez Philippe Adrien, en Bottom avec Georges Lavaudant et en Goloubkov chez Macha Makeieff. Il est ensuite Monsieur Jourdain dans les 250 reprĂ©sentations du Bourgeois gentilhomme mis en scĂšne par Denis PodalydĂšs en 2012, dont les derniĂšres se jouent Ă  l'OpĂ©ra royal de Versailles en 2022. Il est Ă  l'affiche de Gatsby le magnifique au Théùtre du ChĂątelet en 2022, aux cĂŽtĂ©s de Sofiane Zermani et Lou de LaĂąge. En tant qu'acteur au cinĂ©ma, il est notamment Ă  l'affiche de Qu’est-ce qu’on va faire de Jacques ? de Marie Garel Weiss, de La Vraie Famille de Fabien Gorgeart 2021 et de Notre Dame brĂ»le de Jean-Jacques Annaud 2022. Tous les Ă©vĂ©nements culturels passĂ©s avec Pascal RĂ©nĂ©ric Pascal RĂ©nĂ©ric a dĂ©jĂ  jouĂ© Ă  Paris ou dans sa rĂ©gion ! DĂ©couvrez les Ă©vĂ©nements culturels, ainsi que les films, dans lesquels l'artiste est apparue ces derniĂšres annĂ©es. Spectacles au théùtre et Concerts 17 2023 - Théùtre des Bouffes du Nord L'Orage Jeu PiĂšces de théùtre / du 12 janvier 2023 au 29 janvier 2023. D'Alexandre Ostrovski, mise en scĂšne Denis PodalydĂšs. 2022 - OpĂ©ra royal - ChĂąteau de Versailles Le Bourgeois gentilhomme Jeu PiĂšces de théùtre / du 9 juin 2022 au 19 juin 2022. De MoliĂšre, mise en scĂšne Denis PodalydĂšs, chorĂ©graphie Kaori Ito, composĂ© par Jean-Baptiste Lully, dirigĂ© par Christophe Coin. 2022 - Théùtre du ChĂątelet Gatsby le magnifique Jeu Spectacles musicaux / du 16 fĂ©vrier 2022 au 20 fĂ©vrier 2022. De Francis Scott Fitzgerald, mise en scĂšne Alexandre Plank, dirigĂ© par Issam Krimi. 2020 - OpĂ©ra royal - ChĂąteau de Versailles Le Bourgeois gentilhomme Jeu OpĂ©ras / Ballets-Danse / du 11 juin 2020 au 21 juin 2020. De MoliĂšre, mise en scĂšne Denis PodalydĂšs. 2020 - Les GĂ©meaux Architecture Jeu PiĂšces de théùtre / du 24 janvier 2020 au 1 fĂ©vrier 2020. Texte, mise en scĂšne et installation Pascal Rambert. 2019 - Théùtre des Bouffes du Nord Architecture Jeu PiĂšces de théùtre / du 6 dĂ©cembre 2019 au 22 dĂ©cembre 2019. De et mise en scĂšne Pascal Rambert. 2018 - Le Forum - La Bellevilloise Concert Classique / du 25 mars 2018 au 25 mars 2018. Pascal RĂ©nĂ©ric comĂ©dien, Momo Kodama piano et OlivĂ© baryton, au programme Ɠuvres de Debussy. 2017 - TGP - Théùtre GĂ©rard Philipe La Fuite ! ComĂ©die en huit songes... Jeu PiĂšces de théùtre / du 29 novembre 2017 au 17 dĂ©cembre 2017. Mise en scĂšne Macha MakeĂŻeff . 2017 - OpĂ©ra royal - ChĂąteau de Versailles Le Bourgeois gentilhomme OpĂ©ras / Ballets-Danse / du 12 janvier 2017 au 15 janvier 2017. De MoliĂšre, Jean-Baptiste Lully, mise en scĂšne Denis PodalydĂšs. 2015 - Théùtre des Bouffes du Nord Le Bourgeois gentilhomme PiĂšces de théùtre / du 26 juin 2015 au 26 juillet 2015. De MoliĂšre et Lully, mise en scĂšne Denis PodalydĂšs. 2014 - Théùtre Nanterre-Amandiers Idiot ! Parce que nous aurions dĂ» nous aimer PiĂšces de théùtre / du 4 novembre 2014 au 14 novembre 2014. 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Filmographie 8 2021 - La Vraie Famille interprĂ©tation Maxime Drame / France / RĂ©alisĂ© par Fabien Gorgeart Anna, 34 ans, vit avec son mari, ses deux petits garçons et Simon, un enfant placĂ© chez eux par l’Assistance Sociale depuis l’ñge de 18 mois, qui a dĂ©sormais six ans. 2021 - Le Parfum Vert interprĂ©tation Vlad ComĂ©die / France / RĂ©alisĂ© par Nicolas Pariser 2019 - Alice et le Maire interprĂ©tation Xavier ComĂ©die dramatique / France / RĂ©alisĂ© par Nicolas Pariser En panne d'idĂ©es, un Ă©dile en charge de la ville de Lyon depuis 30 ans retrouve un second souffle grĂące Ă  une jeune et brillante philosophe. 2017 - Pour le rĂ©confort interprĂ©tation Pascal Drame / France / RĂ©alisĂ© par Vincent Macaigne Un frĂšre et une sƓur doivent vendre un terrain dont ils ont hĂ©ritĂ© Ă  des gens restĂ©s sur place, dĂ©cidĂ©s Ă  faire de l'argent et qu'ils mĂ©prisent. 2016 - L'IndomptĂ©e interprĂ©tation Pierre Drame / France / RĂ©alisĂ© par Caroline Deruas À la Villa MĂ©dicis, une Ă©crivaine pensionnaire, venue avec son mari et sa fille, se lie d'amitiĂ© avec une photographe qui perçoit des phĂ©nomĂšnes Ă©tranges. 2012 - Le Bourgeois gentilhomme interprĂ©tation Monsieur Jourdain Retransmission - Théùtre / RĂ©alisĂ© par MoliĂšre MaĂźtre de musique, maĂźtre Ă  danser, maĂźtre d'armes ou de philosophie, billets doux, rendez-vous secrets monsieur Jourdain s'est mis en tĂȘte des idĂ©es de noblesse et de galant homme. 2004 - Les Parrains interprĂ©tation RĂ©my / Max ComĂ©die dramatique / France / RĂ©alisĂ© par FrĂ©dĂ©ric Forestier Quatre anciens truands se retrouvent aprĂšs vingt ans de sĂ©paration. Un problĂšme se pose lorsqu'il s'agit de partager le fruit d'un hold-up ! 2000 - Bon plan interprĂ©tation Lionel ComĂ©die / France / RĂ©alisĂ© par JĂ©rĂŽme Levy 3 filles et 2 garçons se refont en 10 jours le bon vieux plan du routard estival. Des coffee-shops d'Amsterdam en galĂšres de squatts et rencontres ahurissantes, ils se font plein de souvenirs pour le jour oĂč ils seront rangĂ©s des sacs Ă  dos. Newsletter Chaque mercredi, le meilleur des sorties culturelles Ă  Paris. RĂ©seaux sociaux Suivez-nous sur Instagram, Facebook ou Twitter
Lajustice soupçonne le quadragĂ©naire « d’avoir, entre le 30 novembre 2013 et le 31 janvier 2018, portĂ© atteinte au respect et Ă  l’intĂ©gritĂ© de corps de personnes ayant fait le don de leurs corps Ă  la science, notamment en rĂ©cupĂ©rant sur les corps des dents en or et des bijoux, en leur portant des coups de couteau et en les laissant volontairement Ă  la merci des rongeurs ».
Rien de commun entre l’Hamlet que Philippe Torreton joue cet Ă©tĂ© aux Nuits de Grignan ce splendide village de la DrĂŽme dans une mise en scĂšne de Jean-Luc Revol – une belle concision, une condensation habile sur les pĂ©ripĂ©ties mais un acteur si peu fait pour ce rĂŽle qu’il endosse dans l’énergie et sans la moindre songerie mĂ©taphysique ! – et l’adaptation par Vincent Macaigne d’Hamlet rebaptisĂ© sans complexe Au moins j’aurai laissĂ© un beau cadavre qu’on reverra au théùtre de Chaillot en novembre. Macaigne s’en prend au bien-faire et Ă  la culture Ă©lĂ©gante en rĂ©inventant la lĂ©gende du prince du Danemark dans un univers glauque de soirĂ©e faubourienne et sanglante. Les personnages jouent la trame shakespearienne mais disent, souvent hurlent, un texte volontiers ordurier, dans un dĂ©cor boueux, aquatique, sanguinolent oĂč surgira un chĂąteau gonflable sur lequel dĂ©rapent des acteurs de plus en plus nus. Ça Ă©ructe, ça cogne, ça inonde. Face Ă  cela, il faut avoir le cƓur bien accrochĂ© et ne pas porter son habit du dimanche quand volent la boue et l’eau rougie ! DĂšs la premiĂšre seconde, lorsque le public est interpellĂ© par un chauffeur de salle, le langage charrie les mots les plus crus, et les acteurs, tous incroyables, se roulent dans la fange, se battent ou s’étreignent, se dĂ©shabillent, se souillent, glissent, tombent au fond des fosses ou montent au sommet du dĂ©cor. Le bon goĂ»t est rarement au rendez-vous il est mĂȘme interdit !, mais l’énergie, l’aplomb, l’insolence, le dĂ©fi sont lĂ . Surtout, dans ce torrent de fureur provocante, il y a des moments de confession, de sincĂ©ritĂ©, d’humanitĂ© bouleversants. Ce mariage de la tragĂ©die avec les citĂ©s et la fĂȘte foraine n’était pas totalement prĂȘt Ă  Avignon, puisque l’équipe, dĂ©passĂ©e par l’ampleur de son entreprise on admire une implication qui doit mettre les corps et les voix au bout du bout du rouleau n’avait pu terminer son adaptation du dernier acte. Hamlet ne finissait pas ! Il n’y avait pas sa mort concluant un duel truquĂ© ! On attend la version complĂšte, ce qui risque d’augmenter encore la durĂ©e. Mais, un peu plus court ou un peu plus long, ce spectacle submerge le spectateur, le laissant choquĂ©, incrĂ©dule et impressionnĂ© face Ă  ce superbe coup de sang partagĂ© par une jeune Ă©quipe en folie. Au moins j’aurai laissĂ© un beau cadavre d’aprĂšs Hamlet de William Shakespeare, adaptation, mise en scĂšne et conception visuelle de Vincent Macaigne, scĂ©nographie de Benjamin Hautin, Vincent Macaigne, Julien Peissel, accessoires Lucie Basclet , lumiĂšres de Kelig Le Bars, son de LoĂŻc Le Roux, assistanat de Marie Ben Bachir, Avec Samuel Achache, Laure Calamy, Jean-Charles Clichet, Julie Lesgages, Emmanuel Matte, Rodolphe Poulain, Pascal RĂ©nĂ©ric, Sylvain Sounier. Théùtre de Chaillot, tĂ©l. 01 53 65 30 00, du 2 au 11 novembre. DurĂ©e 4 h.
Allerau contenu; Aller au menu ; Aller à la recherche « Billet précédent-Billet suivant » "Au moins j'aurais laissé un beau cadavre" Par L. Carré, 20 janvier 2014. Lien permanent programme Tale spécialit é. Hamlet; Shakespeare; Terminales L; Sur ce site, vous trouverez d'autres photos du spectacle de Vincent Macaigne et de sa relecture d'Hamlet (déjà
LE MEILLEUR DU FESTIVAL 2011 Au moins j’aurai laissĂ© un beau cadavre Posted by redaction on 30 juillet 2011 Commentaires fermĂ©s sur LE MEILLEUR DU FESTIVAL 2011 Au moins j’aurai laissĂ© un beau cadavre Un splendide Vincent Macaigne, tout en fureur et en folie. Le trĂšs shakespearien Au moins j’aurai laissĂ© un beau cadavre se jouait au CloĂźtre des Carmes jusqu’au 19 juillet. Lire NOTRE ARTICLE Photos Christophe Raynaud de Lage Retrouvez-nous sur INFERNO, revue des scĂšnes contemporaines SUR LE VIF DerniĂšre du Vincent Macaigne
 ATTENTE PATIENTE DerniĂšre du Au moins j’aurai laissĂ© un beau cadavre de Vincent Macaigne ce mardi 19 juillet 2011 vers 21 h. C’est la file d’attente devant le CloĂźtre des Carmes de ceux qui n’ont pu avoir de billets. Certains sont lĂ  depuis 8 h. le matin ! DĂźnette, campement impromptu, bavardages
 Le CloĂźtre 
 Lire la suite → FESTIVAL D’AVIGNON DerniĂšre du Beau cadavre de Macaigne Posted by redaction on 19 juillet 2011 Commentaires fermĂ©s sur FESTIVAL D’AVIGNON DerniĂšre du Beau cadavre de Macaigne Au moins j’aurai laissĂ© un beau cadavre. C’est la derniĂšre ce soir 19 juillet du superbe Vincent Macaigne, au CloĂźtre des Carmes h
 En espĂ©rant qu’il s’arrĂȘte de pleuvoir ! Un des deux ou trois meilleurs spectacles du Festival, jusqu’à prĂ©sent
 Magistral et trĂšs shakespearien. Cf notre NOTRE ARTICLE AU MOINS J’AURAI LAISSE UN BEAU CADAVRE Un Hamlet d’appellation d’origine, furieusement Ă©lisabethain, par Vincent Macaigne Posted by redaction on 14 juillet 2011 7 commentaires VU Au moins j’aurai laissĂ© un beau cadavre / Vincent Macaigne / CloĂźtre des Carmes / Jusqu’au 19 juillet / h. Ouaoh ! Autant le dire tout de suite, ce Macaigne a les cojones bien arrimĂ©es ! Et sa troupe, bande furieuse de comĂ©diens sous speed, n’a rien Ă  lui envier
 Le CloĂźtre des Carmes accueille 
 Lire la suite → SUR LE VIF Salut du Beau cadavre de Macaigne au CloĂźtre des Carmes Posted by redaction on 14 juillet 2011 Un commentaire VU Ce Au moins j’aurai laissĂ© un beau cadavre, qui restera certainement comme l’un des meilleurs spectacles de cette 65e Ă©dition du Festival d’Avignon.. On le recommande absolument. VidĂ©o un petit aperçu de l’ovation qu’il a reçue ce 10 juillet dernier
 VINCENT MACAIGNE L’Idiot vu de dos Posted by redaction on 8 juillet 2011 Commentaires fermĂ©s sur VINCENT MACAIGNE L’Idiot vu de dos FESTIVAL D’AVIGNON 2011. On y court Vincent Macaigne / Au moins j’aurai laissĂ© un beau cadavre / Du 9 au 19 juillet / h. / CloĂźtre des Carmes. Ci-dessus Extrait de L’Idiot vu de dos » VINCENT MACAIGNE aura laissĂ© un beau cadavre Posted by redaction on 21 juin 2011 Un commentaire NOTRE CHOIX dans le programme du Festival Vincent Macaigne / AU MOINS J’AURAI LAISSE UN BEAU CADAVRE Vincent Macaigne est actuellement au CloĂźtre des Carmes, en pleine rĂ©pĂ©tition de sa piĂšce Au moins j’aurai laissĂ© un beau cadavre » créée pour le prochain Festival d’Avignon. Vibrionnant, le jeune metteur en scĂšne promet une vision 
 Lire la suite → 65e FESTIVAL D’AVIGNON Un entretien avec Vincent Macaigne Posted by redaction on 17 juin 2011 Commentaires fermĂ©s sur 65e FESTIVAL D’AVIGNON Un entretien avec Vincent Macaigne LES CHOIX DU BRUIT DU OFF Vincent Macaigne, actuellement en pleine rĂ©pĂ©tition au CloĂźtre des Carmes, Ă©voque sa crĂ©ation 2011 pour le Festival d’Avignon, Au moins j’aurai laissĂ© un beau cadavre », adaptĂ©e du Hamlet de Shakespeare, qu’il jouera du 9 au 19 juillet Ă  relĂąche le 14 dans ce mĂȘme CloĂźtre des Carmes. 
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Aumoins j'aurai laissĂ© un beau cadavre Ă  Chaillot du 2 au 11 novembre, Ă  19h30, 14h30 le dimanche. Tarifs : de 24 Ă  32€ À lire aussi Que faire ce week-end de l'Assomption Ă 
n° 132 juin 2011 © CHRiStOPHE RAyNAuD DE LAgE/fEStiVAL D’AVigNON La reprĂ©sentation de la violence On pourra construire un parcours autour des rĂ©fĂ©rences cinĂ©matographiques que convoque Vincent Macaigne Massacre Ă  la tronçonneuse, les films de Quentin Tarantino, de Leos Carax, Orange MĂ©canique de Stanley Kubrick, IrrĂ©versible de Gaspard NoĂ©. Afin d’élargir la rĂ©flexion sur la reprĂ©sentation de la violence, on pourra aussi aller voir du cĂŽtĂ© de la performance expĂ©riences de violence rĂ©elle, telles que celles des activistes viennois Ă  utiliser avec des Ă©lĂšves avertis, de Marina Abramovic la performance Bellystar, par exemple ou, plus accessible Ă  tous, le travail de l’israĂ©lienne Sigalit Landau qui fait du hulahoop avec du fil barbelĂ©. Enfin, pour rĂ©flĂ©chir Ă  la place accordĂ©e au spectateur pendant la reprĂ©sentation, on pourra proposer aux Ă©lĂšves une mise en perspective historique. On pourra d’abord repartir du théùtre Ă©lisabĂ©thain, afin que les Ă©lĂšves mesurent que certaines libertĂ©s laissĂ©es au spectateur pendant la reprĂ©sentation de la piĂšce de Vincent Macaigne font directement Ă©cho au théùtre Ă©lisabĂ©thain, oĂč le spectateur avait le droit de manifester sa prĂ©sence. Pour cela, on pourra visionner un extrait du film 30 30 Shakespeare in love, notamment le passage de la reprĂ©sentation de RomĂ©o et Juliette. Il serait intĂ©ressant de comparer ce type de théùtre avec des expĂ©riences bien plus extrĂȘmes, comme celle, par exemple, du Living Théùtre, qui a investi, lui aussi, le cloĂźtre des Carmes en 1968. Le Théùtre de l’opprimĂ© d’Augusto Boal peut ĂȘtre aussi un point de dĂ©part intĂ©ressant. On pourra aussi rĂ©flĂ©chir Ă  des dispositifs scĂ©nographiques salle/scĂšne. On pourra montrer aux Ă©lĂšves des plans de salles et les comparer. On pourra commencer par une comparaison entre un théùtre Ă  l’italienne et un théùtre Ă©lisabĂ©thain. Dans un second temps, on pourra travailler sur certaines salles qui ont cherchĂ© Ă  construire autrement le rapport au public. Les projets de théùtre circulaire d’Antonin Artaud, le théùtre de l’universitĂ© amĂ©ricaine Ă  Baylor Texas et ses sept scĂšnes qui entourent le spectateur. On pourra aussi consulter le dossier consacrĂ© au spectacle Ciels de Wajdi Mouawad, collection PiĂšce dĂ©montĂ©e », CRDP de Paris/Festival d’Avignon, n° 83, 2009, qui rend compte de la rechercher scĂ©nographique du metteur en scĂšne piece/ 132 juin 2011 Au moins j’aurai laissĂ© un beau cadavre D’aprĂšs William Shakespeare Adaptation, mise en scĂšne et conception visuelle Vincent Macaigne ScĂ©nographie Benjamin Hautin, Vincent Macaigne, Julien Peissel Accessoires Lucie Basclet LumiĂšres Kelig Le Bars Concepteur son LoĂŻc Le Roux Assistanat Marie Ben Bachir Avec Samuel Achache, Laure Calamy, Jean-Charles Clichet, Julie Lesgages, Emmanuel Matte, Rodolphe Poulain, Pascal RĂ©nĂ©ric, Sylvain Sounier Production festival d’Avignon Coproduction théùtre national de Chaillot Paris, MC 2 grenoble, Centre dramatique national OrlĂ©ans/ Loiret/Centre, Les théùtres de la Ville de Luxembourg, La filature – scĂšne nationale de Mulhouse, le PhĂ©nix – scĂšne nationale Valenciennes, Compagnie friche L’Hippodrome – scĂšne nationale de Douai Avec le soutien de la RĂ©gion Île-de-france, la Direction rĂ©gionale des Affaires culturelles d’Île-de-france et la Spedidam. Avec la participation artistique du Jeune théùtre national. Par son soutien, l’Adami aide le festival d’Avignon Ă  s’engager sur des coproductions. Créé au Festival d’Avignon le 9 juillet 2011. ReprĂ©sentations du 9 au 19 juillet 2011 relĂąche le 14. TournĂ©e ‱ du 2 au 11 novembre 2011 Théùtre national de Chaillot Paris ‱ du 16 au 25 novembre 2011 MC2 Grenoble ‱ les 5 et 6 janvier 2012 La Filature – scĂšne nationale de Mulhouse ‱ les 11 et 12 janvier 2012 L’Hippodrome – scĂšne nationale de Douai ‱ du 18 au 20 janvier 2012 Centre dramatique national OrlĂ©ans / Loiret / Centre ‱ du 25 au 27 janvier 2012 Le Lieu unique – scĂšne nationale de Nantes ‱ le 8 fĂ©vrier 2012 Grand Théùtre de Luxembourg ‱ les 14 et 15 fĂ©vrier 2012 Le PhĂ©nix – scĂšne nationale de Valenciennes Nos chaleureux remerciements Ă  l’équipe artistique particuliĂšrement Ă  Vincent Macaigne et Marie Ben Bachir qui a permis la rĂ©alisation de ce dossier dans les meilleures conditions, ainsi qu’à la MC2 grenoble, la Societas Raffaello Sanzio, Esprit ouvert, les impressions nouvelles, Dieter Lesage, les Éditions ÉrĂšs, Ludovic fouquet et Agathe Poupeney. tout ou partie de ce dossier sont rĂ©servĂ©s Ă  un usage strictement pĂ©dagogique et ne peuvent ĂȘtre reproduits hors de ce cadre sans le consentement des auteurs et de l’éditeur. La mise en ligne des dossiers sur d’autres sites que ceux autorisĂ©s est strictement interdite. Contacts 4CRDP de l’acadĂ©mie d’Aix-Marseille 4festival d’Avignon 4Cie Vincent Macaigne ComitĂ© de pilotage Jean-Claude LALLiAS, Professeur agrĂ©gĂ©, conseiller théùtre, pĂŽle Arts et Culture, CNDP Patrick LAuDEt, igEN Lettres-théùtre Sandrine MARCiLLAuD-AutHiER, chargĂ©e de mission Lettres, CNDP Marie-Lucile MiLHAuD, iA-iPR Lettres-théùtre Auteur de ce dossier Caroline VEAuX, Professeur agrĂ©gĂ© de Lettres modernes Directeur de la publication Jacques PAPADOPOuLOS, Directeur du CRDP de l’acadĂ©mie d’Aix-Marseille Responsable de la collection Jean-Claude LALLiAS, Professeur agrĂ©gĂ©, conseiller théùtre, pĂŽle Arts et Culture, CNDP ResponsabilitĂ© Ă©ditoriale Marie fARDEAu et LoĂŻc NAtAf, CRDP de l’acadĂ©mie de Paris Dominique BuiSiNE, CRDP de l’acadĂ©mie d’Aix-Marseille Chef de projet Éric ROStAND, CRDP de l’acadĂ©mie d’Aix-Marseille Coordination Festival d’Avignon Laurence PEREz, directrice de la communication et des publics Camille COuRt, assistante de communication et relations publiques Maquette et mise en pages Brigitte EMMERy, CRDP de l’acadĂ©mie d’Aix-Marseille D’aprĂšs une crĂ©ation d’Éric guERRiER © tous droits rĂ©servĂ©s ISSN 2102-6556 ISBN 978-2-86614-535-4 Retrouvez sur4 l’ensemble des dossiers PiĂšce dĂ©montĂ©e » Ce dossier est Ă©ditĂ© par le CRDP de l’acadĂ©mie d’Aix-Marseille 31 31
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